Citations sur Il était une fois des poésies et des toiles (17)
CE QU'IL FAUDRAIT
Avoir toujours un peu de rêverie,
De douceur et d'enfance dans ses bagages,
Quel que soit l'âge.
Garder la tête dans les étoiles
Pour avoir le moral au firmament.
Attraper au vol
Tous les oiseaux de mauvais augures
Pour leur tordre le cou.
Ne pas porter de masque
Pour ne pas se voiler la face.
Laisser pourrir
Le fruit de nos peurs.
Porter ses stigmates
Comme autant de médailles.
Ouvrir son âme
Au son de la vie.
(ce poème je le dédis spécialement à un Chat-rmant ami
avec qui il m'arrive de regarder les étoiles et de danser
sous la lune , il se reconnaîtra)
CHA .... TCHA ... TCHAT
Chat, grain à moudre pour le dissoudre.
Chat rue dans les brancards.
Chat arrête son chat.
Chat teigne prend un marron.
Chat rouille avec ses doigts.
Chat, rançonné pour du blé.
Chat pitre divise.
Chat leurre la nuit.
Chat viré de bonne heure.
Chat fouine ce matin.
Chat relatant des balivernes.
Chat lange ? Un défi !
Chat pompette.
Chat scie l'encadrement.
Chat très casse-couille.
Chat cale devant un rosbeef.
Chat loupe la barque.
Chat viré de l'esquif.
Chat teint auburn.
Chat, arme fatale.
Chat rit, varie, tout au long de sa vie.
Chat, l'heureux ami.
IL ÉTAIT UNE FOIS LE MONDE D’AUJOURD’HUI
Il était une fois le monde d’aujourd’hui
Un monde où les poupées chiffonnées
Sont interdites de papier glacé,
Où les cavaliers de cœur
Ne sont plus que des leurres,
Où les nouveaux magiciens
Tiennent des bistouris entre leurs mains..
Car pour être dans la norme
Il faut être conforme.
Et les princesses au bois dormant,
Se sont éveillées
Dans ce monde désenchanté.
Et leurs illusions se sont fanées,
Comme l’époque de leurs premiers baisers.
Car les princes charmants
Ne sont plus ceux d’antan.
Il était une fois le monde d’aujourd’hui,
Un monde où pour communiquer
Il faut savoir surfer,
Où l’on porte au firmament
Tous les faux-semblants,
Où l’on devient tributaire
D’amours éphémères.
Car pour un « oui » ou pour un « non »
On remet tout en question
Et les princesses d’aujourd’hui
Se sont transformées
En Barbie déchaînées.
Tout est dans la démesure
Et il n’y a plus droit à l’usure.
Les codes se sont inversés
Et « aimer » est devenu « consommer ».
Il était une fois le monde d’aujourd’hui,
Un monde sans à priori
Sur les sens interdits,
Où les chevaliers d’autrefois
Ne règnent plus en roi.
Ils se sont fait remplacer
Par des figures imposées,
Qui tour à tour tombent et s’abattent
Comme des châteaux de cartes.
Et les princesses d’autrefois
Sont devenues sans foi ni loi.
Elles marchent main dans la main
Avec les princes de demain.
Tout est désormais autorisé.
Mais gare à la moindre éraflure
Pour faire la une des couvertures.
Il était une fois le monde d’aujourd’hui,
Un monde où les contes de fées
Se sont évaporés
LE REVE
Se plonger dans les bras de Morphée.
Les paupières fermées
Le rêve est à portée.
Ouvrir alors la porte
A sa singularité propre.
Et pour que le rêve prenne vie
Il lui faut des appuis :
Des souvenirs,
Des envies,
Des joies,
Des peines,
Des soucis.
L'inconscient aussi
Est de la partie.
L'imagination se joint ensuite à la fête,
Et de main de maître
Avec un esprit retors
Fait subir des sorts
Plus ou moins exagérés
A toutes ces pensées.
Le rêve choisit alors sa partition.
"La vie est un mystère.
Le temps est éphémère.
Tout ce qui nous dépasse
Remonte un jour à la surface.
[...] La vie est un combat
Le temps y fait sa loi."
(Extrait du poème "Le temps bat la mesure")
L'ÉCRITURE
Sur une feuille, je couche mon imaginaire.
Sur le papier, je relève tous les défis de la terre.
Je n'abaisse jamais ma garde.
Je monte en gamme
Et sur mes grands chevaux,
Pour partir au galop
Vers mes univers ;
Et y briser tous les plafonds de verre.
Sous ma plume, les mots ruissèlent
Et sèment le vent.
Et les mirages se font visages
Pour donner vie à mes personnages.
PEINE PERDUE
J'envoie des bouteilles à la mer,
Des messages à ciel ouvert,
Sans véritables destinataires.
Un peu comme une prière
Qui attendrait un miracle
Pour éviter la débâcle.
Mais peine perdue,
Car toutes illusions confondues
La vie ne me renvoie
Que l'écho de ma voix.
"[...] Je vis ma vie à l'imparfait.
L'éternelles insatisfaite du présent,
Je voudrais remonter le temps,
Pour retrouver le monde enchanté
De mes jeunes années ;
Et remettre le compteur à zéro
Pour effacer tous mes maux."
(Extrait du poème "A la faveur de la nuit")
PEINE PERDUE
J'envoie des bouteilles à la mer
Des messages à ciel ouvert,
Sans véritables destinataires.
Un peu comme une prière
Qui attendrait un miracle
Pour éviter la débâcle.
Mais peine perdue,
Car toutes illusions confondues
La vie ne me renvoie
Que l'écho de ma voix.
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MES ÂMES
Mon âme pure,
Détentrice de mes blessures.
Mon âme perdue,
Détentrice de mes abus.
Mon âme basse,
Détentrice de mes disgrâces.
Mon âme vénale,
Détentrice de mes scandales.
Ma grande âme,
Détentrice de mes drames.
Mon âme noire,
Détentrice de désespoir.
Mon âme forte,
Détentrice de mille cohortes.
Mon âme damnée,
Détentrice de mes péchés.
Mon âme sœur,
Détentrice de mes bonheurs.
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