A vif

C'est ce roman qui a inspiré le film “In the Cut” de Jane Campion sorti en 2003. Un film qui m'avait fasciné. C'était tellement noir … Je voulais en savoir davantage en lisant ce livre, aller plus loin … et je crois, et c'est rare, que j'ai préféré le film …

Nous voici face à un thriller psychologique … L'a-t-il fait ou non ? Lors d'une soirée dans un bar, une jeune enseignante de New York qui se passionne pour la langue et l'écriture, surprend, dans l'embrasure d'une porte, un homme se faisant faire une fellation par une femme au cheveux roux. le lendemain cette femme est retrouvée morte sauvagement mutilée. L'homme qu'elle a entraperçu, est-il le meurtrier ?

L'enquête est lente et laborieuse et nous la suivons afin de découvrir qui ? et pourquoi ? On ressent très bien l'atmosphère que la romancière décrit, les personnages par contre ne sont pas attachants et on ne comprend pas leur choix de vie. Un bon roman mais lorsqu'on a vu le film c'est décevant.

J'aimerais vraiment savoir ce que Susanna Moore avait en tête quand elle a écrit ce livre. Que voulait-elle raconter exactement? Quelles émotions voulait-elle faire surgir chez son lecteur?

Tout cela reste un mystère pour moi. L'histoire de A vif est inconsistante, racontée de manière tellement décousue qu'on ne parvient pas à s'attacher aux personnages, voire on ne s'intéresse même pas à ce qui va leur arriver.
Tout au long de la lecture, on se dit "mais qu'est-ce que je suis en train de lire?".

Susanna Moore semble avoir hésité entre écrire un livre porno de série Z ou un polar de série B. Et dans aucun registre elle n'a réussi à être crédible.

Bref, une lecture navrante à oublier bien vite...

Je n'ai vraiment pas aimé, décidément j'ai vraiment du mal avec les écrivains américains, encore plus new yorkais !

Super mal écrit, sans style, totalement confus et beaucoup de remplissage. Les meurtres arrivent comme un cheveu sur la soupe, sans être amenés. Les dialogues entre les personnages (au demeurant pas très intéressants mais l auteure nous les vendant comme super flic, super prof, ...) décousus, incompréhensibles.

Une prof chez qui on rentre comme dans un moulin alors qu elle vit dans un quartier craignos en plein coeur de manatthan entourée de dealers ; un élève qu elle fait venir à plusieurs reprises chez elle mais qu elle ne veut pas se taper (tiens on dirait les oies blanches du mouvement Metoo ) alors qu elle est chaude comme la braise ; une relation pornographique avec l inspecteur assouvissant ses fantasmes alors qu elle le soupçonne d être le tueur, bref on y croit pas un instant ou alors elle cherche à se faire tuer et va finir par y arriver.