AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782207164310
256 pages
Denoël (06/10/2021)
4.02/5   25 notes
Résumé :
Retour à l'essentiel avec l'humour et l'esprit de François Morel. Du Frexit à la cour de récré, du valsovirus au pâté en croûte, ce grand agitateur livre une centaine de chroniques fines, drôles et piquantes.
Entre billets d'humeur et journal de confinement, chaque texte est une bouffée d'oxygène hebdomadaire pour "tenir rester chez soi", s'émouvoir, s'indigner ou rendre hommage aux chers disparus, Piccoli, Gréco et les autres.
François Morel, saltimb... >Voir plus
Que lire après Ça va aller ! Chroniques 2019 - 2020Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je suis toujours ravie de lire, voir et écouter François Morel, et toujours au rendez-vous de la parution des chroniques qu'il livre quotidiennement sur ma radio préférée depuis déjà douze ans. C'est donc avec gourmandise que j'ai redécouvert celles que j'ai eu le bonheur d'écouter entre février 2019 et juillet 2021 (bon, j'en ai loupé quelques unes, et ma liste de podcasts à écouter augmente au fil du temps !... prendre du temps demande du temps...!).
Cela commence par une déclaration d'amour et d'admiration pour Edouard Baer, un message de soutien au personnel de l'hôpital de sa chère ville de Flers, une petite pique envers Frédéric Beigbeder, un hommage à Poupou Poulidor, et puis... patatras voici que s'invite à notre table ce fichu virus... Morel a le spleen, plus de spectacle, la radio à domicile puis le masque sur le bec.... Ça va aller, dit-il, "on va s'en sortir, on va trouver des solutions, tout n'est pas perdu". Ça va aller, dit-il le coeur gros ; et pour ne rien arranger, adieu le grand Piccoli, le talentueux Dabadie, le caustique et engagé Bedos et la môme Gréco.
Parfois nostalgiques et douces amères, même si le rire surpasse le "Vague à l'âme", ces chroniques sont le reflet de notre vie et, entre de "Nouvelles annonces gouvernementales" , des "Embouteillages" et des "Confinements", qu'il est bon de passer du "Pâté en croûte", à "Astérix qui a 60 ans" et au "Bonheur peinard".
Commenter  J’apprécie          260
François Morel officie sur France Inter toutes les semaines, pour notre plus grand bonheur. Ce "ça va aller" regroupe les chroniques de 2019 à 2021, et donc toutes celles du confinement, ou devrais-je dire des confinements !
C'est toujours un régal d'écouter l'auteur dans ses petites chroniques au ton si particulier.
On y trouve un humour pince sans rire, de la dérision, une grande culture et surtout une immense humanité, un grand amour des gens, et une façon de dire très gentiment tout le mal qu'on pense de quelque chose !
Ces textes sont donc autant de régal, de petits délices où l'on entend dans sa tête la voix si particulière de Morel, son phrasé.
A lire, relire et savourer.
Commenter  J’apprécie          190
François Morel, saltimbanque infatigable et enfant nostalgique, offre le meilleur remède à la morosité : le rire, parfois jaune et souvent aux larmes. Une échappée de l'esprit et du coeur.

La particularité de la plume de Morel, c'est certainement cette poésie qui ne dit pas son nom, cette mélancolie amusée, et que l'on retrouve à chacune des pages et qui, contrairement à la plupart des chroniques sur l'actualité de ses compères de France inter restent assez intemporelles et toutes aussi savoureuses les unes que les autres.

L'ensemble, parfois drôle, souvent tendre, touche férocement et forcément au coeur.

Et on se dit une fois notre lecture achevée que François Morel, c'est le genre de type qu'on a l'impression de le connaître, le bon copain sympa et toujours pertinent dans ses conseils.!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          190
Lire les chroniques de François Morel, c'est un peu les récouter mais se les approprier. La voix, on l'entend, le ton, on le devine...Cela fait du bien de glaner ici et là une chronique, pas dans l'ordre...juste selon l'humeur...
Certaines sont bouleversantes, par exemple celle concernant Christophe M., cadre de santé, qui a mis fin à ses jours à l'hôpital de Flers...Sa notoriété, François Morel a le courage de la mettre au service de son territoire d'origine. Ma préférée, c'est encore une locale page 29, "le dossier de Ligonnès-Morel. Elle me parle beaucoup car je connais l'endroit décrit, la personne de "Marie-Thérèse" si authentique. J'adore la chute de la chronique, comme toutes les chutes d'ailleurs.
Merci Monsieur François Morel !


Commenter  J’apprécie          20
Chroniques France Inter 2019 / 2020
Plaisir de retrouver par écrit les mots que l'on a écoutés, d'entendre presque sa voix. Si je ne partage pas tous ses points de vue, le rire et l'humanisme restent des garde-fous contre la bêtise et l'absurde. Un recueil agréable à lire - relire notamment « Confinements », du 30 octobre 2020.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
La Femme n'est pas née de la dernière pluie. La Femme n'est pas un perdreau de l'année. Pour être à peu près exact, on situe son apparition sur terre à une période évaluée à trois cent mille années.
(...)
La Femme apparaît, disais-je, il y a trois cent mille années, tandis qu'en France, la Journée de la Femme fut proclamée pour le première fois le 8 mars 1982. Il a donc fallu attendre deux cent quatre-vingt dix-huit mille dix-huit années avant que la Femme puisse bénéficier d'une journée qui lui exprimerait un peu de reconnaissance. On le voit, le destin de la Femme est une longue patience. Pour exercer le droit de vote, il aura fallu qu'elle lanterne pendant deux cent quatre-vingt dix-huit mille cinquante-cinq années. Bien sûr, et je suis d'accord avec vous, il fut toute une longue page d'histoire pendant laquelle l'élection qui consistait généralement à choisir entre deux gros messieurs chauves ne se posa même pas, puisque le suffrage universel fut lui-même tardif. J'en conviens, mais rappelons que pour avoir le droit de signer un chèque la Femme poireautera quand même deux cent quatre-vingt dix-huit mille trente- cinq années.
Vous me direz, car que je vois bien que ce matin vous avez envie de remettre en question chacune de mes paroles, le carnet de chèques était largement inutilisé du temps du paléolithique, quand le mode de vie était essentiellement fondé sur la chasse, la pêche et la cueillette, et que Félix Potin lui-même n'était pas apparu.
Je vous répondrai : "En effet."
Commenter  J’apprécie          40
Je suis né sous Charles de Gaulle.
Je suis entré au collège sous Georges Pompidou.
J'ai passé mon bac A sous V.G.E.
Je suis sorti de la fac sous François Mitterand.
.... Après, c'est plus compliqué de trouver des repères. Dès qu'on est de plain-pied dans l'âge adulte, tout a tendance à se mélanger, à se confondre.
Commenter  J’apprécie          120
Quand Woody cassera sa pipe et ses lunettes, est-ce qu'à la prochaine remise de statuettes du cinéma on prononcera quand même son nom, est-ce que quelqu'un osera lui rendre un dernier hommage, rappeler qu'il est quand même l'auteur de La Rose pourpre du Caire ?
L'humour de Woody Allen, c'est ce que je continuerai d'aimer. Dites-moi si je dois me soigner, si je suis un dangereux malade.
L'envie parfois sortir de l'époque, rentrer dans un petit cinéma de la rive gauche, à Paris, en 1979, et admirer Manhattan et New York et les tourments du cœur.
Commenter  J’apprécie          60
La forêt brûle. Les nationalistes, partout, gagnent du terrain. Le réchauffement climatique devient affolant. Tout va mal. Le monde est en guerre, en Syrie, au Yémen, crise à Hong-Kong, guerre commerciale entre Pékin et Washington, guerre du vin entre Washington et Paris, guerre familiale chez les Moix . Qui a voulu tuer l'autre ? Qui était le bourreau ? Qui courrait dans l'appartement en criant :"Je vais te saigner comme un goret !". Le père ou le fils déguisé en martyr, tortionnaire de son frère ? On ne se prononce pas. On n'y était pas. Quand même, si j'étais Bernard Pivot, je donnerais le Goncourt à Alexandre Moix, pour faire chier son frère et rebondir le feuilleton.
Commenter  J’apprécie          20
Les montres de Dali sont molles, mais les temps sont durs.
Commenter  J’apprécie          130

Videos de François Morel (64) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François Morel
Comme un air de déception
autres livres classés : humourVoir plus
Les plus populaires : autre Voir plus



Lecteurs (44) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20200 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}