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EAN : 9782809409642
64 pages
Panini France (26/08/2009)
4.29/5   492 notes
Résumé :
Le Joker s’est à nouveau échappé de l’asile d’Arkham. Il a cette fois pour objectif de prouver la capacité de n’importe quel être humain de sombrer dans la folie après un traumatisme. Pour sa démonstration, il capture le commissaire GORDON et le soumet aux pires tortures que l’on puisse imaginer, à commencer par s’attaquer à sa chère fille, Barbara Gordon.
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
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Même s'il n'en est pas fier, Alan Moore a oeuvré sur Batman et son plus grand ennemi, le Joker. C'est ainsi grâce à l'enthousiasme du dessinateur Brian Bolland que The Killing Joke a été écrite, qu'Urban Comics réédite dans une édition Deluxe pour mettre en valeur cette oeuvre qui a fait date au sein des comics des années 1980, aux côtés de The Dark Knight returns, de Watchmen et de Batman : Année Un.

Pour accompagner, l'aventure de The Killing Joke, notons tout d'abord que plusieurs écrits explicatifs nous sont proposés ; ainsi, la touchante préface de Tim Sale nous dévoile pas mal d'aspects de ce court roman graphique, mais ce n'est pas bien grave, car comme il conclut : The Killing Joke est une oeuvre d'art. de la même façon, plusieurs dessins supplémentaires sont là pour illustrer ces écrits, dont quelques pépites très colorées et très inventives : Brian Bolland se fait rare, mais du même coup très précieux. Et d'ailleurs, à ces précieuses 46 pages de The Killing Joke, est ajouté le court épisode « An Innocent Guy » (« Un parfait innocent », introduit malicieusement pour l'occasion par l'auteur lui-même), occasion pour le dessinateur Brian Bolland de faire plusieurs allusions aux plus grands aspects de la mythologie de Batman. Pour l'épaisseur de ce comics, le prix d'Urban Comics peut faire légèrement grincer des dents pour si peu de pages, mais les bonus finaux rattrapent l'ensemble avec les « dossiers secrets de Brian Bolland » qui donnent une nouvelle vision sur sa production.

En seulement 46 pages très denses, Alan Moore réussit à retracer l'ensemble de la complexité liant Batman et son pire ennemi, le Joker. le premier est volontairement inhumain, froid et même à bout dès le départ de cette aventure. le second est toujours enjoué, calculateur de bout en bout, mais extraordinairement lucide face à sa vocation, face à Batman et face à la situation de son monde. Leur relation est le centre de cette vaste blague et cet affrontement pur et simple s'affiche dans toute sa cruauté et sa magnificence, où le Joker démontre qu'une seule et unique mauvaise journée peut transformer un homme en monstre.
Le scénariste nous surprend dès les premières pages, puis de sursaut en sursaut, pour en rajouter toujours un peu plus dans une surenchère de péripéties qui n'est pourtant pas inutile du tout, car elle prend place dans un flot d'informations particulièrement dense. C'est l'occasion pour nous de retrouver quantité de références, dont notamment la première rencontre entre ces deux figures de proue du comics, dès 1938 lors de la première apparition du Justicier Masqué. Notons simplement que la folie ambiante, ainsi que les quelques scènes de nudité et de violence, font de cette histoire du Joker un récit à ne pas mettre entre toutes les mains, puisque nous avons affaire à un style très adulte qui pourra choquer les plus sensibles. Enfin, arrivé au sommet de l'horreur et de la folie, Alan Moore s'échappe en scénariste magnifique grâce à une fin aussi mystérieuse que l'ensemble de cet épisode mémorable, tout simplement grâce à une Killing Joke.

Brian Bolland, comme nous l'avons déjà dit, avait lancé à lui tout seul l'idée de cette confrontation Batman – Joker ; il s'agit pour lui de transcrire graphiquement le scénario torturé qui lui a concocté Alan Moore, entre humour noir et noirceur humoristique. Dès la couverture, le ton magnifique est donné avec ce Joker dégoulinant de folie maladive. La notion d'oeuvre d'art est à déceler dans l'énorme quantité de détails de qualité : des petites onomatopées bien placées pour voir les cartes de l'intrigue s'abattre sur la table du récit à la forte présence des ombres pour dissimuler les visages quand les personnages se révèlent mystérieux, chaque détail ou référence compte. Cette aventure gagne en intensité non seulement par son environnement, son ambiance – décors froids pour couleurs chaudes - mais également, et surtout dans les plus simples intonations de voix et mimiques faciales – clins d'oeil facétieux, petit soupir en fin de planche, peur lisible sur les visages.
Plusieurs flashbacks sur la vie du Joker viennent entrecouper cette aventure et se révèlent toujours instructifs. Ils sont surtout mis en valeur par des teintes grisées très artistiques, tout juste relevées d'une couleur perçante sur un détail marquant de ce souvenir (un plat, une inscription, un costume, etc.). Les transitions entre ces flashbacks et le retour au présent sont tout simplement parfaits dans les choix graphiques et de rappel aussi simples que bien trouvés ; ces transitions sont d'ailleurs plus graphiques que scénaristiques. D'ailleurs, les éditions Urban Comics en profitent ici pour nous proposer la version colorisée par le dessinateur lui-même, c'est l'occasion pour nous de voir le travail numérique de celui-ci afin de renforcer les éléments iconiques du monde de Batman, allant des cheveux verts du Joker à la fameuse chemise jaune de Barbara Gordon. Les petits détails feront toujours les grands chefs-d'oeuvre.

Alan Moore nous concocte donc une « Blague qui tue » de haute volée, où Brian Bolland s'amuse follement à dessiner un Joker finalement très humain. Plaisir rapide, mais plaisir simple et à renouveler plusieurs fois, pour savourer cette « Killing Joke » de légende.

[Davantage de contenus sur : http://bibliocosme.wordpress.com/2014/03/08/batman-killing-joke ]

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"The Killing Joke" (Rire et Mourir, en français) est assurément un épisode marquant dans l'univers de Batman même si son rapport à la continuité est ambiguë. Scénarisé par Alan Moore, dessiné par Brian Bolland et colorisé par John Higgins, cette histoire fait date pour deux raisons : elle relate l'agression de Barbara Gordon (la fille du commissaire Gordon) par le Joker, agression qui la laissera paralysée durant de nombreuses années, et l'obligera à raccrocher son costume de Batgirl (jusqu'en 2010 ou Gail Simone l'a fait "renaître") pour devenir, au sein des Birds of Prey, Oracle (une pro du renseignement via internet). de plus, Alan Moore nous propose, via une série de flashbacks, sa propre vision des origines du Joker et en fait un comique raté, obligé d'accepter de participer à un cambriolage (sa femme est enceinte et il a grand besoin d'argent) qui tourne mal. C'est là ou "The Killing Joke" devient ambiguë car, si d'autres origines au Joker furent suggérées par le passé, aucun auteur ne s'y était arrêté avec autant de détails et de précision. Ainsi, certains considèrent cette histoire comme un elseworld quand d'autres y voient les origines officielles du clown du crime.

Quoi qu'il en soit, aucun amateur de Batman, quelle que soient ses convictions à ce sujet, ne niera la qualité de cette histoire. le dessin de Bolland est vraiment fantastique, très expressif, hyper réaliste avec un trait d'une rare finesse, parfaitement mis en valeur par l'encrage. La colorisation de Higgins est vraiment classe, proposant des associations parfois osées mais vraiment maîtrisées et elle participe beaucoup à l'ambiance de folie qui règne, surtout dans les scènes qui se déroulent au parc d'attraction investit par le Joker et ses sbires afin d'y torturer le commissaire Gordon. Sacrée torture d'ailleurs (c'est marrant, allez savoir pourquoi,en le relisant, j'ai pensé à Greg320i^^). Ma deuxième réflexion a été de me dire que Moore doit avoir une dent contre Gordon, même si sa résistance est remarquable, le Joker ne réussissant finalement pas à l'entraîner dans la folie. Au passage, donner une explication rationnelle à la folie du Joker (et donc à ses actes) enlève quand même beaucoup du charme et du mystère, voir de la peur, qu'inspire le personnage. Sinon, le décorum du parc d'attraction horrifique, bien rendu, m'a fait penser à la "Foire des Ténèbres" de Bradbury mais je ne saurais dire si Moore connait ce roman (je pense que oui car c'est un classique dans les pays anglo-saxons).
La confrontation finale entre Batman et le Joker est vraiment très intéressante et, au même titre que sa volonté de faire basculer Gordon dans la folie, son discours sur une santé mentale défaillante, suite à un trauma, qui serait le lien qui l'unirait à Batman (à la différence que ce dernier refuserait de l'admettre) semble prouver que, tout psychopathe qu'il soit, le Joker n'assume pas entièrement ses déviances (voir culpabilise ?) et a besoin d'entraîner d'autres personnes avec lui afin de justifier ses actes. La réponse de Batman sera, évidement, la bonne, c'est-à-dire une réponse du côté de la loi (on l'a d'ailleurs connu moins tatillon sur le sujet).

En choisissant de nous révéler le passé du Joker et donc de nous expliquer les mécanismes de sa folie, Alan Moore sacrifie le mystère (et donc, en partie, la force) du personnage au profit d'une humanité enfin révélée. En somme, c'est une forme de trahison par rapport à l'histoire de ce personnage (ou plutôt, en l'occurrence, à la non-histoire) et il n'est pas étonnant qu'il soit difficile, pour certains fans, de l'envisager comme faisant partie de la continuité de l'univers de Batman.
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"Se souvenir n'est pas sain. le passé est un endroit riche en tracas et complications. "Le passé simple" ça n'existe pas !"
Le passé du Joker n'est pas simple, pour lui tout s'est joué sur un mauvais jour et il est devenu un criminel fou, enfin, c'est ainsi que lui voit la chose car pour Batman, son ennemi juré, il n'en est pas de même et son voire même ses mauvais jours ne peuvent lui servir d'excuses ni de justificatifs.

Pour cet opus de Batman, Alan Moore a décidé de revisiter les origines du Joker et de le confronter une nouvelle fois à Batman, confrontation qui laissera des traces puisqu'il paralyse Barbara Gordon en lui tirant dans la colonne vertébrale et capture son père, le commissaire Gordon, pour tenter dans le rendre fou dans le parc d'attractions qu'il vient d'acquérir, après s'être une nouvelle fois échappé de l'asile d'Arkham : "Mesdames et messieurs ! Vous en avez entendu parler dans les journaux ! Maintenant, tremblez alors qu'apparaît devant vos yeux ébahis l'une des plus lamentables erreurs de la nature ! Voici l'homme ordinaire ! Ordinaire physiquement, mais affligé d'une moralité difforme. Voyez comme la foi en l'humanité est enflée, l'odieuse bosse que forme la conscience sociale, la décoloration de l'optimisme flétri ... âmes sensibles s'abstenir.".
Choix judicieux que de montrer au lecteur le passé du Joker, avec des planches en noir et blanc qui se colorisent au fur et à mesure mais uniquement avec un rouge qui devient de plus en plus dominant, d'autant plus que l'auteur ne cherche pas à excuser ou faire aimer son personnage.
Le Joker reste un personnage fou à lier et détestable, avant de plonger dans une cuve de produit chimique il était même plutôt un raté, un homme qui s'apitoyait sur lui-même et incapable de gagner sa vie et de s'occuper de sa famille.
Il était absurde, tout comme la mort de sa femme avec un chauffe-biberon l'est, mais sa nouvelle situation lui a ouvert une autre voie dans l'absurde : celle de la menace qu'il représente par ses pulsions meurtrières mais surtout sa folie : "Les souvenirs forment une foire perfide. Elle vous entraîne des pommes d'amour de l'enfance aux montagnes russes de l'adolescence, états d'âme doux comme la barbe-à-papa mais soudain, vous prenez un virage malheureux et vous retrouvez dans les ténèbres froides, sales et ambiguës de ces souvenirs que vous auriez préféré oublier. [...] Mais peut-on vivre sans eux ? Les souvenirs sont la base de notre raison. Refuser d'y faire face, c'est nier la raison elle-même. Quoique, pourquoi pas ? Nous ne sommes pas tenus de garder la raison. Il faut savoir raison perdre !".
La colorisation faite par Brian Bolland est une franche réussite, il n'hésite pas à utiliser des couleurs tranchantes, comme le jaune du chemisier de Barbara, avec des nuances plus sombres pour le Batman, l'homme chauve-souris qui agit la nuit.
Mais l'opposition entre Batman et le Joker ne se limite pas qu'aux couleurs caractérisant ces personnages, ils ont une vision diamétralement opposée de la vie et de ses aléas, ainsi pour le Joker : "Tout ce en quoi nous croyons, ce pour quoi nous luttons ... ce n'est qu'une horrible, monstrueuse farce !" alors que pour Batman c'est l'inverse qui est vrai.
Pourtant, la fin est des plus surprenantes, comme un pied de nez à cette guerre à la vie à la mort entre ces deux personnages.

Première incursion réussie dans l'univers de Batman avec "The killing joke", album qui s'est offert Alan Moore pour un scénario ciselé, Brian Bolland à la colorisation, ce dernier offrant également une histoire courte inédite "Un parfait innocent" en fin d'album ainsi qu'une série d'esquisses.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Killing Joke.... Ou le comics où tu te rends compte que t'avais grande ado un t-shirt rempli de hahahaha avec un joker cinglé... et que en fait ça vient de là, mais que tu le savais pas à l'époque..^^

Alors scénar de Moore, dessins de Bolland..... Ah le dessin de Bolland... le Joker de Bolland, la patte de Bolland.... Comment que ça claque vindiou !
Bon j'aime Bolland... c'est d'ailleurs pour Bolland que j'ai mis plein d'étoiles.
son Joker est d'ailleurs rentré dans les annales. Sa construction de planche, ses couv ( il se spécialisera dans les couv d'ailleurs), arriver à donner une certaine ambiance... Nan il est bon, et même plus que ça.

Apres niveau histoire, c'est un peu "le plus fou n'est pas celui qu'on croit"...

c'est assez amusant j'ai toujours trouvé que le plus cinglé entre Batman et le Joker, bin c'était Batman, et cette histoire me conforte dans cette vision...

Bon faut dire aussi, que je n'aime pas Batman... Je le dis en général pas fort, sinon c'est retour coup droit direct dans les dents (dans mon milieu de boulot)... Genre je suis une allumée de la tête de pas aimer Batman ( alors que j'aime le comics/la bd et le manga...) et j'ai encore les phrase "COMMENT TU N'AIMES PAS BATMAN !... Mais mais mais..."... nan je n'aime pas Batman.
ça m'empêche pas de savoir qu'il est super important pour le comics l'histoire du comics, ça m'empêche pas de savoir que y a des pointures scenar/dessin qui ont bossé dessus, là Moore et Bolland.. Oui Moore est une pointure, et Bolland aussi...
Et surtout ça m'empêche pas de lire des Batman, mais jusqu'à présent j'ai jamais eu de waaaaaah, sauf pour les dessinateurs.
En gros Batman pourrait mourir que je verserai pas la moindre larme, ça me ferais pas rater un battement cardiaque, et je crois bien que j'aurais même un "bien fait pour ta gueule, tu l'as bien cherché sale con!"

Quand je lis Batman étrangement je suis toujours du côté des "méchants" que je trouve bien plus sains d'esprit, et bien plus lucides que leur némésis le vigilante chauve-souris. Dois-je consulter ? ^^

Et dans cette histoire là, c'est tout à fait ça.... Batman avec une réalisation stupide "Mais en fait un jour on va s'entre tuer?" réponse du Joker "bin oui, bien sûr... tu t'attendais à quoi gars?" avec en plus le côté mais ça n'a aucune importance... le jeu de la mort, le jeu de la vie le Joker aime bien jouer, et il arrive un moment où le jeu ne prend vraiment de l'importance que suivant la mise qu'on a engagée..
Et quelle meilleure mise que la vie, pour donner un peu de piquant... Pour que le jeu en vaille la chandelle, sinon boaf...
Et le fait que Batman ne s'en soit pas rendu compte, et doute encore, ça l'aide pas bien niveau intelligence, depuis le temps qu'ils se cherchent ces deux-là... Ou alors il s'en était rendu compte, mais là ça lui fout le blues...
Le côté tout ça, n'est qu'une grande blague, le monde n'est qu'une grande blague... Une vaste fumisterie, que le Joker a très bien compris, il s'y connaît bien en blague... Batman moins, ou peut-être n'a-t-il pas le même sens de l'humour... le joker est cynique, noir et objectif, et Batman est dans les choux.

Par contre niveau scénar, je dois dire que y a plein de choses d'une gratuité absolue, pour ce que subit Gordon par exemple... le côté "tient je vais choquer des gens"... alors j'ai rien contre le fait de choquer les gens, voir même au contraire, mais c'est quand même mieux si y a un message derrière, là je l'ai pas vu.. c'est peut-être moi remarquez. Et venant de Moore c'est assez étrange ( bon ça date pas mal aussi), Moore c'est plutôt le gars à message.
Bon d'un autre côté c'est le Joker, et niveau gratuité des fois y se pose bien là... Mais il est fou aussi donc... il n'empêche je trouve ça fastoche, gratuit et plus que limite (pour Gordon et sa fille).
L'idée du passé du Joker, pourquoi pas, une des nombreuse histoires, des nombreuses possibilités.. Après est-ce la vérité, ou juste l'imagination débordante du Joker, le Joker s'inventant une histoire...

Une fin est très chouette, ambiguë au possible, pleine de hahahaha...
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C'est l'histoire de deux fous...

Alan Moore revient sur les origines de mal, de la folie du Joker. En prenant connaissance de ses malheurs, Moore nous demande, si après tout, nous mêmes ne serions nous pas devenus fous alliés dans pareilles circonstances.
Du point de vue narratif, l'histoire résume à elle seule la problématique des liens qui unissent le Batman et son alter ego/ennemi.
Visuellement le travail de Brian Bolland est une très grande réussite. Tant dans sa version colorisé que noir et blanc.

Un incontournable.
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critiques presse (4)
BulledEncre
04 mai 2015
Un classique du Joker dans une superbe édition noir et blanc.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
08 avril 2014
Une blague mortelle, courte et efficace, pourvue d’un graphisme qui tue !
Lire la critique sur le site : BDGest
Bedeo
03 avril 2014
Dans tous les cas, The Killing Joke, c’est un peu la méthode qui nous montre comment partir d’une histoire de base assez simple pour en faire un moment envoutant et complexe, sombre et mortellement comique jusqu’à cette fin... On ne peut pas vraiment vous en parler. Lisez !
Lire la critique sur le site : Bedeo
Sceneario
19 février 2014
Alors killing Joke reste à jamais un récit très fort, presque hypnotique.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
[Joker] J'ai tiré sur une jeune fille sans défense. J'ai terrorisé son père. Allez-y, défoulez-vous sur moi, réduisez-moi en bouillie. Vous n'en serez que loué par le public sanguinaire !
[Batman] Non, je n'en ai pas la moindre envie...je fais ça dans les règles. Vous ne comprenez pas ? Je ne vous veux aucun mal. Je ne veux pas que nous finissions par nous entretuer. Mais il ne nous reste plus guère d'alternative...et nous le savons.
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Dernièrement, j’ai pensé à toi. Et à moi. Et à ce qui va finir par nous arriver. Nous allons nous entretuer, pas vrai ? C’est peut-être toi qui me tueras. Ou moi qui te tuerai. Tôt ou tard. Alors, je veux essayer d’en discuter avec toi avant d’en arriver là. Juste une fois.

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- Qu'on me dise... Qu'on m'explique... ce que je fais là...
- Vous faites ce que tout homme sain de corps et d'esprit ferait dans des circonstances aussi effroyables... Vous perdez la tête.
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- Uuuugh... Je vous en prie... Dites-moi ce que je fais ici...
- Ce que... Vous faites? Eh bien, ce que ferait TOUT homme sain d'esprit à votre place.
Vous devenez FOU.
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"Ladies and Gentlemen! You've read about it in the papers! Now witness, before your very eyes, that most rare and tragic of nature's mistakes! I give you: the average man. Physically unremarkable, it instead possesses a deformed set of values. Notice the hideously bloated sense of humanity's importance. Also note the club-footed social conscience and the withered optimism. It's certainly not for the squeamish, is it? Most repulsive of all, are its frail and useless notions of order and sanity. If too much weight is placed upon them... they snap. How does it live, I hear you ask? How does this poor pathetic specimen survive in today's harsh and irrational environment? I'm afraid the sad answer is, "Not very well." Faced with the inescapable fact that human existence is mad, random, and pointless, one in eight of them crack up and go stark slavering buggo! Who can blame them? In a world as psychotic as this... any other response would be crazy!"
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Music : © rockstar trailer 109945
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