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3,69

sur 249 notes
Toujours un grand plaisir à la lecture ( à cause d'un style très scénique ), des images s'imposent très fort et très fréquemment . L'intrigue est bien menée avec de l'action .
j'ai beaucoup aimé la dynamique : hard science /space opera / cyberpunk.

L'aspect cyberpunk s'accentue : homme broyé par le système économique avec la dilution des pouvoirs et ici l'usage et l'Abu des technologies hors cadre éthique .
L'aspect militaires - mercenaires est bien traité car c'est un sujet également dans ce texte intensément rythmé .

Les personnages sont crédibles et ils ont des sorties mémorables .

Cela à l'air de viser la distraction efficace , mais en fait cela vole assez haut ( éthique , questions de société par exemple ) .
Je pense que le style de Richard Morgan est un peu trop intense pour s'enfiler une série de ses romans .
Si on s'y risque on a un peu l'impression de lire la même chose .
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Je. N'ai. Pas. Aimé. Du. Tout. C'était laborieux en plus d'une montagne qui accouche d'une souris.

Pourtant tout commençait très bien car on passait du policier au militaire avec un hôpital de campagne qui nous rappelait aux belles heures du Fedmahn Kassad d'"Endymion". Et puis ensuite une aventure un peu dans le style du Trésor de la "Sierra Madre". Sauf qu'il faut passer par la case intrigues amorales avec corpo ploutocratique (pléonasme) prêt à tout et au reste. A ce stade là, on aurait pu pardonner les ellipses qui relèvent du plaisir de compliquer.

Très intéressants auraient pu être les "Magnificient Seven" de Takeshi Kovacs :
- Ole Hansen, spécialiste en démolition
- Yvette Cruickshank, soldate multifonction enthousiaste
- Jiang Jianping, véritable ninja des temps modernes
- Ameli Vongsavath, spécialiste en pilotage
- Luc Deprez, spécialiste en assassinats
- Markus Sutjiadi, officier rebelle
- Sun Liping, spécialiste en systèmes d'armement
Là je me suis dit que l'histoire démarrait vraiment et que cela allait dépoter grave !
Et ben non, ils ne sont ni vraiment développés ni vraiment exploités : ils servent de faire valoir pour donner la réplique à Takeshi Kovacs et à l'accompagner dans ses délires violents d'où les morts gores à répétition… Et ne parlons pas du whodunit bancal !
On aurait pu avoir un super partie de cherchez le traître à la "Quand les Aigles attaquent"... Oui mais non


On tease sur de la SF militaire cyberpunk, mais :
Comment a commencé le conflit entre le Protectorat et Joshua Kemp ? Mystère.
Quels en sont les tenants et les aboutissants ? On n'en saura rien.
Quelles en sont les évolutions ? 2 ou 3 trucs balancés au détour des dialogues.
Quel en est le dénouement ? On n'en saura rien du tout.
Bref cela sert presque de décorum pour justifier quelques scènes d'action.
Si le carnage de la plage est totalement illisible, le duel entre les 2 commandos du vide lui a de la gueule (heureusement sinon on tombait dans le Foutage de Gueule justement).

On tease sur le la SF space-op cyberpunk, mais :

Là aussi on frôle le Foutage de Gueule…

Richard Morgan lance plein de pistes qu'il n'exploite pas et pose plein de questions auxquelles il ne répond jamais vraiment, avant de tout balancer dans les 20 dernières pages à grand coup d'intuitions diplos fort opportunes pour retomber sur ses pieds. Et pendant les ¾ des romans il faut se farcir les bad trips incompréhensibles du narrateur, des scènes pornographiques et des scènes d'ultraviolence qui bien plus encore que dans "Carbone Modifié" semblent ici sortir de presque nulle part. C'est quand même bizarre de voir débouler des « bouffe-moi le cul ! » et autres joyeusetés.

On met en avant des points visiblement hyperimportants ou hyperinutiles, qui seront réutilisés des dizaines voire des centaines de pages plus tard, et en plus exploité à la va vite… Et finalement je ne suis pas arrivé à savoir si c'est très bien ou très mal construit. Car si on se met à reconstruire le puzzle ce n'est pas très logique voire pas très cohérent.

Niveau cohérence scénaristique, on frôle quand même le nanar de luxe hollywoodien. Ou alors l'auteur a largement céder à la tentation du plaisir de complique. Parce que finalement cela ressemble à un script cyberpunk de luxe pour la série Stargate.

Encore une fois on baigne dans une amoralité étouffante que rien ne vient contrebalancer. Dans l'espace intersidéral ultralibéral, on retrouve sans surprise des commissaires politiques et des camps d'internement pour ceux qui critiquent le gouvernement et les corpos.
Étonnement il semble qu'il y ait fort à faire : révolution religieuse sur Sharya, révolution anarchiste sur Harlan, révolution socialiste sur Sanction IV… Tout va pour le mieux dans la trentaine de mondes habités par l'humanité car le Protectorat et le Cartel veillent sur la destinée manifeste des crevards carriéristes et des pervers narcissiques.


A la fin, j'avais pris l'antihéros narrateur en grippe : il m'a fait l'impression d'un parfait connard qui se sent au-dessus du lot car ancien diplo avec aucune valeur et aucune conviction. Là je suis très refroidi pour le tome 3, d'autant plus que "Terre de Héros" est de la même eau…Mais je gage volontiers qu'on peut adorer ce que j'ai détesté (encore que les défauts du tome 2 étaient déjà présents dans le tome 1 : trop de grimm & gritty, des flous artistiques dans la scénarisation et des grosses ficelles dans la narration pour retomber sur ses pieds).
Reste quand même des scènes vraiment marquantes avec le marché aux âmes, les nanobots lovecraftiens, le terrible anatomiseur…
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J'ai mis du temps à lire la suite des aventures de Takeshi Kovacs mais je suis contente de l'avoir fait ! Très différent du tome 1, on retrouve Kovacs en mercenaire, une trentaine d'années après les événements sur terre, à la recherche d'un artefact martien. Et honnêtement ce tome m'a plu parce que j'ai beaucoup aimé l'intrigue autour de cette porte martienne, les morts mystérieuses et le vaisseau martien ! Il y avait un peu de "La nef des fous" et je m'attendais à tout moment à ce qu'il arrive un truc un peu fou . Il faut par contre suivre les alliances de chacun car il y a pas mal de retournements de situation (et quelques longueurs) ! Kovacs est égal à lui-même mais j'aime bien ce personnage, un peu détaché et blasé par tout ce qui peut lui arriver . Je lirai le tome 3 sans fautes .
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Alors alors... Mes amis Babelio ne sont pas tous d'accord sur ce bouquin, et je comprends pourquoi...

Je comprends l'avis d'Alfaric quand il dit qu'il y a des tas de pistes inexploitées ou mal exploitées, quand il dit que l'intrigue est bizarrement construite, également quand il dit que les personnages secondaires ne sont que des faire-valoir de Tak, qui est beaucoup moins attachant dans ce tome que dans le premier, tant sa moralité (qui semble suivre sa queue) s'est dégradée entre les deux... On dirait presque un autre personnage, c'est un brin dérangeant.

Le hic, c'est que le bouquin aurait pu faire 200 pages de plus facile, avec toutes ces questions qui restent en suspens.

A dire vrai, je n'ai pas accroché à ce bouquin autant qu'au premier, j'en suis resté à 14% (de l'ebook) pendant longtemps, le temps de finir d'autres bouquins en cours. J'ai du relire le début, d'ailleurs, pour me rappeler de quoi il s'agissait.

Par contre, une fois la porte des étoiles ouverte (vive Stargate !), j'ai eu du mal à le lâcher, l'action devenant omniprésente, et, effectivement, ultra-gore, et l'histoire des Martiens et leur vaisseau tout à fait passionnante de mon point de vue.

J'avoue aussi que je n'ai rien compris au pourquoi du comment des raisons de Wardani pour faire ce qu'elle a fait. Strictement - rien - compris. Autant on est dans la tête de Takeshi donc on suit ses pérégrinations (même si un peu pénibles dans leur amoralité), autant on n'est pas dans la tête de Wardani, donc euh bon. Il aurait fallu que je relise pour comprendre (ou pas, je sais pas), mais j'avais pas envie...

Autrement dit, la chute de l'histoire est un brin "what the fuck ?!" et laisse perplexe. Je ne vais pas lire le dernier dans la foulée, ça ferait overdose, je crois.

Bref, je comprends ceux qui ont kiffé, parce que j'ai kiffé, mais je comprends aussi ceux qui n'ont pas kiffé, parce que j'ai pas tout kiffé non plus. Mdrrrrrr ! Donc la note sera entre les deux mon coeur balance !
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On peut dire que ce tome la était radicalement différent du premier, tout en explorant les même thèmes. Il m'a tout de même bien plu, malgré quelques petites longueurs au milieu.

Nous retrouvons Takeshi Kovacs dans ce tome. Il s'est engagé comme mercenaire dans une troupe d'élite qui participe au conflit armé suite à une révolution qui est en train d'avoir lieu sur une planète jusqu'ici surtout utilisée à des fins archéologiques.

Alors qu'il est en repos suite à de très graves blessures (mais pas suffisantes pour justifier de le changer de corps) il est contacté par un homme qui souhaite l'engager sur une autre mission. Celui ci connait l'emplacement d'un artefact alien qui venait d'être découvert lors du début de la guerre et donc qu'on n'a pas vraiment pu exploiter. Il s'agit d'un artefact vraiment spécial qui pourrait révolutionner la technologie future. Celui ci ayant été caché par ses découvreurs pour pas qu'il se retrouve au milieu du conflit.

Il n'en faut pas plus pour que Kocacs se lance dans l'aventure, avec l'aide d'une corporation qui voudra bien sur en tirer profit dés que possible et qui va engager d'autres mercenaires pour les soutenir. Mais le problème c'est que les combats principaux se rapprochent de plus en plus de la zone de l'artefact, et celle ci est extrêmement surveillée. Ils vont devoir trouver un moyen de s'en approche incognito, ou de détourner la zone de guerre de la ...

*****

Quand j'avais lu le nom de cette série dans la liste des séries relevant du sous genre de la science-fiction militaire, j'avoue qu'avant de lire ce tome ci, j'étais un peu dubitative. Maintenant je comprend bien mieux.

Bien que notre héros ne fasse pas parti à proprement parler d'une armée, on est tout de même en zone de guerre et le petit groupe engagé pour les défendre de tout danger est formé d'anciens militaires qui continuent à respecter leur discipline malgré le changement de client.

Un des thèmes importants ici est la présente d'une corpo (ou grosse entreprise si on veut). Celles ci se font plus ou moins une guerre pour faire le maximum de profit. Et Kovacs va exploiter ce fait pour en appâter une et lui soutirer un maximum d'argent pour retrouver l'artefact.

Ce capitalisme effréné, dans lequel les corps humains sont sacrifiable car changeable à volonté, fait un peu froid dans le dos. du coup la guerre, si elle reste la même sur le papier à tout de même une toute autre image. Dans le récit les héros font appel à un marchand d'âme, un intermédiaire chargé de leur vendre au poids des puces contenant un être humain que l'on pourra ensuite réinjecter dans un autre corps. Bien sur, à force, une bonne parti de ces puces contiennent des humains devenus fous par la douleur ou le trop brutal changement.

Une des scènes du livre a d'ailleurs lieu sur une plage juste après un bombardement nucléaire, ils savent qu'ils n'ont plus qu'une semaine à vivre avant que leurs corps lâchent à cause des radiations très fortes, mais ils s'en foutent, on se contentera de les réimplanter dans un autre quand ça arriver. de toute façon aucun n'est dans son corps d'origine.

En fait la violence est exacerbée par tout ça. On peut vraiment se donner à fond quand on sait qu'on ne tue pas vraiment son adversaire. C'est limite comme un jeu en fait, les conséquences ne sont plus les même. Et au final c'est l'argent qui fera la différence, celui qui arriver à court d'argent, pour 'ressusciter' ses soldats et les armer, en premier perdra.
Du coup on comprend d'autant mieux cette présence très forte des Corpos dans l'affaire.

J'ai trouvé que l'ambiance était vraiment très violente dans ce tome, même si on n'a finalement que très peu de scènes de vrai violence. Tout est dans l'atmosphère. C'est sombre, cynique, et Takeshi Kovacs participe vraiment à cet effet.

En fait j'ai vraiment bien apprécié son personnage. Au milieu de toute cette agitation il est un peu comme un caillou qui se laisse emporter par le courent. Toujours fidèle à lui même il ne se laisse pas marcher dessus et en même temps il exploite au maximum les possibilités du système. Il est d'ailleurs très terre à terre et cynique comme personnage, dans le sens ou il ne se fait pas d'idées sur ce qu'il se passe vraiment, et il n'hésite pas à dire la vérité même si elle fâche.

En fait le seul point que je reproche un peu à ce tome ont été les lenteurs du milieu du livre. le temps que tout ça se mette en place il y a finalement énormément d'attente. Si heureusement ce temps est utilisé pour mieux connaitre les différents protagonistes, Kovacs inclut, il m'a semblé quand même un peu longuet à certains moments.

Mais ce n'est pas non plus un défaut énorme, dans l'ensemble j'ai passé un bon moment avec cette lecture et au vu de la fin j'ai hâte de lire le suivant pour voir ou le héros va nous mener !

16/20
Lien : https://delivreenlivres.blog..
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Je ne lis pas les tomes d'une série à la suite d'habitude. J'ai l'impression de me lasser, de perdre quelque chose de ma lecture.
Mais là, j'ai eu tellement de mauvais échos de celui ci que je me suis lancée sitôt le précédent refermé. Comme ça c'est fait (et surtout par peur de n' avoir jamais le courage de m'y mettre).

Je dois dire qu'au début j'étais super emballée.
Déjà cela n'a rien à voir avec la déclinaison netflixvisuelle, où on attend vainement le reboot d'un hôtel en zieutant des mesquineries politiques de quicestquiaunzizitoutdur.
Ensuite ça se lit bien.
La guerre
Les épaves
Les constructs pour se refaire, faire la guerre, baiser, se reposer
Les portes démoniaques à ouvrir

Mais en fait ça devient long
Looooooooong
Ces guerres, cette violence, portes ouvertesfermeesouvertes
Tout ça pour quoi ? Une balade d'entre monde, des trahisons et des scènes un peu dégueulasses. Très peu de choses en somme.

Et je comprends pourquoi on ne me l'a pas conseillé. Il y a plus intéressant à faire que de lire l'inutile. Et certains auteurs l'ont écrit bien plus poétique et beau.
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Ma déception à la lecture de ce tome est à la hauteur de mes attentes après la relecture du premier... je n'ai jamais vraiment réussi à m'intéresser à l'intrigue de ce deuxième tome que j'ai trouvé très en deçà de l'enquête du premier. Je n'ai ressenti ni tension, ni compassion pour ce groupe d'individus, par ailleurs assez mal assortis.
Attention, mon but n'est pas de vous faire fuir potentiel lecteur(trice), ce n'était pas un calvaire, sinon j'aurai abandonné ma lecture, mais un manque d'intérêt de ma part concernant les enjeux. D'ailleurs j'ai débuté le troisième et dernier tome et je pense qu'il va me réconcilier avec Takeshi Kovacs.
Merci
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Ce deuxième volet de carbone modifié est plus sombre que le premier. Mais ce que je préfère finalement, ce sont les conflits intérieurs du personnage.
Je me rend compte que les scène de combats, où les scène de sexes sont peu inspiré (N'est pas, Robert E. Howard, Anaïs Nin, ou Anne Vassivière qui veut) par contre les questionnements autours des origines et de ce qu'est être sont vraiment bien écrit.
Je lirais donc le troisième volet. (Mais là je retourne chez Aki Shimazaki pour le 4eme livre de Au coeur de Yamato)
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Salut les Babelionautes
Que dire qu'Alfaric n'est pas cité dans son avis ? pas grand chose.
Comme lui je m'attendais à plus d'action après que Kovacs est réunis ceux qui feront partis de l'équipe sensés se rendre maitre d'un Artefact Martien, un vaisseaux abandonné qu'ils rejoignent au travers d'un portail.
Richard Morgan a raté l'occasion, et il s'embourbe dans des conflits interne aux corpos qui cherchent toutes à se l'accaparer.
Moi aussi j'aurais aimé en savoir plus sur ces Martiens et leur adversaire, peut être dans le dernier tome qui constitue trilogie.
Merci à Cédric Perdereau qui a repris le flambeau pour traduire les deux tomes qui suivent.
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Moins bon que le premier. (Le cycle de Takeshi Kovacs, tome 1 : Carbone modifié)
On suit tout de même avec intérêt les aventures de Kovacs.
L'écriture est moderne, parfois crue, un peu de flottement en milieu de livre au point de se dire en fin de lecture : tout ça pour ça.
L'univers dans lequel évolue le héros n'est plus une surprise, mais il vaut mieux lire carbone modifié avant pour être à l'aise dans cette seconde lecture.
Si vous avez aimé le premier, comme moi, vous aimerez le second.
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