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Roger Moorhouse (Autre)
EAN : 9782283033074
544 pages
Buchet-Chastel (10/09/2020)
4.38/5   13 notes
Résumé :
Le 23 août 1939, une délégation allemande, avec à sa tête le ministre des Affaires étrangères Joachim von Ribbentrop, se rend à Moscou. Sur place, un accord est signé avec le pouvoir soviétique. Il entrera dans l’histoire sous le nom de Pacte Ribbentrop-Molotov ou Pacte Germano-Soviétique, et sa signature sera le signal du coup d’envoi de la Seconde Guerre mondiale. Pendant près de deux ans, les deux régimes totalitaires vont cohabiter dans une association sanglante... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Quel travail de titan a réalisé Roger Moorhouse !
Cet historien britannique s'est attaqué au pacte germano-soviétique signé le 23 août 1939 par Molotov et Ribbentrop avec l'aval de Staline et Hitler et son livre, le Pacte des Diables est publié en français cette année.
En seulement vingt-deux mois, de 1939 à 1941, le sort de populations entières a été réglé avec des déportations, des tortures, des emprisonnements, des exécutions et surtout une emprise sur de plus en plus de territoires de la part de deux pays voulant se partager le monde.
Ce pacte germano-soviétique que l'auteur appelle justement le Pacte des Diables, j'en ai entendu parler, comme tout le monde, bien sûr. Il est évoqué dans les cours d'histoire mais là, l'auteur, bien traduit par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat, va au fond des choses, dissèque littéralement toute la période en s'appuyant sur une quantité impressionnante de documents cités sur plus de soixante-dix pages à la fin de l'ouvrage.
Après une introduction où Roger Moorhouse affirme que ce pacte a une importance capitale, le prologue m'a placé d'emblée au contact des deux armées à Brest, Pologne orientale, en septembre 1939. Guderian pour la Wehrmacht et Grivocheine pour l'Armée rouge s'entendent pour faire défiler leurs troupes au coeur d'un pays balayé par les appétits de deux dictateurs.
Suivent alors neuf longs chapitres ne laissant rien au hasard, parlant aussi bien de ce qui se passe au sommet que de ce que subissent les populations civiles. de plus, l'auteur n'oublie pas d'évoquer les conséquences du pacte pour les partis communistes d'Allemagne, de France, d'Espagne, de Grande-Bretagne, des États-Unis…
Les avis cités peuvent être contradictoires mais tout cela éclaire de façon précise ce qui s'est joué entre deux pays que tout opposait. Les discussions étaient ardues. Les émissaires se rencontraient soit à Moscou, soit à Berlin mais l'entente n'était que de façade. Pour Hitler, il s'agissait d'abord de récupérer des matières premières pour faire tourner une économie tournée vers la guerre. Quant à Staline, il savait que l'URSS avait besoin de machines, d'une industrialisation urgente. Les échanges ont eu lieu mais que de souffrances pour les gens du peuple !
Le cahier central de seize pages propose des photos d'archives ne montrant pas que des généraux mais aussi les gens du peuple comme cette famille polonaise déportée posant devant son « nouveau foyer » au Kazakhstan soviétique ou encore ces Juifs entassés sur une charrette par les nazis et même ces Allemands dits « de souche », Volksdeutsche, se bousculant pour monter dans un train afin d'intégrer le Reich…
À la fin du livre, avant les notes, l'auteur a publié le texte du pacte germano-soviétique ajoutant le protocole secret longtemps nié par les Russes. C'est dans cet appendice que le sort des États baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie) est scellé, l'URSS s'adjugeant en plus une partie de la Roumanie, la Bessarabie. Cet appétit insatiable de territoires, Hitler et Staline l'ont en commun et, chacun à sa façon, opprime les civils. L'un s'acharne sur les Juifs qui tentent de se réfugier à l'est alors que l'autre pousse le NKVD, la police secrète, à arrêter, à torturer, à déporter au goulag celles et ceux semblant ne pas être en accord complet avec le bolchevisme.
La Finlande aussi est convoitée par Staline qui voit son armée s'y enliser durant l'hiver car ce pays résiste, soutenu par la SDN (Société des nations) mais la Finlande finit par céder et signe un traité avec l'Union soviétique en mars 1940.
Quand, dans les premiers mois de 1941, Hitler masse des troupes tout le long de la frontière, de la Baltique à la Mer Noire, Staline refuse tous les avertissements qui lui sont donnés. Son pays paiera très cher son aveuglement quand, le 22 juin 1941, à 3 h 15, l'assaut est donné sur 1 300 km avec une pluie de bombes, trois millions d'hommes, des milliers de chars et d'avions. Derrière ces troupes, les Einsatzgruppen de Himmler assurent un nettoyage effroyable, un massacre systématique, la Shoah par balles.
À Londres, Churchill réalise enfin que l'URSS a basculé, que le pacte germano-soviétique est caduc et que la Seconde guerre mondiale prend une autre tournure, même si les USA attendent le désastre de Pearl Harbour pour se lancer afin d'anéantir les nazis mais c'est une autre histoire.
Je remercie Babelio (Masse critique) et les éditions Buchet/Chastel pour cette leçon d'histoire jamais rébarbative malgré sa longueur.
Roger Moorhouse a été courageux et a bien fait de s'attacher à faire la lumière sur une période souvent négligée et pourtant essentielle.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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C'est bien le mot pacte que l'histoire a retenu de l'accord passé entre Hitler et Staline, le pacte germano soviétique. L'ouvrage de l'historien britannique Roger Moorehouse ajoute le mot diable au pluriel. Une alliance contre nature, et un pacte secret dont l'ampleur et la portée ont fortement déstabilisé leurs contemporains.
"Le Pacte des Diables", un document historique fondamental, solide et largement partagé.

Un observateur néanmoins méticuleux Joseph Czapski, publia dans "Terre Inhumaine", quelques éléments clés, accumulant des indices, celui qui avait compris la machination à permis d'en retracer le déroulement.

Le 23 août 1939 une entente éclate dans l'Europe de l'Est, un accord de non d'agression se dresse dans le ciel de l'Ouest mettant les partis communistes de France et l'Angleterre face à une position qu'ils ne pourront jamais comprendre, ni justifier.
En URSS c'est bien une ligne proposée par Molotov qui séduira Staline. le bolchevique Maxime Litvinov alors ministre des affaires étrangères est remercié. En tant que juif n'ayant cessé de critiquer les nazis, il fut alors surnommé Litvinov -Finkelstein.

Il fut arrêté par le NKVD , procédé qui va aller en s'amplifiant dans les jours qui suivront.
Molotov est souvent présenté comme le plus fidèle acolyte de Staline, donc sans aucun scrupule. Lénine l'avait surnommé, "Cul de Fer" mesquin et vindicatif, d'autant qu'il n'hésitait pas à réclamer la peine de mort pour qui osait le contrarier ( page 58).

L'entente est accompagnée d'un accord secret entérinant le partage de la Pologne, et l'annexion par l'URSS des pays baltes et de la Carélie.
Le pacte permet l'invasion immédiate de la Pologne par l'armée allemande qui élimine toute forme d'opposition.
L'armée rouge fait de même dès le 17 septembre


Les pays de l'Ouest ont sous-estimé la question du défaitisme programmé, ou logique de la fin qui justifie les moyens. L'opportunité d'étendre rapidement sa maîtrise sur les pays de l'Est, a justifié toutes les trahisons, laissant toutes leçons de morale, comme toutes les vertus à l'abandon d'un monde créé à priori pour la classe ouvrière.

Les conséquences sur les populations occupées seront terribles surtout pour tous les juifs de Pologne. Des arrestations et des déportations en masse ont lieu dans la partie soviétique.L'accord avait d'abord été signé pour se défaire des ennemis, et annexer des territoires, suivront la Roumanie, et jusqu'à la Baltique, la Lituanie, l'Estonie...).
La Finlande qui imprima une résistance de glace et de feu devint une cause célèbre à défendre en 1945.

Czapski le grad témoin.
En 1939, Czapski est à nouveau engagé dans l'Armée polonaise. "Terre inhumaine" constitue le récit de son séjour involontaire en URSS. "Fait prisonnier en 1939 par l'Armée rouge, il interné contrairement à ses compagnons d'infortune qui sont assassinés dans la forêt de Katyn. Czapski décrit l'enfermement dans les baraquements, les interrogatoires par l'Armée rouge et le NKVD. C'est le hasard qui évite à Czapski d'y mourir assassiné ou dans les polygones de Twer et Charkow – les deux autres lieux d'exécution des officiers polonais par le NKVD en 1940."

Les deux dictateurs, se préparent à l'affrontement final, qu'Hitler lance avec l'opération Barbarossa, le 22 juin 1941.

Czapski s'installe à Paris, après la guerre et anime la revue polonaise en exil Kultura. Il participe aux travaux du congrès pour la liberté de la culture donnant des articles à sa revue, Preuves. Dans les milieux antitotalitaires, il croise Camus, Koestler ou encore George Orwell qui tous soutiennent ses projets.
Grand récit historique qui m'a permis de sentir et comprendre l'état d'esprit de l'URSS entre 1939 et 1950. Bravo à l'audace de l'éditeur de proposer cet ouvrage lourd et détaillé à notre communauté via masse critique.

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Quel titre évocateur et complètement réaliste ! Car finalement, comment nommer autrement ce que l'histoire avec un grand H a surtout retenu comme « le pacte germano-soviétique » et qui scellait un accord plus que funeste entre ces deux terribles dictateurs qu'étaient Hitler et Staline.
Quand Babelio m'a proposé de participer à cette opération de Masse Critique, j'ai tout de suite accepté car même si ce n'est pas mon genre de lecture privilégié, je dois reconnaître que la seconde guerre mondiale m'a toujours beaucoup intéressée…Il faut dire que je pouvais écouter pendant des heures ma grand-mère me parler de cette période si particulière…. Donc, avant que j'oublie, encore merci à Babelio et aux Editions Buchet-Chastel pour l'envoi de ce livre qui a bien élargi mes connaissances dans ce domaine.
Je ne peux que saluer l'immense travail de recherche qu'a du effectuer l'auteur, Roger Moorhouse pour arriver à l'élaboration de ce livre…On le mesure d'ailleurs en voyant son impressionnante bibliographie…Le résultat est à la hauteur, car il faut reconnaitre que ce pacte n'a jamais vraiment été développé dans les cours d'histoire il me semble. de plus, l'auteur a un style fluide qui nous permet d'adhérer tout de suite et la lecture en a été facilitée, car ce n'était pas du tout rébarbatif, au contraire….
Bref, si vous êtes passionné d'histoire, que cette période vous intéresse, ce livre est fait pour vous car il permet de mesurer quelles ont été les conséquences et les impacts exacts de ce pacte des diables, que ce soit dans les pays baltes mais aussi en Pologne …
Edifiant…



Challenge ABC 2020/2021
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Avant le 23 août 1939, Hitler n'avait cessé de fustiger Moscou qualifiant le bolchévisme “d'engeance infernale”. Staline lui rendait alors la pareille en le traitant de “fou “ ou de “possédé”.
Comment des personnalités opposées, avec des idéologies aussi divergentes, ont-elles pu faire volte face et se lier par un pacte pendant près de 2 ans ?

Le pari de l'auteur est de nous expliquer la Teutoslavia, l'alliance de la croix gammée (le svastika) et de de la faucille et du marteau.
Roger Moorhouse veut aussi nous révéler l'importance de ce pacte germano-soviétique un peu oublié dans l'Histoire du deuxième conflit mondial.

Un chapitre explique comment les communistes anglais, allemands, italiens, français, espagnols, autrichiens… composèrent avec le traité à contre sens de leur doctrine en édictant des justifications alambiquées, montrant la versatilité des points de vue et comment on avale des couleuvres par paquets.

Cette alliance évita à Hitler le spectre d'une guerre sur deux fronts. Mais Hitler et Staline “étaient des oiseaux du même plumage totalitaire”.
Ils appliqueront un protocole secret complémentaire délimitant entre les deux pays des sphères d'influence, et dont la mise en oeuvre se traduira par l'invasion, l'occupation et l'annexion de certains états ou territoires (la Bessarabie, la Finlande, l'Estonie, la Lettonie, une partie de la Pologne ).
Après l'invasion de la Pologne, ils découperont celle-ci : 188 551 km² et 20 millions d'habitants pour l'Allemagne contre 201 294 km² et 16 millions d'habitants pour l'URSS .
Leur ambition était, à terme, de se partager le monde.

L'ouvrage est suffisamment documenté pour que l'on soit proche des agissements des protagonistes. Des photos scandent bien le déroulé de l'Histoire. Les introductions des chapitres nous font entrer à la manière d'un roman dans les étapes de l'histoire.

80 ans nous séparent de ce pacte “des diables” et pourtant l'auteur a su rendre vivante la narration comme si elle était d'actualité.

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Je remercie Babelio et les éditions Buchet-Chastel pour l'envoi, lors d'une masse critique privilégiée, de l'ouvrage : le pacte des diables de Roger Moorhouse.
Le 23 août 1939, une délégation allemande, avec à sa tête le ministre des Affaires étrangères Joachim von Ribbentrop, se rend à Moscou.
Sur place, un accord est signé avec le pouvoir soviétique.
Il entrera dans l'histoire sous le nom de Pacte Ribbentrop-Molotov ou Pacte Germano-Soviétique, et sa signature sera le signal du coup d'envoi de la Seconde Guerre mondiale.
Pendant près de deux ans, les deux régimes totalitaires vont cohabiter dans une association sanglante qui leur permettra d'étendre leur pouvoir, par la guerre et la tyrannie, sur la Pologne, les Pays Baltes, la Finlande et la Roumanie.
A l'aube du 22 juin 1941, l'idylle prend fin avec l'invasion allemande de l'Union soviétique.
Mais le Pacte aura bouleversé l'équilibre européen pour un demi-siècle jusqu'à la chute du Mur de Berlin en 1989.
Quand on m'a proposé de lire le pacte des diables j'avoue avoir hésité un peu.
J'apprécie les ouvrages sur la seconde guerre mondiale toutefois je suis plus habituée à lire des romans que des ouvrages plus pointus tel que celui-ci.
Ce n'est pas un roman, c'est un livre historique qui se lit pourtant bien car les neuf chapitres ont été lu, à ma grande surprise, avec assez de facilité.
L'auteur nous explique ce qu'était ce pacte, cette entente entre les deux régimes et comment cela a changé la face du monde. Cette enquête est passionnante, le récit est très bien construit et j'ai appris énormément de choses.
J'ai beau avoir lu beacuoup de romans sur cette période, j'avoue que je ne connaissais pas ce pacte. de nom, évidemment car j'ai du en entendre parler en histoire, mais ça ne m'évoquait pas grand chose. J'étais incapable d'expliquer ce que cet acte a pu changer .
Je suis bluffé par tout le travail de recherche effectué par Roger Moorhouse. C'est hyper documenté, facile à lire même si comme moi on n'a pas l'habitude de lire ce genre d'ouvrage.
Vous l'aurez compris, j'ai adoré ma lecture et le pacte des diables se lit, il est difficile de le chroniquer.
Chez moi, il fait l'unanimité car mon mari vient de le dévorer et mon fils de 22 ans ne va pas tarder à mettre son nez dedans :)
Ma note : cinq étoiles.
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critiques presse (1)
NonFiction
29 octobre 2020
Une synthèse et une réédition permettent de revenir sur l’entente entre Hitler et Staline, sur sa perception outre-manche et sur ses conséquences pour les prisonniers militaires polonais.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Ainsi Staline et Hitler se partagèrent-ils une bonne partie de l’Europe en 1940. Hitler occupa la Norvège, le Danemark, la Belgique, la Hollande, le Luxembourg et le nord de la France, soit plus de 800 000 km2 au total. Bien que techniquement invaincue, la Grande-Bretagne était confinée sur son île ; et les États-Unis, quoique de plus en plus hostiles à l’Allemagne, restaient neutres. L’Allemagne nazie devint donc la puissance dominante sur le continent européen. Sur le plan territorial, Staline s’en tira moins bien, avec autour de la moitié de la prise de Hitler, soit 422 000 km2, mais sans doute était-il mieux placé pour absorber effectivement ses gains puisqu’il s’agissait d’anciens territoires auxquels la Russie n’avait jamais renoncé, pour une part traditionnellement dirigés depuis Moscou, et que tous étaient contigus à la frontière occidentale de l’URSS. (page163)
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Dans la dizaine de jours précédant le 22 juin, les services de renseignement soviétiques auraient été informés de l’invasion par quarante-sept sources différentes. L’une des dernières était un soldat de la Wehrmacht et sympathisant communiste, Alfred Liskow, qui traversa le Boug à la nage la nuit du 21 juin pour alerter l’Armée rouge qu’une attaque tout le long du front était prévue le lendemain à l’aube. À minuit passé, Joukov téléphona au Kremlin pour en informer Staline. Peu convaincu, le dictateur ordonna l’exécution de Liskow pour désinformation. (page 367)
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Au début d’avril 2009, le Parlement européen de Bruxelles examina une résolution proposant que le 23 août soit désormais reconnu comme la Journée européenne de la commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme. S’inspirant de la Déclaration de Prague antérieure, déposée par le gouvernement tchèque, cosignée par l’ancien président tchèque Vaclav Havel, et le futur président allemand Joachim Gauck, la résolution s’engageait à « préserver la mémoire des victimes des déportations et des exterminations de masse ». Elle fut adoptée à une large majorité. (page 428)
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Le gouvernement finit par interdire le Parti communiste ; la diffusion de sa propagande fut assimilée à un délit assorti d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans. Certains membres du PC étant menacés d’arrestation, Maurice Thorez, son chef, s’enfuit à Moscou. Jugé par contumace pour désertion, il fut condamné à mort. (pages 182-183)
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En 1940, le haut commandement soviétique n’était pas un groupe d’hommes ordinaire et objectif ; c’était plutôt un amalgame précaire de « généraux politiques », qui avaient l’oreille de Staline, et de commandants moins aptes, promus à la suite des purges, avec une minorité de purs militaires comme Joukov, qui tentaient d’évoluer parmi eux. (page 323)
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