Citations sur Les Fils de la Terre, tome 2 (10)
La profondeur idéale à laquelle il faut mettre une graine, c'est sous une couche de terre équivalente à trois fois sa taille.
Ce qui me dérange avant tout c'est que vous vous considériez comme des moins que rien... vous parlez vous-mêmes comme si vous étiez des objets, sans vie, sans nom. Dans ces conditions, je comprends que vous ne soyez pas motivés par ce que vous faites ici, au lycée. Cultiver quelque chose, quand on ignore sa propre identité, ça revient à donner naissance à des fruits qui n’appartiennent à personne.
Pour deux jeunes gens, en venir aux poings pour défendre l'avenir d'un village, c'est une occasion unique dans une vie. Alors allez-y ! Battez-vous sans retenue !
As-tu déjà entendu le terme du Kechien ? C'est ça qu'on appelle la relation mutuelle qui nait entre l'individu et le Bouddha, quand le premier décide de suivre les voies du second.
Au Japon, la situation n'est pas la même. Les consommateurs ont complètement oublié l'agriculture, ils se contentent d'en acheter le produits en supermarchés, sans chercher plus loin. Mais ce n'est pas uniquement leur faute. Il me semble que les agriculteurs, qui ont choisi de se laisser porter par les politiques gouvernementales et par leur époque, y sont pour beaucoup dans ce résultat.
Cette rivière, ces montagnes, les gens qui sont partis d'ici pour rejoindre la ville les considèrent comme des coins perdus, où il n'y a rien à faire... ils en ont honte. Pour vivre de ses terres et apprécier cette vie, il faut savoir être patient.
Les gens de la ville... ils sont tous, à différents degrés, fatigués, écrasés par la pression. Comme ce couple... et c'est pour ça que je vous le répète : beaucoup d'entre eux ont probablement besoin d'être confrontés à du nouveau... à des valeurs nouvelles.
- Et ces valeurs, vous croyez qu'ils peuvent les trouver dans un petit village de campagne, comme le nôtre ?
- Je crois que si vous y mettez un peu du vôtre, Kohei, c'est un paradis qu'ils pourront trouver ici.
Dans notre société qui ne s'intéresse qu'aux diplômes, les lycées agricoles sont le vilain petit canard. Les professeurs ont pris la mauvaise habitude de n'y envoyer que les "mauvais" ceux qui n'ont pas de bons résultats scolaires. Et pourtant, vous savez, Monsieur Togashi. Les lycées agricoles, ce sont des endroits fabuleux !
- Arrêtez ! Ne vous battez pas !!
- Laisse-les faire ! Pour deux jeunes gens, en venir aux poings pour défendre l'avenir d'un village... C'est une occasion unique dans une vie ! Alors allez-y ! Battez-vous sans retenue !
- Ouaaaah ! Alors c'est comme ça qu'ils poussent ?
- Pourquoi ? Tu croyais que les poireaux, ça poussait dans les arbres ?
- Oui !
- ...