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Critique de StCyr


Charles Morgan a connu une certaine célébrité en France dans les années 30, mais force est de constater que le temps l'a relégué dans l'oubli des bibliothèques poussiéreuses de nos grands-parents. Parfois la postérité répare et rectifie les injustices, d'autre fois elle atténue et renvoie certaines gloires dans l'ombre.

Sparkenbroke est le personnage éponyme du roman, c'est un lord, artiste à la recherche de l'extase réunissant en son sein l'art, l'amour et la mort, en une vue platonicienne de l'existence. C'est tout naturellement qu'il s'attelle à une réécriture du mythe de Tristan et Yseult, où l'amour et la mort sont si étroitement liés. Sa réputation dans la société puritaine anglaise des années 20 est celle d'un écrivain et poète de talent, certes, mais au moeurs dissolues. Au fil de rencontres fortuites sur son domaine, il fait la connaissance de Mary, femme sensible, aux principes sains et solides; ils s'aimeront d'un amour qui ne sera jamais charnellement consommé.

La difficulté que j'éprouve à écrire une critique, est à la hauteur de l'ennui profond que j'ai enduré à la lecture de ce roman. En fait, je ne suis jamais rentré totalement dans l'histoire, exilé que je fus de mon pays favoris qu'est la lecture, perdu dans un purgatoire d'indifférence et de lassitude, j'ai subi. N'étant pas adepte de l'abandon d'un livre en cours, j'ai bu le calice jusqu'à la lie; la prose m'a semblé lourde, indigeste, et j'avoue que l'édition de 1947 n'a fait qu'accroître le déplaisir.

Moralité : nos ancêtres ne lisaient pas que des chefs-d'oeuvre...
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