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Critique de karkarot
L'auteur du Guide pour se perdre en Montagne récidive et nous offre un récit drôle, tendre, burlesque.
Sur le même fond idéologique que son précédent livre, Paolo Morelli brode ici une histoire un peu folle, excentrique, à la manière d'une fable moderne.
Le pauvre berger se retrouve pourchassé par tradition, tous les ans, par le village, puis la vallée, puis par tout un pays et même par les troupes d'élite ! Tout ça pour une procession pascale !
Derrière les pitreries, la course effrénée du berger, les descriptions de la montagne pleines de poésies, l'organisation des poursuivants pour le moins ubuesque, c'est surtout la critique de la société qui est intéressante et mordante.
Paolo Morelli nous avait bien habitué et récidive: le format change mais le ton est toujours là. Qui sont ces fous qui pourchassent ce pauvre berger qui aimerait juste vivre tranquille dans sa montagne avec ses animaux ? Mais c'est nous, c'est eux, c'est la société, tellement normative, régulée, où tout est assuré, contre assuré, vérifié, contrôlé; où le pauvre hère anarchiste est obligé de devenir jésus pour le bonheur des habitants du village.
C'est cela qu'interroge l'auteur: Faut-il obliger les hommes à être heureux selon les standards du moment ? Peut on le faire ? Comment, pourquoi ?
Réflexion intéressante doublée d'un humour noir: un très bon roman qui fait rire et réfléchir.
Sur le même fond idéologique que son précédent livre, Paolo Morelli brode ici une histoire un peu folle, excentrique, à la manière d'une fable moderne.
Le pauvre berger se retrouve pourchassé par tradition, tous les ans, par le village, puis la vallée, puis par tout un pays et même par les troupes d'élite ! Tout ça pour une procession pascale !
Derrière les pitreries, la course effrénée du berger, les descriptions de la montagne pleines de poésies, l'organisation des poursuivants pour le moins ubuesque, c'est surtout la critique de la société qui est intéressante et mordante.
Paolo Morelli nous avait bien habitué et récidive: le format change mais le ton est toujours là. Qui sont ces fous qui pourchassent ce pauvre berger qui aimerait juste vivre tranquille dans sa montagne avec ses animaux ? Mais c'est nous, c'est eux, c'est la société, tellement normative, régulée, où tout est assuré, contre assuré, vérifié, contrôlé; où le pauvre hère anarchiste est obligé de devenir jésus pour le bonheur des habitants du village.
C'est cela qu'interroge l'auteur: Faut-il obliger les hommes à être heureux selon les standards du moment ? Peut on le faire ? Comment, pourquoi ?
Réflexion intéressante doublée d'un humour noir: un très bon roman qui fait rire et réfléchir.
