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Le Zohar tome 2 sur 3

Charles Mopsik (Traducteur)
EAN : 9782864320333
554 pages
Verdier (31/07/1994)
5/5   4 notes
Résumé :

Livre de Ruth
Ce volume commente le livre biblique de Ruth. Il est l’un des joyaux de la littérature cabalistique où les principales notions et les motifs les plus importants du Zohar se trouvent rassemblés.
Sans être réduite à une abstraction, la figure de Ruth se trouve élevée au niveau d’un signifiant essentiel : elle représente aussi bien l’âme humaine dans son périple terrestre et eschatologique que la dimension féminine du divin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Contrairement à ce qu'annonce la notice, ce volume ne contient pas le Zohar sur le livre de Ruth, mais sur les péricopes de la Genèse. Il faut rappeler que le Zohar se présente comme un commentaire suivi des cinq livres de Moïse, la Tora, avec une insistance plus marquée sur la Genèse et l'Exode, les trois autres étant moins développés. Chaque verset ou groupe de versets fait l'objet d'un développement mystique qui tente d'en rendre la dimension cosmique, au niveau des hommes et à celui de Dieu. Ce qui est expliqué dans ce volume, au milieu de bien des digressions apparentes, est l'histoire d'Isaac et celle de Jacob jusqu'à son retour d'exil, dans la belle et fiable traduction de Charles Mopsik.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Or, quand on a ôté ces choses, quand on n'a laissé, ni attribut, ni figure, ni image, ce qui reste est comme une mer; car les eaux de la mer sont en elles-mêmes sans limite et sans forme; mais lorsqu'elles se répandent sur la terre, alors elles produisent une image, et nous permettent de faire ce calcul: La source des eaux de la mer et le jet qui en sort pour se répandre sur le sol font deux.
Ensuite, il se forme un bassin immense, comme lorsqu'on creuse une vaste profondeur; ce bassin est occupé par les eaux sorties de la source, il est la mer elle-même et doit être compté le troisième. A présent cette immense profondeur se partage en sept canaux qui sont comme autant de vaisseaux longs par lesquels s'échappe l'eau de la mer. La source, le courant, la mer et les sept canaux forment ensemble le nombre de dix. Et si l'ouvrier qui a construit ces vases vient à les briser, les eaux retournent à leur source, et il ne reste plus que les débris de ces vases, desséchés et sans eau. C'est ainsi que la cause des causes a produit les dix Sephiroth.
La couronne, c'est la source d'où jaillit une lumière sans fin, et de là vient le nom d'Infini, En Soph, pour désigner la la cause suprême; car elle n'a dans cet état ni forme, ni figure; il n'existe alors aucun moyen de la comprendre, aucune manière de la connaître; c'est dans ce sens qu'il a été dit: Ne médite pas sur une chose qui est trop au-dessus de toi.

Ensuite se forme un vase aussi resserré qu'un point que la lettre, mais dans lequel cependant pénètre la lumière divine: c'est la source de la sagesse, c'est la sagesse elle-même, en vertu de laquelle la cause suprême se fait appeler le Dieu sage. Après cela elle construit un vase immense comme la mer, et qu'on nomme l'intelligence: de là vient le titre de Dieu intelligent. Sachons cependant que Dieu n'est intelligent et sage que par sa propre substance; car la sagesse ne mérite pas ce nom par elle-même, mais à cause de lui qui est sage et la produit de la lumière émanée de lui: ce n'est pas non plus par elle-même qu'on peut concevoir l'intelligence, mais par lui qui est l'être intelligent et qui la remplit de sa propre substance. Il n’aurait qu'à se retirer pour la laisser entièrement desséchée.

C'est ainsi qu'il faut entendre ces mots: Les eaux se sont retirées de la mer, et le lit du fleuve est devenu sec et aride. Enfin, la mer se partage en sept branches, et il en résulte les sept vases précieux qu'on appelle la miséricorde ou la grandeur, la justice ou la force, la beauté, le triomphe, la gloire, la royauté et le fondement ou la base. C'est pour cette raison qu'il est nommé le grand ou le miséricordieux, le fort, le magnifique, le Dieu des victoires, le Créateur qui toute gloire appartient et la base de toutes choses. C'est ce dernier attribut qui soutient tous les autres, ainsi que la totalité des mondes. Enfin, il est aussi le roi de l'univers; car tout est en son pouvoir, soit qu'il veuille diminuer le nombre des vases et augmenter la lumière qui en jaillit, ou que le contraire lui semble préférable.
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(Temps messianiques) Les enfants d'Ismaël sont destinés vers cette époque à se lever avec toutes nations du monde, pour marcher contre Jérusalem, selon les mots : "Je réunirai toutes les nations vers Jérusalem, pour le combat etc" (Zacharie 14:2) et ceux-ci : "Les rois de la terre se dressent, les souverains se liguent ensemble contre YHWH et contre son messie" (Psaume 2:2).

Tome II p. 156, Zohar I, p. 119a
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