Princesse Sara, tome 6 : Bas les masques

Un tome de transition centré autour d'une histoire de tigre, ce qui fait que l'histoire progresse peu.
Sara a cependant de plus en plus de mal à concilier ses deux identités, entre son travail à la fabrique d'automates en tant qu'Emilie, sa volonté de garder le mystère sur le visage de Sara Crewe, et la nécessité de garder ses prétendants à distance.
J'ai trouvé cet album un ton en dessous des précédents, mais ce second cycle reste néanmoins très agréable à lire.

Un très bon tome, il marque les esprits à cause de tout ce qui s'y déroule et donne le ton pour la suite de l'intrigue. Je suis très contente de revoir James et très heureuse de voir que les retrouvailles se déroulent sous fond de jalousie, des femmes envers Sara qui accompagne Léopold ; sans compter celle de James envers Léopold. La fin est par ailleurs déchirante.
J'apprécie ce tome pour ce qu'il développe, le mensonge entamé par Sara, sa couverture en tant qu'Émilie commencer à s'effriter doucement. Les relations se complexifient et promettent de donner de bons rebondissements pour les prochains opus. L'intrigue est très intéressante à suivre, avec cette attaque de tigre ou la recherche de la tombe du père de Sara. Autant d'éléments qui viennent s'incruster, déranger ou au contraire sublimer les liens unissant les différents protagonistes.
Ces derniers sont de plus en plus attachants, Sara reste adorable, Becky et Ram Dass sont géniaux, James est très drôle et touchant, Léopold me rend curieuse. J'apprécie le travail mené par les auteures et illustratrices de cette série, tout est soigné et les illustrations sont magnifiques. On entre très vite dans cette Inde du 19e, l'univers entre histoire et soupçon de modernité incarné par les automates est très plaisant. Je me suis sentie très enthousiaste par cette suite, j'ai passé un excellent moment de lecture devant.

Sara, toujours aux Indes, poursuit sa double vie : tantôt riche héritière, à l'abri des regards dans sa magnifique propriété ; tantôt ouvrière de génie dans l'usine ayant jadis appartenu à son père. Les dessins sont toujours aussi magnifiques mais l'histoire, dans ce sixième tome, s'essouffle un peu par rapport au cinquième où on avait eu la surprise de découvrir Sara adulte. Il y a de nombreux personnages secondaires plutôt comiques (les riches anglaises jalouses, l'ami d'enfance James qui vient la rejoindre, Léopold l'amoureux transi...) mais Sara elle-même manque de présence et...il ne se passe vraiment pas grand chose !
Il faudra la menace d'un tigre pour créer un peu d'animation dans cet univers feutré.
Autant je trouvais que les premiers tomes étaient une adaptation moderne réussie de l'histoire de Sara Crewe, autant maintenant j'ai l'impression qu'il s'agit seulement de faire durer la série le plus longtemps possible...

Ah, j'avais plus que hâte d'avoir enfin cette suite dans les mains et en même temps, je ne surveille pas les sorties du coup lorsque je l'ai eu, j'étais assez étonnée. Mais surtout super ravie de l'avoir, d'ailleurs, elle n'a pas trainé longtemps dans ma PAL. J'ai été enchanté et en même temps je n'en ai pas eu assez. Comme souvent avec cette Bande dessinée. Je commence à mieux comprendre le pourquoi l'auteur à ajouter la particularité des automates dès les premiers tomes. du coup, cela nous permet de voir beaucoup plus loin la vie de Sara. Ce qui m'enchante énormément. Et en même temps peut-être dérangeant. Voire Sara adulte à côté assez intriguant, on se demande ce qu'elle va pouvoir faire, surtout que là, je nage complètement dans l'inconnu, vu qu'on n'a jamais vu Sara adulte. Elle de retour en Inde pour récupérer la fabrique de son père. C'est ce que l'on a vu dans le tome précédent. Elle lève le mystère sur elle afin que personne ne puisse l'identifier, ce qui lui permet de se promener en toute tranquillité et d'intégrer la fabrique de son père. Mais dans ce tome-là, on a plus le retour d'un vieil ami et les déclarations enflammées de ce bon vieux Léopold, qui est très maladroit et qui est le petit-fils de celui qui détient l'usine du père de Sara maintenant. Mais il y a aussi une histoire avec le tigre. Au final, je trouve que l'histoire n'avance pas énormément. Je dirais même que l'on fait du sur place. J'espère que le prochain tome apportera un peu d'avancement dans l'histoire.

En conclusion, je suis toujours aussi enchantée. Par l'histoire, malgré qu'elle n'avance pas vraiment, et par les dessins. Sara à des courbes plus que féminines ce qui me fait bien rire, parce que l'on n'a pas forcément l'habitude de la voir adulte. J'ai vraiment hâte d'avoir la suite qui sort bientôt et j'espère avoir de l'avancement, surtout vu le titre, je me demande comment va se passer les retrouvailles avec sa pire ennemie du pensionnat !!!

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Sara continue de travailler aux usines Delatour sous une fausse identité pour gagner la confiance d'Ernest Delatour pendant que tout Pondichéry s'interroge sur la mystérieuse héritière défigurée. La présence d'un tigre qui rode autour de la ville risque de bouleverser les règles du jeu.

Ce sixième tome se place dans la continuité du précédent, l'enjeu est de taille pour Sara prête à tout pour récupérer les usines de son père et qui suscite autant l'admiration que la jalousie, que ce soit sous sa véritable identité que celle qu'elle s'est créée. Sara est une femme de caractère avec beaucoup de répartie dont la personnalité contraste avec l'image de la femme du XIXe siècle qui s'efface derrière les hommes. J'ai adoré voir Becky presque se sacrifier pour son amie et j'ai encore plus aimé voir son rapprochement avec Ram Dass. du côté de Sara, les prétendants se succèdent, Léopold est ébloui par le génie de la jeune femme qui redouble de créativité pour impressionner Ernest Delatour. Des relations se nouent petit à petit et une romance entre Sara et James s'esquisse même si un malentendu à la fin de ce tome risque d'éloigner les deux amis, on sent d'ores et déjà que l'autrice va s'amuser à rapprocher et éloigner ce tandem amoureux et à titiller les lecteurs !

J'ai déjà beaucoup parlé de la qualité des planches, mais il faut aussi mentionner les deux illustrations en début et fin de BD qui prolongent l'histoire en nous montrant une scène supplémentaire qui s'intercale entre les tomes précédents et suivants ainsi que les illustrations en 4e de couverture et en page de titre qui sont toujours très amusantes !

C'est donc plutôt un tome dans le prolongement du précédent sans réel rebondissement mais qui annonce une suite prometteuse en essaimant de nouvelles intrigues !

Ma note : 18/20 !
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