Aïe, aïe, aïe… avec Charles VI, le royaume de France va bien mal. le monarque déclenche des crises de folie à répétition à compter de son coup de chaleur en forêt du Mans en août 1392. Sa femme, Isabeau de Bavière, navigue entre son beau-frère Louis duc d'Orléans et le camp bourguignon, représenté par Philippe le Hardi, puis Jean sans peur.
Louis d'Orléans est assassiné à l'instigation de Philippe le Hardi, avant que ce ne soit l'entourage du dauphin Charles qui ne tue le duc de Bourgogne. Une défaite majeure contre les Anglais plus tard (Azincourt, 1415), voilà le roi fou et son épouse qui déshéritent leur fils au profit du roi d'Angleterre Henry V par le traité de Troyes (1420). On croirait le scénario d'une série télévisée…
Et quand tout va mal pour le petit roi de Bourges, Charles VII, voilà qu'une bergère lorraine ramène l'espoir. L'histoire contée dans la seconde partie du fascicule Larousse est en tout point conforme à la version officielle de la vie de Jeanne d'Arc. L'imagination des écrivains et de quelques historiens amateurs de débats sans fin a conduit à envisager d'autres explications.
Les dessins des deux parties sont agréables, avec un petit plus pour la partie sur
Jeanne d'Arc signée de Victor de la Fuente, assez sombre, et pas avare de scènes de foules. Rétrospectivement de la Fuente, auteur par ailleurs d'une excellente BD western, Sunday, a apporté une vraie connotation BD à plusieurs tomes de l'Histoire de France en bandes dessinées.