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EAN : 9782931137017
153 pages
Accro éditions (24/06/2021)
3.5/5   6 notes
Résumé :
Entre le tourbillon de la ville, le bleu de la mer et le camp de réfugiés misérable, la peur, l’abandon, la tendresse, la vanité et la haine galvanisent ce texte sensuel, rythmé comme un polar et empreint d’humanité.


Dans un camp de migrants aux abords de Casablanca, une fillette disparaît. Chicha, une flic qui n’a pas froid aux yeux, est chargée de l’affaire. Colette, une journaliste parisienne venue enquêter sur la politiqu... >Voir plus
Que lire après Casablanca : Chicha, Esther, Colette et les autresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Malgré son petit nombre de pages, j'ai eu de la difficulté à lire ce roman mi-policier, mi-études sociales !

Comme le titre l'indique, l'histoire se déroule à Casablanca. Les chapitres alternent les protagonistes. Chicha est une jeune policière amoureuse de son supérieur, homme instable.

Colette est une journaliste française installée à Casablanca pour le compte de l'AFP et Esther est une réfugiée éthiopienne, magnifique et fière qui se déclare arrière-arrière-petite-fille d'Arthur Rimbaud !

Tous ces personnages vont se croiser autour du camp de réfugiés de Bouskara où une petite fille des alentours a disparu puis retrouvée morte.

Là où tout devient compliquer pour suivre l'histoire c'est qu'elle part dans tous les sens au gré des personnages, de leurs pensées et leurs souvenirs, sans savoir franchement si ça a quelque chose à voir avec l'enquête mais l'enquête elle-même est-elle importante du coup ?

Au final plein de choses sont effleurées qui auraient mérité d'être approfondies ne serait-ce que pour la compréhension ! S'il me reste en mémoire ça sera pour ce côté décousu, au final déstabilisant !

#CasablancaChichaEstherColetteetlesautres #NetGalleyFrance

Challenge RIQUIQUI 2021
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"Il faut être absolument moderne", ces mots jaillis de l'esprit de Rimbaud hantent le roman à la manière d'un chant lointain mais certain.
Casablanca, des femmes dans la lumière, Chicha flic et amoureuse, Esther Éthiopienne ambitieuse et migrante subsaharienne et trop belle et peut-être de la famille d'Arthur à Aden, Colette journaliste et aussi un peu l'auteur, Nada jeune et déjà vieille, et quelques hommes au second plan, des autres, ces autres qui tirent le monde vers le bas, vers l'anti-moderne.
L'écriture grince, les mots sont à la fois banals et bancals, l'ambivalence s'insinue en toute chose, situations, sentiments, profondeurs et malaises.
Très belle découverte dans le cadre de Masse Critique, un grand merci aux éditions Accro et de la Croisée de Chemins.
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Plongée dans la ville de Casablanca, l'histoire se dédouble en alternant le point de vue de Chicha, lieutenant de police s'occupant de la prise en charge des migrants qui arrivent dans les camps, et Colette, journaliste française venue écrire sur la situation casablancaise des réfugiés. Alors que Chicha traverse une période compliqué dans sa relation avec son supérieur le capitaine Abe Slaoui, la disparition d'une petite fille de trois ans au bord du camp des réfugiés vient bouleverser le Royaume entier.
L'enquête ébranle et émeut tout Casablanca. Très vite les accusations se portent sur les réfugiés et en particuliers Esther, une jeune éthiopienne prétendue descendante du poète Arthur Rimbaud. D'une extrême beauté, elle est jalousée par beaucoup, ainsi que par Chicha, malgré elle, quand elle voit son amant fasciné par cette beauté. Mais Esther clame son innocence, elle n'a qu'un objectif, pouvoir enfin partir du camp et réussir sa vie en devenant célèbre.
Ce roman entremêle les voix de ces trois femmes, celle d'Esther à travers Chicha, cette dernière et Colette qui cherche les mystères que détient la ville de Casablanca. J'ai aimé lire ce roman qui est court et se lit vite. J'aime notamment l'aspect policier du roman, étant une fervente adoratrice du genre. On est immergé dans la réalité casablancaise mise en parallèle par Colette avec le film éponyme. Les deux perceptions des protagonistes nous offrent une vision complète de la ville, et pas seulement idéalisée.
J'ai passé un très bon moment à la lecture de ce livre!
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L'histoire débute à Casablanca où des femmes migrantes sont menées dans un camp. La disparition d'une enfant de 4 ans cristallise toutes les attentions de divers protagonistes, la maman de la disparue, une migrante noire africaine d'une grande beauté, une policière et un policier marocain, une journaliste française. Cela permet d'évoquer les conditions de vie dans un camp de réfugié, la vie des femmes dans un Casa entre modernité et tradition, la relation homme femme entre amour soumission et intimidation… Tout cela nous est rapporté selon le point de vue et les cultures tantôt de la policière marocaine, tantôt de la journaliste française. La construction est attrayante. J'ai aussi été intéressée de me retrouver confidente, recueillant les états d'âme et les doutes de ces femmes si différentes mais j'ai eu vraiment du mal à m'habituer au style, à l'écriture ainsi qu'à des ruptures dans la narration qui brouillaient ma compréhension. J'ai terminé cet ouvrage car je l'ai reçu dans le cadre de la masse-critique et voulais en faire une critique objectivée. Il n'est pas certain que je serais allée au bout sans ce challenge. Pourtant je ne regrette pas d'avoir passé un peu de temps à lire ces 150 pages !
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Intrigue policière au coeur de Casablanca.
La petite Najia, âgée de 3 ans, a disparu près d'un camp de migrants casablancais. Chicha, la flic, dont le capitaine Abe Slaoui, est son amant, enquête. Tous deux vont croiser la route d'Esther, qui se targue d'être l'arrière-arrière petite fille du grand poète Arthur Rimbaud. D'une beauté époustouflante, elle est jalousée par la moitié du camp de migrants, qui l'accuse d'être certainement liée à la disparition voire au meurtre de la petite. Colette, journaliste française fraîchement installée dans la capitale économique du Royaume depuis quelques mois, soupçonne, quant à elle, la mère, Nada, jeune veuve de 24 ans.
Mais au delà de l'enquête, le roman aborde bien des sujets existentiels à travers, par exemple, Abe le pervers narcissique, Chicha femme flic marocaine, sous l'emprise de Abe mais qui se défend d'être une femme libre, Colette avec son regard français sur cette ville qui la fascine et qu'elle essaie de juger en toute objectivité, Esther, femme noire qui a tout perdu mais qui est pleine d'ambition. Et bien sur Casablanca, mythique, frénétique, historique, dans ces artères bas le rythme d'un pouls où tout est possible et surtout où tout se joue à quitte ou double, l'amour comme la misère.
Un voyage de 175 pages, un bon moment de lecture !
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le message du Pendu est clair. Il est le 12ème arcane majeur, il est très puissant, tu sais. Il veut te faire comprendre que tu ne tiens plus ton existence en main, ta vie t'échappe, tu ne la maîtrises plus. Ce qu'il veut te dire, c'est de faire attention à cette torpeur qui te prive de la moindre volonté. Fais attention, ma Chicha, j'ai l'impression que tu n'es plus qu'une spectatrice de toi-même et le spectacle, il se déroule tout entier sans toi.
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Rick Blaine-Humphrey Bogart et bien une figure qui pourrait ressembler à s'y méprendre au Casablancais d'aujourd'hui. Capable de "jouer le jeu", de se perdre dans sa propre ville, de calquer ses pas sur les travers de la rébellion. Dans ce contexte de cinéma, Casablanca est un art, un labyrinthe, qui invite son citoyen flâneur à la rencontre des autres et de la connaissance.
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Le truc inouï, c'est cette étrange douceur de ceux qui n'ont rien, le seul vrai miracle sans cesse renouvelé sur les trottoirs de Casablanca.
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- Allez, viens… je t'ai préparé un thé. C'est dommage d'être dans un tel état d'anxiété. ça te fera mourir sans savoir que tu n'étais pas malade.
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Tous les hommes sont des chiens et ceux qui ne sont pas des chiens ne sont pas des hommes.
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