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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Le Roi est mort, vive le Roi ! » ... L'on se presse, l'on s'agite dans les couloirs du royaume pour assister au sacre de la nouvelle reine, Tilda. Ducs, barons et autres seigneurs ont tous répondu à l'appel. Même le seigneur Tankred et son protégé Bertil, pourtant forcés à l'exil par Loys de Vaudémont. En coulisse, la future reine Tilda se rend bien compte que son royaume est au plus mal, les terres sont moins fécondes, les caisses se vident, le peuple a faim. Qui plus est, le seigneur Ulrik veut doubler les impôts. Une mesure que Tilda réfute aussitôt. Elle songe déjà aux nouvelles mesures... Malheureusement, derrière son dos, l'on fomente. Sa propre mère, de Vaudémont et tous les vassaux du royaume ont fait serment d'allégeance à son jeune frère. Ce dernier ne tarde d'ailleurs pas à exiger son exil sur l'île de Malefosse. Bientôt sauvée par Tankred et Bertil, elle pourra compter sur leur soutien pour récupérer son royaume...


Cyril Pedrosa et Roxanne Moreil nous plongent dans un conte médiéval captivant, riche, épique, parfois onirique. Rejetée du trône qui lui était pourtant promis, Tilda va tenter, avec l'aide et le soutien du seigneur Tankred et de Bertil, de reconquérir le trône. Évidemment, bien des obstacles, des événements inattendus, des personnages peu fiables, des traîtres vont s'interposer pour mener à bien son dessein. C'est un long et passionnant voyage qui attend ces valeureux et attachants personnages. Voilà une oeuvre foisonnante, aussi bien sur le fond que sur la forme. Car, graphiquement, Cyril Pedrosa fait montre d'une prouesse inégalée. Quelle imagination et quelle magie se dégage de ces pages ! Variant sa palette de couleurs, ses ambiances, son trait parfois, ses jeux de lumière, l'auteur nous plonge dans des décors magnifiques. Ses doubles pleines pages sont sublimes.
Un album maîtrisé et d'une grande imagination...
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Les éditions Dupuis sortent dans leur prestigieuse collection Aire Libre dédiée aux « romans graphiques » les 232 pages du tome 1 de "L'Âge d'Or" qui bénéficie d'un gros tirage et d'une bonne couverture médiatique (avec par exemple une prépublication estivale en partenariat avec France Inter). Pourtant, et cela arrive de temps en temps, j'ai le plus grand mal à me positionner : d'un côté on a une avalanche de critiques presse dithyrambiques assez suspectes qui parlent d'un chef-d’œuvre incontournable en des termes trop semblables pour ne avoir été piochés dans une interview promotionnelle voire un communiqué éditorial, d'un autre côté le résultat de Cyril Pedrosa et Roxanne Moreil est impressionnant de travail et de talent ici mis au service d'un projet frais qui respire la bonne volonté et la bonne humeur...
Entre crépuscule du Moyen-Âge et aube de la Renaissance c'est après une longue fin de règne qu'on assiste à un « le vieux roi Rohan est mort, donc vive la jeune reine Tilda ! »... Sauf que Tilda est prématurément victime d'un énième game of thrones (attention un traître peut ne cacher un autre, puis un autre, et encore un autre), et elle échappe à l'exil pour se retrouver en cavale avec Tankred le vieux chevalier idéaliste d'origine nobiliaire et Bertil le jeune page pragmatique d'origine roturière. Ils partent tous ensemble vers la Péninsule retrouver le Seigneur Alabaret, fidèle parmi les fidèles de son père qui devait lui confier un important secret. La Forêt d'Aumale, le Phalanstère des moniales féministes, le manoir déserté d'Albaret, le Grand Soir de la Cité d'Ohman : on suit donc le schéma archétypal de la Quête du Héros aux mille et un visages, et la Team Tilda parcourt le royaume pour découvrir que ce n'est pas une révolte mais la révolution (et tout le monde est à la recherche d'un fabuleux trésor pour conquérir le pouvoir, le conserver ou le retrouver)... Qui est Abigaëlle l’abbesse anarchiste ? Qui est Hellier le Tabellion l'âme de la révolution ? Pourquoi Bertil et Tankred s’éloignent-ils l'un de l'autre alors que les événements font rejoindre leurs idéaux ? Pourquoi Tilda victime de visions, de transes et de stigmates renonce-t-elle à ses idées de changements et de réformes pour adopter le conservatisme de ceux qui lui ont tout prix ? Quelle est cette légende de l'Âge d'Or qui parle d'une époque où tous les homme étaient égaux et où il n'y avait ni serviteurs ni seigneurs, ni exploités ni exploiteurs ? Et quelle est cette Boîte de Pandore qui suscite le toutes les convoitises des homines crevarices : voudraient-ils s'emparer de l'Espoir pour tous nous amener et dans les ténèbres nous lier ??? L'utopie est à portée mains ou définitivement illusoire donc la suite et la fin de ce diptyque peut finir en apothéose ou en eau de boudin (et j'espère que les prescripteurs d'opinion ne vont pas l'utiliser pour opposer « romans graphiques » et BDs qui ne sont que pour les teubés)

Cyril Pedrosa abandonne donc les autofictions si chères aux « romans graphiques » et avec Roxanne Moreil ils racontent tous deux une véritable histoire de 500 pages découpée en deux parties : nous sommes dans un anti conte de fées car c'est dans une ambiance fantastico-onirique nous projetant dans les univers de Charles Perrault qu'il réalise un pur conte politique qui a été pensé durant la campagne présidentielle de 2017 (qui vit la victoire du président des riches Emmanuel Macron autoproclamé successeur de cette sorcière de Margaret Thatcher).
Du coup je ne sais pas si ce sont les auteurs, les éditeurs ou les critiques presse qui sont un peu naïfs :
- un moyen-âge de fantaisie, ça s'appelle de la Fantasy ^^
- il n'y a rien d'extraordinaire à s'inspirer du Moyen-Âge réel pour créer un Moyen-Âge fictif
- si tu veux éviter les hommes providentiels, évite de centrer ton histoire sur une princesse rebelle ^^
- le women's lib ne date quand même pas d'hier en bande dessinée, même s'il été bien trop long à se dessiner (et qu'il est toujours à développer parmi la profession, n'est-ce pas messieurs les éditeurs)
- la critique sociale et le côté antisystème, c'est ce que je vous indique dans tous genres et tous les médias possibles et imaginables depuis des années et des années donc rien de neuf sous le soleil...
- on suit des schémas très classiques (roman médiéval, conte de fée, récit d'apprentissage), et force est de constater qu'on reprend toutes les péripéties du cape et épée qui fit les beaux jours du cinéma populaire au XXe siècle et qui fit les beaux jours du roman-feuilleton populaire au XIXe siècle
- on s'éclate visuellement à mélanger des codes du Moyen-Âge (tapisseries, livres d'heures, tableaux de maîtres) à des méthodes résolument modernes pour aboutir à des couleurs absolument superbes, des doubles planches à profusion, et des personnages qui évoluent non de cases en cases mais à l'intérieur de cases... mais avec des personnages graphiquement simples / basiques cela ressemble parfois à un album de "Où est Charlie" ? ^^

1 question pour les amateurs de bandes dessinées : pourquoi faire évoluer des personnages aussi «  moches » dans des dessins aussi beaux mis en valeur par un découpage aussi audacieux que fluide (ah ça on sent une fois de plus un ancien de l’École des Gobelins ^^) ? Je ne suis pas pour le glamour hollywoodien où le moindre personnage semble sortir d'une écurie de top modèles, mais maintenant j'ai l'impression que plus un dessinateur a du talent et plus il fait dans le charadesign minimaliste...
1 question pour les auteurs : pourquoi avoir commencé le récit par un détournement médiéval des Pieds Nickelés ? Ces Pieds Nickelés reviennent dans le récit pour ce qui semble être un interlude : qu'avez voulu faire avec eux, ou quels message avez-vous voulu faire passer avec eux ?
1 question pour l'éditeur : puisqu'on commence par une sextuple planche, vu le prix de l'album pourquoi ne pas l'avoir mise sous forme de poster ?

Je laisse tous les bénéfices du doute aux auteurs car en tournant les pages défilait dans ma tête le film auxquels ils ont déjà dû penser et qu'a rappelé aux plus belles et plus grandes heures de l'animation européenne héritière de Paul Grimault... L'animation française est la 3e au monde et elle dispose de tous les talents nécessaires pour devenir la 1ère en quantité comme en qualité, sauf que comme nous autres elle a les dirigeants qu'elle ne mérite pas !
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"L'âge d'or" a obtenu le prix BD Fnac-FranceInter 2019 et c'est peu dire qu'il l'a amplement mérité. Cyril Pedrosa est le dessinateur mais aussi le co-scénariste avec Roxane Moreil de ce volume un qui confirme toutes ses promesses. La couverture, sublime, est un appel au mystère de l'aventure, aux élans de la geste médiévale. le scénario est prenant. le vieux roi meurt. Alors que sa fille Tilda s'apprête à lui succéder, elle est renversée par son jeune frère qui la condamne à l'exil loin de son royaume. Avec l'aide des loyaux Tankred et Bertil, deux preux chevaliers, Tilda va chercher à reconquérir son royaume pour le bien de son peuple. Si l'histoire est somme toute classique, le traitement graphique, les illustrations le sont moins. Ces dernières sont d'une rare beauté et c'est l'atout majeur de cette aventure médiévale au souffle épique et mystérieux. On est époustouflé, ébloui par le talent de Cyril Pedrosa. C'est un très bel objet de plus de 200 pages avec des dessins flamboyants aux couleurs tantôt froides tantôt chaudes qui rappellent les enluminures des manuscrits médiévaux. C'est un tour de force, une prouesse formidable que cet "Age d'or" que je vous recommande chaudement. On est là, très clairement face à une BD qui va rester, un classique instantané. Il n'y a plus qu'à attendre le second tome à paraître cette année qui j'en suis certain sera tout aussi réussi. Patience.
Lien : https://thedude524.com/2020/..
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Ce roman graphique est absolument magnifique ! le trait est vif et subtil, les couleurs sont splendides, les mouvements et les ombres sont parfaits. Chaque détail est traité avec importance. L'oscillation entre onirisme et réalité est bluffant.
Niveau scénario, on a une vraie intrigue politique, avec un royaume à reprendre au méchant régent, un peuple qui se soulève, la quête d'un idéal égalitaire. Mais on a aussi une part de fantastique avec le trésor d'Ohman ou les étranges phénomènes qui semblent entourer Tilda. On a de la chevalerie, de la roublardise, de la trahison, de grands idéaux.
On entre dans un univers fabuleux dont il est difficile et douloureux de sortir, tant on est plongé dans un autre monde, une autre époque, d'autres couleurs. Mais en même temps, on peut toujours y voir un écho à notre époque actuelle. Un très beau travail.
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Le vieux roi Rohan meurt. Sa fille Tilda, héritière naturelle du royaume, s'apprête à lui succéder. Choquée par la famine et l'oppression des petits seigneurs de la cour qui accablent son peuple, elle entend mener les réformes qui s'imposent, Mais un complot ourdi par sa mère et son jeune frère Loys de Vaudémont l'en empêche. Condamnée à la réclusion, elle choisit l'exil, s'entourant de preux chevaliers qui lui sont restés fidèles, le sage Tankred et le loyal Bertil. Avec leur soutien indéfectible, elle décide de préparer la reconquête du royaume. Mais cet exil se transforme très vite en un long périple semé d'embuches, de dangers et de rencontres inattendues, certaines hospitalières, d'autres en revanche très peu recommandables.
L'âge d'or est le premier tome d'un roman graphique que nous offre Roxanne Moreil à l'écriture, Cyril Pedrosa au dessin, tous deux coscénaristes de ce récit. C'est un véritable conte médiéval qui nous emporte dans une épopée échevelée, aux accents à la fois chevaleresques et parfois oniriques.
Les personnages féminins sont magnifiques, à commencer par la jeune reine Tilda. J'ai aimé aussi ce séjour inoubliable dans une communauté de femmes, au départ tout ressemble à un monastère de religieuses, qui s'avère en définitive un phalanstère de femmes...
Et comme dans tous les contes, il y a un secret, plus fort qu'une légende, celui de l'âge d'or qui lie et relie les personnages, les amène à fuir, ferrailler, prendre en main leur destin, rêver d'un autre monde... C'est peut-être cela L'âge d'or, un monde où les femmes et les hommes vivraient égaux, libres et heureux. Ce monde idéal, que l'on pourrait nommer utopie, a-t-il existé ? Et pour peu, existe-t-il encore, enfoui dans un secret, dans la mémoire oubliée ou sur la trace d'une carte mystérieuse ?
Conte ou légende, ce récit aux accents féministes, tient aussi de l'engagement politique et social, mais je dirai que c'est peut-être cela le message essentiel, ce qui porte Tilda dans son exil et dans une forme d'insurrection où cette femme, reine déchue ou pas d'ailleurs, femme avant tout, est capable de rassembler autour d'elle des volontés pour la suivre dans ce mouvement généreux.
Le trait du dessin sert admirablement un souffle épique, vertigineux, où à certains moments tout est emporté, tout vacille. Et nous avec...
C'est une épopée magnifique qui côtoie l'intime, le bord du chavirement, tout au bord de l'abîme, là où Tilda, fière et généreuse, déterminée, intransigeante avec les questions qui touchent la loyauté, est prête à perdre pied. Mais peut-on vraiment dire qu'on perd pied lorsqu'on s'abandonne au vertige ? Et pour peu que ce vertige ressemble à une forme d'utopie ou quelque chose de très proche...
Vite, bon sang, que vienne ce second tome !
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La superbe couverture de "l'âge d'or" m'avait bien tapée dans l'oeil. Mais vu le prix du livre j'avais préféré attendre que ma bibliothèque en fasse l'acquisition, ce qui n'a pas tardé. Il faut dire que "l'âge d'or" semble faire l'unanimité auprès des critiques. Cet accueil enthousiaste est-il mérité ? Globalement oui, l'ouvrage de Pedrosa et Moreil est une belle B.D.

Graphiquement "l'âge d'or" est tout simplement magnifique. le trait est original et ne manque pas de personnalité., la colorisation est très intéressante, dégageant beaucoup d'impact et la mise en page est à l'avenant mettant en valeur ces belles planches.

L'histoire développée est intéressante. Même si certains éléments auraient demandé à être approfondis, l'intrigue est prenante et dégage un mystère bien séduisant.

Mais malgré toutes ces évidentes qualités, il manque un petit quelque chose à cette B.D. J'ai eu le sentiment que jamais "l'âge d'or" ne prenait totalement son envol, la faute, selon moi, aux personnages manquant de chair et d'âme. "L'âge d'or" m'est apparu comme un peu désincarné.

Malgré ce bémol, "l'âge d'or" reste une lecture valant le détour. Ce défaut que je pointe s'améliorera peut-être avec le second tome permettant ainsi à "l'âge d'or" d'être le chef-d'oeuvre qu'il aurait pu être.
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Nous sommes au Moyen-Âge. Un roi vient de mourir. La succession qui devait avoir lieu en présence des chevaliers et vassaux ayant prêté allégance à feu le roi ne se passe pas comme prévu. le pouvoir attise toujours des jalousies et des bouleversements, non seulement à la Cour mais au sein d'une même famille et celle-ci ne fera pas exception.
Afin d'éloigner le danger que représente la potentielle rivale, la princesse Tilda - qui avait été désignée comme légitime héritière - est exilée. Mais là non plus rien ne se passe comme prévu ! Bien sûr, elle reçoit des soutient, mais est "victime" d'étrange vision quant à son futur potentiel.


Malgré la récompense reçue par cette bande dessinée, je ne m'étais pas précipitée pour la lire. Finalement la curiosité l'a emportée et j'en suis forte aise !
Si les graphismes n'ont rien de mémorables, à ceci près qu'ils rappelent les tapisseries médiévales et s'inscrivent donc parfaitement dans "le thème" de la BD, mais alors le scénario... Impossible de lâcher l'ouvrage une fois la page 50 atteinte ! L'univers et le scénario font appel à des éléments assez classiques des récits de quête et des diverses fictions inspirées du Moyen-Âge qu'on peut lire aujourdhui : mais ça marche !
La petite originalité, c'est ce fameux texte, L'Âge d'Or, qui parle d'un temps et d'une société égalitaire qui fait naître de magnifiques rêves d'utopie dans un royaumes où les gueux sont dépouillés par des impôts injustes. Et en plus, les auteurs ont même pensé à une chasse au trésor. Alors comment pourrais-t-on s'ennuyer dans un tel récit ? C'est tellement prenant et bien construit (et surprenant !) qu'une fois refermé il ne reste plus qu'à attendre fébrilement la sortie du second tome !
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En voilà une utilisation de grande classe du mix entre le dessin classique et le numérique. Certaine planche de cet album sont de véritables bijoux, utilisant des couleur acides et des contrastes fort et en arrivant à suggérer la tapisserie médiévale. L'histoire, du fantasy médiéval à la manière de Game of Throne teinté de féminisme, peut paraître assez classique voire à la mode, mais le graphisme lui donne une dimension nouvelle et carrément jubilatoire. Les couleurs se chevauchent parfois comme des palimpsestes, certains contrastes sont assez osés, d'autres chatoyants, tous vibrants et merveilleux. Les grandes illustrations en double pages rythment ce récit en apportant une majesté épique et lyrique. Elles sont tellement impressionnantes qu'elles nous enveloppent d'une forte et belle émotion. Ce travail graphique si génial, si impressionnant, parvient à rendre cette histoire extraordinaire.
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Cet album se fait d'abord remarquer par les couleurs extraordinaires des planches, propres à Cyril Pedrosa mais dont la graphie atteint ici son paroxysme. Une forêt toute orange, des chevaliers et des salles de château roses, et des paysages sans doute directement inspirés de la tapisserie de la Dame à la Licorne, il y a de quoi dérouter, voire repousser. J'ai mis plusieurs mois avant de me décider à à me lancer dans ce premier tome, pour finalement le dévorer. Encore une fois, Cyril Pedrosa, cette fois-ci associé à Roxanne Moreil, nous donne à lire et contempler un bel album sublimement travaillé tant au niveau graphique que scénaristique. Nous voici donc plongés dans un Moyen-Age parallèle soumis aux guerres d'héritiers au trône, auprès de personnages haut en couleur.
Certains paysages sont si beaux et luxuriants qu'on aurait envie de s'y plonger!
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Whaou les dessins sont incroyables ! Surtout ceux en double page !
On est dans une histoire assez classique d'une princesse qui est écartée de son trône et cherche des alliés pour le retrouver, trahie par des proches. En chemin elle apprend qu'un mouvement populaire prend de l'ampleur, qui veut un retour à l'âge d'or, ce temps où tous étaient à égalité. Un scénario très intéressant et des personnages qui se dévoilent au fur et à mesure : on s'attache à eux très vite mais ensuite on doute un peu. C'est bien ils ne sont pas tout blanc, il y a du gris ! En tout cas j'aime déjà le message et les rebondissements et j'ai hâte d'avoir la suite entre les mains !
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