Malgré un sujet qui peut paraître rebutant, j'ai terminé ma lecture en une journée. En effet, l'auteur a choisi d'écrire son livre à la première personne du singulier, même si elle raconte une histoire qui n'est pas la sienne.
Au niveau du fond, je pense que toute critique serait malvenue au vu de ce qu'a vécu Geneviève Koffmann.
J'émettrai donc un seul regret: contrairement à ce que laisse supposer le titre, on parle finalement assez peu de la vie dans les goulags car l'auteur témoigne du récit de Geneviève Koffmann, qui n'a pas pu tout expliquer, le souvenir étant trop douloureux pour elle. On le comprend aisément.
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Ce livre n'a pas été écrite par la personne qui a vécu tout cela. En fait, c'est une autre personne, à qui elle a raconté son histoire, qui l'a mise par écrit, en mémoire de celle-ci. Mais pour y donner plus de volume, elle a mis le livre à la 1ère personne.
Mais comme depuis la personne est morte, il manque pas mal de morceaux et cela m'a un peu dérouté durant ma lecture.
De plus, d'après le 4ème de couverture, on aurait pu croire que l'histoire allait surtout se dérouler durant les années de goulag mais il n'en est rien. Cette partie qui a duré 6 ans reste succincte car le livre raconte la vie entière de Geneviève Koffmann et de plus, celle-ci n'a pas voulu en raconter de trop à la personne qui a écrit le livre car les souvenirs étaient trop douloureux pour elle.
Mais cela n'enlève rien à ce livre qui raconte, avec sobriété, tout ce que le peuple russe a pu subir d'oppression: condamner ses voisins en les surveillant et en racontant des anecdotes qui seraient retournées contre eux ou ne rien dire, passer pour un opposant au régime et être mis en "prison" à son tour.
Je connais mal l'histoire de l'ex URSS, j'étais trop jeune et ce livre m'a permis de la comprendre un peu mieux.
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Un instant, j'ai pensé que jamais plus je n'aurais 20 ans.
On n'a 20 ans qu'une seule fois.