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Last Memories tome 1 sur 3
EAN : 9791095633174
583 pages
Aurore Morgenstern (29/10/2018)
3.64/5   11 notes
Résumé :
Maël à l’approche de la trentaine, réalise son rêve de gosse : devenir flic pour le NYPD. Reconnaître qu’il est gay dans ce milieu peut s’avérer compliqué, mais devoir cacher qu’il est un sorcier l’est tout autant. Maël n’est que récemment affecté à son poste de lieutenant du NYPD, quand le corps torturé à mort d’un policier est retrouvé.

Sous la houlette d’un chef sévère, accompagné de sa nouvelle partenaire Soledad, et avec l’aide du bureau du légis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Chronique deMoana :

Je connaissais déjà plusieurs des histoires d'Aurore Morgenstern sorties en auto-publication donc quand j'ai vu que Juno Publishing sortait un de ses livres que je n'avais pas encore lu, j'ai tout de suite voulu le découvrir. L'enquête policière est plutôt intéressante et j'ai bien aimé le mélange avec la magie, elle met un peu de temps à avancer car l'accent est mis sur la romance. Malheureusement, ma lecture a été assez mitigée, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages et plusieurs aspects de l'écriture de ceux-ci m'ont mis mal à l'aise.

En ce qui concerne les personnages, j'ai trouvé qu'ils faisaient tous assez clichés de par leurs caractères et leurs interactions entre eux. Maël, qui est le personnage principal, avait pour moi bien trop souvent des propos machistes et les doutes qu'il pouvait avoir m'ont plus fait ressentir de l'agacement envers lui que de l'empathie. Soledad m'apparaissait comme un cliché de la femme lesbienne mélangé au cliché du personnage d'origines latines au sang chaud qui se met en colère pour un oui pour un non et qui utilise des mots espagnols de temps en temps. D'ailleurs, peut-on parler du fait qu'elle soit furieuse que Maël ait dévoilé son secret (pas vraiment par choix) à Dwayne et non à elle ? Alors que, selon elle, comme ils se connaissent depuis plus longtemps elle aurait dû être la première informée ? Cela dit en passant, Maël et Soledad ne se connaissaient que depuis 1 semaine à ce moment-là… J'ai d'ailleurs trouvé son comportement, ainsi que celui de Mélina (mais dans une moindre mesure car c'est la mère de Maël), très déplacé quand il s'agissait de Maël et de ses relations intimes. Dwayne, que je pensais apprécier, se révèle être un mâle alpha surprotecteur tout ce qui a de plus insupportable (ce qui, je sais, plaît à de nombreuses personnes). Maël a beau le trouver parfait, je dois avouer que je n'ai pas compris en quoi. Par ailleurs, je n'ai pas aimé Marcus et son incapacité à prendre une décision qui ne lui soit pas dictée/suggérée et Seth est un personnage qui aurait mérité d'être mieux développé. Je pense que le seul personnage pour lequel j'ai éprouvé de la sympathie est Howard et j'aurai aimé en apprendre plus sur lui.

Il y a trois aspects dans « Un sorcier à New-York » que j'ai trouvé assez malaisants : l'utilisation de mots espagnols dès que Soledad parle, le deadnaming (utilisation du prénom de naissance d'une personne transgenre sans son autorisation) de Johanna et l'association constante de la couleur de peau de Dwayne à de la nourriture (et plus particulièrement au café). Avant de commencer cette partie, je tiens à préciser que j'ai lu plusieurs articles écrits par des personnes de couleurs pour mieux définir le malaise que je ressentais. Il est très maladroit (et assez cliché) que de faire employer des mots espagnols sans raison apparente à un personnage d'origines latines. Encore plus quand c'est pour dire des insultes ou parler à une autre personne qui, au premier abord, ne semble pas d'origines latines. le passage où l'on découvre le personnage de Johanna m'a beaucoup énervé. Il faut savoir que Johanna est la cousine transgenre de Dwayne. A peine Maël vient-il de la rencontrer que Dwayne révèle à son amant qu'elle a été assignée homme à la naissance en lui donnant son deadname. Je n'ai pas du tout apprécié que Dwayne révèle à Maël que sa cousine soit transgenre sans l'autorisation de celle-ci mais l'utilisation de son deadname *2 fois* pour le lui dire est un manque de respect et de considération immense envers les personnes transgenres. En outre, la référence constante à la couleur de peau de Dwayne en utilisant les termes « café-crème » est également très désagréable. La langue française est assez riche pour qu'on puisse définir la peau des personnages de couleurs par autre chose que de la nourriture. de plus, quand on sait le côté colonialiste, dégradant voir fétichiste que l'emploi de ces mots peu avoir, en particulier aux Etats-Unis d'Amérique, que Maël passe son temps à l'appeler « Dieu café-crème » me rendait très mal à l'aise. Je ne sais pas si l'autrice a voulu faire des traits d'humour en caricaturant certains de ses personnages mais je trouve que beaucoup des maladresses commises auraient pu être évitées.

Pour terminer, je dirai que cette histoire (publiée une première fois en 2018 en auto-publication) aurait mérité un travail éditorial bien plus approfondi de la part de la maison d'édition. Je possède l'édition sortie en 2018 en plus de celle de 2022 et j'ai l'impression qu'à aucun moment le texte n'a été modifié ce qui lui cause fortement préjudice. Je suis assez frustré par cela car l'histoire pourrait être très intéressante mais les différents malaises que j'ai ressentis m'empêchent de l'apprécier.
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Quand Maël prend son poste d'inspecteur à New York, il réalise son rêve : pouvoir résoudre des enquêtes à l'aide de son don et aider son prochain. Parce que Maël, en plus d'être un flic plutôt doué, est aussi un sorcier qui peut se connecter aux morts et revivre leurs derniers instants, ce qui est plutôt pratique dans une enquête criminelle. Mais forcément, ce don doit rester secret, tout le monde n'a pas l'ouverture d'esprit de son ex, Marcus, agent du FBI, qu'il a d'ailleurs pas mal aidé durant leur relation.

Dès le premier jour, Maël doit faire face à son chef, qui lui réserve un accueil plutôt musclé, mais en même temps, il s'y attendait un peu... et faire face à l'homophobie de certains de ses collègues, il sait gérer, surtout quand son binôme est une nana badass à la langue bien pendue qui n'a peur de rien.

Mais quand les cadavres atrocement torturés de flics commencent à pleuvoir, que l'enquête piétine, qu'un légiste bien trop séduisant découvre son secret et se met en tête de vouloir le séduire, que son ex revient dans la course, qu'un défunt un peu trop collant l'oblige à appeler sa mère.... la vie de Maël risque de devenir un peu compliquée...

J'ai passé un super moment avec ce roman, qui mêle habilement enquête policière, fantastique et romance. Maël est plutôt sympa, bien que je l'ai trouvé un peu crédule par rapport à l'attitude de Marcus, mais l'histoire avec Dwayne fonctionne plutôt bien (grâce au légiste qui lui sait parfaitement ce qu'il veut et comment l'obtenir). Les personnages secondaires sont plutôt bien campés et ne servent pas qu'à meubler, la maman sorcière est une maman poule, le binôme avec sa coéquipière est amusant et l'enquête est plutôt bien ficelée, même si par moments, je me suis demandée comment les indices amenés par Maël pouvaient être expliqués dans l'avancée de l'enquête.

Bref, une lecture très agréable d'une plume que j'avais déjà apprécié dans d'autres styles.
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C'est le deuxième livre que j'ai l'occasion de lire d'Aurore. Elle a visé dans mes genres favoris, la magie et le policier. J'aime beaucoup cette alliance de genre. Elle permet des enquêtes plus intéressantes avec souvent une autre approche. Surtout que dans le monde crée, le fait que Maël soit un sorcier est un secret.
J'ai bien aimé comment la magie a été développé, même si on a encore plusieurs questions sans réponse. Je n'ai pas souvenir d'avoir lu ou vu dans un film ce fonctionnement et utilisation de la magie. J'espère la voir encore plus présente dans le tome 2.
J'ai trouvé l'enquête bien développé et crédible. Suffisamment d'indice sans que ça soit trop évident de comprendre qui est le meurtrier et quel est son mobile. Je devrais même dire qu'il y a eu plusieurs rebondissement et l'enquête a pris des directions que je n'avais pas prévu.
Les personnages sont intéressants, avec une touche de folie qui m'a souvent mis le sourire. Maël qui réfléchit trop et vous allez le voir, ça ne l'aidera pas toujours en dehors de son enquête. Sa partenaire qui avec son tempérament explosif arrive à faire bouger les choses. J'ai reconnu plusieurs de mes amis en elle avec les moments ou elle passe à l'espagnol. La mère de Maël est incroyable de par son humour et son don pour embarrassé son fils. Pour finir, le demi-dieu Dwayne, alias le légiste en chef. Certain aspect de leur relation m'a un peu marqué, je l'ai trouvé un peu rapide. Même si je dois avouer que l'avancé de l'histoire a atténué mon ressenti. Et après tout, ne rêvons-nous pas du célèbre coup de foudre.
Pour résumé, j'ai aimé ma lecture, une enquête intéressante et des personnages qui ont su me faire rire.
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Maël a réalisé son rêve de devenir flic à New York, mais il n'avait pas prévu qui serait son capitaine, il devra aussi maintenir secrète son état, sorcier, ce n'est pas toujours accepté, même si ça sert lors des enquêtes, ah, il devra aussi faire avec l'homophobie, heureusement qu'on rencontre aussi des gens cool à N.Y…


Dès son arrivée à N.Y nous découvrons l'environnement de Maël, celui ci est bien défini et les personnages prennent rapidement vie, très vite nous nous retrouvons en train d'enquêter et à cette occasions faisons connaissance avec un "demi-dieu café-crème", accessoirement chef légiste, avec qui Maël commence une liaison qu'il espère s'étaler dans la durée.
Les situations sont bien amenée et les personnages s'étoffent et se multiplient au fil du récit, l'action se mêle assez agréablement à la romance et on évite les scènes de sexes trop stéréotypées et interminables, on reste dans le "suggéré" qui laisse place à l'imagination, et ce n'est pas plus mal.
Après quelques auto-édités très décevants ça fait plaisir de voir que parfois on peut en trouver qui ne sont pas bâclés et témoignent d'une certaine qualité.


L'écriture est fluide, le scénario tient la route, les personnages sont crédibles, un roman policier mêlé de surnaturel avec un zeste d'humour qui se lit d'une traite. Un agréable roman de délassement pour tous.
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Un roman plaisant à lire.

J'ai aimé le bon équilibre entre tous les aspects du roman : enquête policière, fantastique, action, romance. Tout comme l'opposition entre l'attitude très prudente de Maël et les certitudes de Dwayne.
La part de surnaturel apportée par les pouvoirs de Maël ajoute beaucoup d'intérêt à l'intrigue.
Les protagonistes principaux m'ont beaucoup plu et les personnages secondaires sont intéressants.
Les scènes de sexes restent plus légères que dans beaucoup de romans M/M et pour moi c'est un atout supplémentaire.
L'écriture est agréable.

Bref : j'ai passé un bon moment, je n'hésiterais pas à lire la suite et je conseille cette lecture.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
— Fais attention à toi. Ta mère me tuera s’il t’arrive quelque chose, dit-il aussi bas que moi.
Je me fis l’effet d’une carpe en manque d’oxygène alors que je tentais de trouver quoi répondre. Mais il me coupa l’occasion de le faire en me lâchant pour partir en vitesse dans son bureau.
— Qu’est-ce qu’il vient de se passer ? s’enquit Leda en s’approchant.
— C’est ce que j’aimerais qu’on m’explique, avançai-je en me retournant vers elle avant de partir vers la sortie. Mais quelque chose me disait que je n’étais pas près de le savoir. Je poussai un soupir.
Qu’est-ce que j’aurais adoré pouvoir enfermer Howard et Marcus dans une pièce ! Les voir partager leur crainte de ma mère… Et surtout… Leur faire la mauvaise surprise de lâcher ma mère avec eux.
Quelle bande de trouillards ! Elle ne leur arrive même pas aux épaules…
Je ne parvenais définitivement pas à concevoir qu’on puisse avoir peur d’un si petit bout de femme, tout en rondeur, sourire et gentillesse.
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Bien décidé à l’étonner un peu, je retirai mes bras de sa taille, puis sans lui laisser le temps de réagir, je fléchis les jambes pour bondir, m’accrochant à son cou avant de passer mes membres autour de ses hanches.
— Et si mon demi-dieu café-crème me montrait à quel point il veut que je ne sois qu’à lui ? susurrai-je d’une voix rauque.
— Ça, je peux le faire sans problème, petit sorcier, assura-il d’un ton excité.
Il mit ses bras sous mes fesses pour me soutenir alors que je me jetais sur ses lèvres pour les dévorer. Il commença donc à avancer à l’aveuglette tandis que ma bouche enflammait son corps, que mes dents le mordillaient pour ouvrir un passage à ma langue qui ne voulait plus que rencontrer la sienne.
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— On en parlera quand tu voudras. Mais en attendant, dis-toi bien une chose, Maël, si tout avance bien entre nous, si on devient un couple, alors il y aura forcément des journées difficiles, qui finiront mal, comme celle-ci. Et ces jours-là, on devra rentrer à la maison pour se retrouver et se soutenir, comme tous les couples. Tu comprends ? demanda-t-il en s’écartant de quelques centimètres pour me regarder dans les yeux.
Je lâchai un soupir tremblotant avant de passer mes bras autour de son cou et de venir nicher mon visage contre le sien. Il m’enserra à son tour, caressant mon dos en me murmurant des mots de réconfort.
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Je la retrouvai au milieu du salon, assise à genoux au centre d’un cercle de pierres, plongée en pleine méditation.
Je l’observai alors en silence, posant mes chaussures et ma veste avant de m’approcher d’elle. D’un geste de la main, je fis rouler les billes de manière à agrandir ce coin de paix dans lequel je m’agenouillais face à elle, posant mes mains sur mes cuisses en fermant les yeux à mon tour. Je pouvais sentir l’énergie des petites sphères noires partout autour de nous. Pas aussi relaxante que celle que dégageait la turquoise pendue à mon cou, mais tout de même appréciable après la journée que je venais de passer.
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— Alors, tu as le droit de ne pas être amoureux de moi, ou en tout cas, pas encore. Mais ne nie pas ce que moi je ressens parce que c’est de l’amour. Le genre d’amour qui te tombe dessus comme un putain de parpaing, mais dont tu ne te débarrasserais pour rien au monde.
— Je vais peut-être te faire vivre des moments horribles, tentai-je d’argumenter dans un murmure.
— Ça ne me fait pas peur, Maël. Tant que je sais que tu es à moi et rien qu’à moi.
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