Cyril MoranaEric Oudin/5
2 notes
Résumé :
Des présocratiques à Saint-Augustin, ce guide retrace l'histoire de la philosophie antique à travers ses courants se philosophent ses concepts et ses références. Jalonné de citations, chaque chapitre est consacré un penseur ou une école et constitue une introduction interactive aux grands textes. Structuré et efficace son approche transmet :
- le contexte historique des penseurs.
- Leur thèse dans ses grandes lignes.
- ses aspects majeurs.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Passionnée par les philosophes Grecs et Romains depuis peu, mais un peu perdue parmi leur grand nombre, je recherchais depuis un moment un support pouvant m'éclairer sur cette dense et foisonnante période, cet ouvrage a été une excellente solution ! J'ai trouvé dans ma bibliothèque locale cet excellent petit ouvrage qui retrace de façon claire et pédagogique les principaux courants de la philosophie antique.
Il y a environs 10 chapitres, les quatre premiers (avec l'introduction) sont consacrés à Socrate, Platon et Aristote, ensuite les suivants ont pour thème un courant spécifique ; stoïcisme, épicurisme, cynisme, et enfin on termine sur Plotin et Saint-Augustin.
Tous les chapitres sont donc à la fois fourni mais pas trop long, on a l'essentiel et les principales idées de chaque courant ou philosophe, c'est expliqué de façon claire, avec des remises en contexte historiques, des repères chronologiques et même à la fin de chaque partie une petite liste d'ouvrages conseillés en lien avec le sujet pour approfondir si on le souhaite.
Bref, très très bon ouvrage de vulgarisation sur la philosophie antique qui permet d'en apprendre ou réapprendre beaucoup !
Il y a environs 10 chapitres, les quatre premiers (avec l'introduction) sont consacrés à Socrate, Platon et Aristote, ensuite les suivants ont pour thème un courant spécifique ; stoïcisme, épicurisme, cynisme, et enfin on termine sur Plotin et Saint-Augustin.
Tous les chapitres sont donc à la fois fourni mais pas trop long, on a l'essentiel et les principales idées de chaque courant ou philosophe, c'est expliqué de façon claire, avec des remises en contexte historiques, des repères chronologiques et même à la fin de chaque partie une petite liste d'ouvrages conseillés en lien avec le sujet pour approfondir si on le souhaite.
Bref, très très bon ouvrage de vulgarisation sur la philosophie antique qui permet d'en apprendre ou réapprendre beaucoup !
Citations et extraits (6)
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La vie sociale suppose des règles, ces règles font l’objet d’une éthique. De très nombreux fragments attribués à Démocrite nous sont parvenus sur le sujet, mais un certain nombre d’entre eux sont douteux. Ce que l’on peut en dire avec certitude, c’est que l’euthymie (tranquillité de l’âme) est le concept fondamental de l’éthique démocritéenne. Démocrite la définit ainsi :
« La sérénité et l’équilibre que connaît durablement l’âme qui n’est troublée par aucune peur, aucune superstition ni aucune autre passion. »
Diels-Kranz, Fragments des présocratiques, Démocrite A 1
« La sérénité et l’équilibre que connaît durablement l’âme qui n’est troublée par aucune peur, aucune superstition ni aucune autre passion. »
Diels-Kranz, Fragments des présocratiques, Démocrite A 1
Dans ce monde-ci, l’apparition de la vie et de la civilisation n’est jamais qu’un accident du mouvement des atomes dans le vide. Dans le tourbillon cosmique, un agencement s’est peu à peu mécaniquement organisé, où les éléments semblables se sont rejoints :
« Démocrite dit que les animaux se rassemblent avec des animaux de même espèce, comme les colombes avec les colombes, les grues avec les grues, et il en va de même des autres animaux dépourvus de raison. »
Diels-Kranz, Fragments des présocratiques, Démocrite B 164
« Démocrite dit que les animaux se rassemblent avec des animaux de même espèce, comme les colombes avec les colombes, les grues avec les grues, et il en va de même des autres animaux dépourvus de raison. »
Diels-Kranz, Fragments des présocratiques, Démocrite B 164
Anaxagore est le premier philosophe à avoir pensé qu’il puisse y avoir une intelligence à l’oeuvre dans l’univers, une intelligence abstraite, supérieure ou plutôt distincte des dieux, dont les passions semblent très humaines. Quelle est cette intelligence ? Elle est infinie et, donc, présente à travers l’univers tout entier. Cependant, elle est également indépendante de l’univers, puisqu’elle en est le principe, et ne se mêle donc pas à la composition des choses. Elle met le monde en mouvement, elle l’ordonne et l’arrange. Tout esprit participe d’elle. Tout procède d’elle. On ne sait si elle se fixe un but, mais il faut croire qu’elle est ce qui meut le monde par un enchaînement d’effets mécaniques.
Ce n’est pas directement sur le territoire de Grèce mais sur un rivage de l’Asie Mineure colonisée par les Grecs, l’Ionie, que les premiers « philosophes », les premiers initiateurs de la philosophie, donnent l’exemple. On les nomme « physiologues », du grec physis (la nature) et logos (la science, le discours sur…). L’école ionienne est notamment basée dans la ville de Milet. Elle compte en particulier Thalès, Anaximandre et Anaximène en son sein.
Le principe est ce qui vient en premier, la cause première. Le principe commande ainsi le développement de ce dont il est principe et que l’on nomme « conséquence ». Remonter au principe, c’est se donner le moyen d’expliquer, de rendre raison de ce qui découle de lui. Les Grecs le nomment archè, les Romains, principium.
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