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Critique de AlouquaLecture


En débutant ma lecture, je ne m'attendais pas à rire autant, une véritable bouffée d'oxygène que de découvrir « Les colocs ». Pour ne rien gâcher, l'histoire se passe chez moi en Belgique, c'est un fait assez rare que pour que je le souligne 🙂

« Les colocs » c'est quoi ?

Eh bien c'est l'histoire d'une amitié sincère qui ne commence pas franchement terrible. Cassandre et Alden sont plus souvent à se chamailler qu'autre chose, un peu comme si cela leur était nécessaire de la faire. Jusqu'au jour où l'un aura besoin de l'autre, et vice-versa. En vivant ensemble, ils vont devoir, au départ, réussir à se supporter, à s'apprivoiser. Elle est fêtarde, lui pas trop. Elle ne fout pas grand chose pour ses cours, lui est à fond dedans.

On pourrait croire que c'est mission impossible, qu'ils ne finiront que par s'étriper. Les jours passent, les chamailleries ne cessent pas, mais elles changent, elles finissent par créer un besoin entre eux, le besoin d'asticoter l'autre. Malgré tout ils finiront bien par au moins se supporter. Ils vont mettre en place un système de règles, chacun d'eux avec les siennes, mais toujours des règles lancées comme des petites piques, des piqûres de rappels.

Cassandre est une fille insupportable, je ne pense pas que moi j'aurais pû supporter de vivre sous le même toît durant des mois. Mais elle est autre chose que cette facade, si on prend la peine de creuser un peu, lorsque la carapace s'éffrite un peu, on découvre qu'elle est en souffrance, que ce soit vis-à-vis de son histoire avec Marvin, ou encore sous l'ampleur que prend son détâchement face au cours, mais également vis-à-vis de sa propre famille que ce soit ses parents ou sa petite soeur âge de 5 ans.

De son côté, Alden est un jeune homme relativement ouvert, bien que cela ne se voit pas dès le départ de leur colocation, mais lui aussi cache une certaine souffrance. Pour lui, derrière le mur, c'est des soucis aves ses parents, avec les filles, ou du moins avec les relations garçons/filles. Par moment on a envie de le cajoler, par d'autres de l'étriper pour qu'il passe à autre chose. Son échappatoire, c'est la peinture.

Quand à la photo de couverture, elle représente tellement bien le duo de choc Alden/Cassandre.

Pour moi « Les colocs », c'est une aventure que je relirai sans hésiter lorsque j'ai un coup de mou, que j'ai envie d'une lecture qui me permettra de me donner la pêche.
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