Dans le cadre de la collection "Nouvelles scènes", les Presses universitaires du Midi proposent un texte d'Antonio Moresco, auteur peu traduit et peu connu du grand public (les deux étant sans doute liés).
Le sujet... un dialogue entre La Callas et son ver solitaire, placé dans son corps afin de retrouver une ligne qui lui plaise.
C'est dur, fort, trivial, glauque, grossier, obscène, sans concession. C'est parfois un peu complexe à lire (j'ai perdu l'habitude des textes que l'on ne peut pas lire dans les transports en commun). C'est baroque et lyrique nous dit la 4è de couverture et oui, je suis d'accord.
L'édition est bilingue et ravira les amateurs de langue italienne. A mon avis, même si la traduction a été très réfléchie, il est intéressant de voir le texte original.
La pièce est courte, 19 pages en format A5, plus ou moins.
L'intelligence de l'éditeur, c'est de fournir une biographie de Moresco, une note sur les traducteurs et surtout une introduction à son oeuvre (qui permet de mettre en perspective, de contextualiser et de comprendre les tenants et aboutissants).
C'est érudit, on ne peut le nier, cela ne s'adresse sans doute pas à tous les publics, je me suis parfois un peu concentré et cela m'a pris les tripes tout autant que l'esprit. Merci à Babelio (Masse Critique de janvier 2016) et aux Presses universitaires du Midi. J'ajoute Moresco à une longue liste de dramaturges dont je vais regarder les oeuvres dans ma bibliothèque publique préférée.
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