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EAN : 9782910867546
64 pages
Tartamudo (24/11/2016)
2.64/5   7 notes
Résumé :
Jumièges, berceau du premier tueur en série de l'histoire.
La ville et sa fameuse abbaye sont le cadre romanesque d'un projet de thriller en bande dessinée. Jumièges, été 1224. Le duché de Normandie est le théâtre d'une série de meurtres barbares.
Le jeune Davian est ravagé de chagrin. Est-ce une bête sauvage, un fou furieux, un soldat anglais en exil qui a ainsi torturé la belle Blanche ? Et si la célèbre abbaye portait les traces du premier tueur e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai découvert les éditions Tartamudo grace à leur participation à la masse critique et je les remercie de leur envoi le veille de Noël pour ce cadeau.
C'est l'histoire d'un jeune homme habitant la ville de Jumièges. Il partage son temps entre la forge de son oncle et le scriptorium de l'abbaye où frère Théodémar lui fait partager son savoir. Savoir qui semble bien plaire à la fille du Chatelain de Jumièges, mais bientôt celle-ci est retrouvé morte.

J'ai été un peu déçu de cette lecture. Les bonnes idées de départ, pouvant faire naitre un bon thriller, sont malheureusement pas poussées suffisamment à fond. le scénario est très brouillon, mal ficelé. Et plus on avance dans l'histoire plus les manquements sont évidents. Tout ce termine alors qu'on a eu aucune explications, que les auteurs ont balancés des personnages sans les introduire ni les développer. Bref à la fin plus rien ne va...
Niveau du texte les auteurs on pris le parti d'introduire un parlé un peu moyenageux mais c'est surement pas très bien dosé car ça donne des dialogues assez lourds. A moins qu'ils ne soient tout simplement trop creux.
Malheureusement les dessins ne rehaussent pas l'ensemble. Ils manquent de finesse, de précisions. Les couleurs sont ternes. Et j'ai été très déçu par Jumièges. Habitant pas loin je connais bien les ruines de l'abbaye, ses tours blanches qui se dressent encore en bordure de Seine. J'espérais retrouver dans cet ouvrage la beauté de ce devait être ce bâtiment à l'époque de sa grande splendeur. Je n'ai eu le droit qu'à une case assez nulle page 6... déception totale...
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Hiver 12016 : les Anglais ravagent un village français et un jeune garçon assiste au massacre de sa famille. 1224, à Jumièges en Normandie, les beaux jours sont entachés de meurtres terribles : des jeunes filles sont assassinées et leur cadavre sont mis en scène dans la ville. Davian, le jeune garçon rescapé, est devenu un jeune homme fort et charmant qui travaille dans la forge de son oncle. Quand il en a le temps, il étudie la médecine à l’abbaye avec le frère Théodémar. Davian et le moine décident de partir sur les traces du fou sanguinaire responsable des atrocités qui ensanglantent la ville, puis Paris, Tours et Rocamadour. Le meurtrier semble à la fois les devancer et les poursuivre. « Je pense qu’il se joue de nous comme il se jouerait avec des insectes qu’on écrase. » Et il laisse des extraits de l’Apocalypse de Jean sur les cadavres qu’il abandonne derrière lui. Alors que Davian se rapproche de plus en plus du criminel, le passé de Théodémar refait surface. Qui est coupable ? Qui est innocent ? Et qui paiera pour tous ces crimes ?

J’attendais beaucoup de cette bande dessinée sur fond historique à l’époque médiévale. Bon, soyons clair : j’ai détesté ! Le dessin est tout à fait agréable à regarder, l’intrigue est intéressante et plutôt bien menée en dépit d’une conclusion en eau de boudin assez prévisible. Alors bon, qu’est-ce qui coince ? LES DIALOGUES ! Et pour que j’utilise des capitales dans une chronique, il faut que ce soit énorme. Vindiou de vindiou, ce n’est pas possible de faire parler les gens comme ça, en tout cas plus en 2016 (date de parution de la BD) ! Je n’admets pas un seul instant que le petit forgeron du village et tous les autres gugusses s’expriment de manière aussi ampoulée. C’est cliché et vraiment agaçant : au Moyen-Âge, tout le monde parlait vraiment de cette façon ? Mouais… Vous voulez un exemple ? Si vous y tenez… « Ma douce, ma mie, me voilà. / Les heures sont trop lourdes quand je ne suis pas à tes côtés mon amour. Je les compte en maudissant le temps de se faire si cruel à mon égard. / Suis-moi et je te promets de me faire pardonner et de rattraper ce temps furibond qui te semble si long à l'égard de mes étreintes que tu aimes tant. »

Cette bande dessinée a pu voir le jour grâce à un financement participatif, moyen de plus en plus en vogue pour produire des projets refusés par les voies traditionnelles. Parfois, si certains projets sont refusés, c’est qu’ils ne sont pas aboutis. Malheureusement, je pense que c’est le cas pour cet ouvrage.
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Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Tartamudo ainsi que Babélio pour l'envoi de ce titre dans le cadre de la dernière Masse Critique Spécial BD. Malheureusement, je dois avouer, à mon plus grand regret, que je n'ai pas été séduite par cet ouvrage.

L'histoire, d'abord, y est pour quelque chose. Nous sommes en France, au 13ème siècle, et nous suivons le jeune Davian qui, lorsqu'il était enfant, a assisté à une scène atroce (qui, d'ailleurs, n'est pas sans rappeler le début du Jeanne d'Arc de Luc Besson). Une fois devenu adulte, il rencontre la belle Blanche et souhaite l'épouser, malheureusement la jeune femme se fait assassiner une nuit. Davian jure de trouver le responsable et parcourt le pays pour mener son enquête. Mais bizarre, les meurtres se poursuivent, comme si l'assassin était sur ses traces. Voilà pour le petit résumé rapide de l'histoire.

Les gens qui ont l'habitude de lire mes critiques le savent probablement déjà, je suis une historienne dans l'âme et j'aime bien toutes les histoires un peu légendaires comme celle de la bête du Gévaudan à laquelle cette BD pourrait faire penser. Aussi, à la lecture de la 4ème de couverture, je n'ai pas tellement hésité, je me suis dit que cela pourrait me plaire. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Rapidement, on se rend compte que quelque chose cloche et la chute est sans surprise pour le coup. On la pressentait depuis quelques temps déjà. le problème, avec cette histoire, c'est que tout va trop vite et semble convenu d'avance. Autant l'avancée de l'enquête, tout ça, pourrait être intéressant. Autant sa résolution est presque brutale et manque de subtilité. J'aurais aimé être surprise. Voilà pour le fond.

Ca aurait éventuellement pu passer si la forme avait été plus séduisante, mais non, elle non plus ne m'a pas vraiment plu. Les dessins ne sont vraiment du genre que j'aime, trop brouillons à mon goût et plutôt inégaux. L'expression des visages m'a parut difficile à décrypter, voire même totalement négligée. Et le texte, mon dieu… était-il besoin de faire parler les personnages de la sorte ? Alors certes, ça fait plus « époque » (encore que c'est franchement discutable (vive les clichés), d'autant que nos personnages ne sont pas forcément tous issus de la haute société...), mais sincèrement… moi j'ai du mal à entrer dans une BD où il y a des mots (dont je comprends le sens quand même) qui ne sont plus utilisés depuis… pfiou, au moins tout cela. Sans compter que cela lui donne un caractère pompeux et surfait. Et quelle idée, bon sang, de ne pas nous mettre l'extrait de la chanson de Roland en français ? Ok, ce n'est qu'un détail, mais dans une BD où on a déjà du mal à entrer à cause d'un niveau de langue trop décalé, cela n'arrange rien.

Pour conclure, je suis vraiment désolée, mais je n'ai pas aimé.
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Une lecture plutôt décevante.
Je connais Jumièges, et je m'attendais à ce que l'historie prenne place là-bas et que ce soit l'occasion de découvrir quelques secrets d'Histoire, ou bien même de voir l'endroit représenté en BD. Au final l'histoire ne s'y déroule presque pas, et la bête de Jumièges devient presque la bête de partout en France sauf Jumièges !
Je n'ai pas trop aimé le dessin. Les traits des personnages sont assez grossiers, les couleurs pas forcément très bien maîtrisées.
Le scénario commençait bien, mais au fur et à mesure l'histoire avance sans donner d'explications, en introduisant de nouveaux personnages qui apparaissent seulement sur quelques pages, puis disparaissent sans qu'on sache vraiment en quoi ils sont liés à Théodémar. Même à la toute fin le lecteur n'a pas le droit à une réelle explication.
L'utilisation du vieux français est originale, mais on retrouve souvent les mêmes expressions, et il aurait été intéressant, pour toucher un plus large public par exemple, de mettre la traduction avec des petites astérisques. J'imagine que cela peut rebuter pas mal de lecteurs.

Si comme moi vous êtes tentés parce que vous êtes Normands, ou que vous connaissez Jumièges, il vaut mieux passer votre chemin, vous seriez probablement déçus...
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critiques presse (2)
ActuaBD
10 avril 2017
Un haletant thriller dans un Moyen-âge obscurantiste, sur la piste du premier tueur en série de l’Histoire.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BulledEncre
15 décembre 2016
Sur la piste du premier tueur en série de l’Histoire, une BD-Thriller-Médievale Captivante.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
-Ma douce, ma mie, me voilà.
-Les heures sont trop lourdes quand je ne suis pas à tes côtés mon amour. Je les compte en maudissant le temps de se faire si cruel à mon égard.
-Suis-moi et je te promets de me faire pardonner et de rattraper ce temps furibond qui te semble si long à l'égard de mes étreintes que tu aimes tant. Posons nous au pied de ce large chêne ombragé.
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« Je pense qu’il se joue de nous comme il se jouerait avec des insectes qu’on écrase. »
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