rès bel ouvrage, autant par la couverture, par le soin apporté à la mise en pages que par le format poche (il tient réellement dans une poche !). J'avais déjà apprécié le travail des éditions NC avec l'excellent
La folie Giovanna d'
Elise Galpérine (sur lequel vous pouvez toujours vous jeter même si vous avez raté mon billet qui lui est consacré -même si ce n'est pas une preuve de fidélité, ça, n'est-il pas ?-, c'est un conseil d'ami, vous ne le regretterez pas !) ; je note donc avec grand plaisir qu'elles continuent dans le bel objet.
Dois-je l'avouer ici ? A ma grande honte, dans ma grande inculture et aussi loin que remontent mes souvenirs, je n'ai jamais lu
Paul Morand. C'est désormais chose faite, et si je n'ai pas vraiment adhéré à tous les textes, je me dois de dire que l'écriture, classique est agréable et permet une lecture aisée, parfois drôle de ces textes consacrés à la chasse à courre anglaise, le yachting, la langue ou encore
Oscar Wilde, entre autres. Trois d'entre eux ont particulièrement retenu mon attention :
- Fox-Hunting, qui ouvre le livre en parlant de la chasse à courre (ou plutôt chasse au renard) en Angleterre : décalé, un peu vieillot (old-school), mais charmant.
- Quand la France et l'Angleterre font leurs comptes : sur les interactions entre les deux pays, les deux cultures. Ou comment elles se sont mutuellement et consécutivement enrichies l'une et l'autre notamment grâce aux mots, dans un sens comme dans l'autre.
- Souvenirs d'
Oscar Wilde, qui clôt l'ouvrage et qui raconte les relations difficiles de ce grand écrivain avec son pays d'origine et son attrait pour la France.
Conclusion : lisez ou relisez
Paul Morand (1888-1976), oublié sans doute. Faites fi de ces accointances avec le régime de Vichy ; il a été réhabilité et élu à
L Académie Française en 1968.
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