John Paul et Cécilia Fitzpatrick, australiens, forment un couple parfait et avec leurs trois filles Isabel, Esther et Polly une famille heureuse.
La benjamine , Polly 6 ans, développe une vive curiosité intellectuelle. Elle s'intéresse en ce moment au mur de Berlin. Sa maman se souvient que toute jeune-fille, à l'occasion d'un voyage en Allemagne, elle avait fait l'acquisition d'un tout petit morceau de béton, relique de ce fameux mur.
Cécilia, bien plus qu'ordonnée, est maniaque du rangement, alors retrouver ce vestige au grenier où elle l'a conservé ne prendra qu'un court instant. Mais voilà ce qui devait arriver arrive et en heurtant sa tête sur une poutre elle fait tomber des boites où son mari conserve des relevés bancaires et, parmi eux, il y a une lettre qui lui est certes destinée mais à n'ouvrir expressément qu'après sa mort.
John Paul est actuellement en déplacement professionnel pour quelques jours et la tentation d'ouvrir le pli est grande. Elle y renonce, en parle à son époux qui n'a alors de cesse de vouloir récupérer cette missive. Cette attitude inquiète Cécilia qui va finalement ouvrir la lettre et c'est le drame qui se démultiplie.
Le message délivré par ce livre est double. D'une part, la curiosité n'est pas la mère de tous les vices, mais elle occupe un rang privilégié. le prologue fait référence à Pandore qui cédant à la curiosité, ouvrit cette fameuse jarre (et non pas une boîte comme on a coutume de le dire) et fit échapper les mille maux de l'humanité. L'épilogue rappelle qu'avec des si, on pourrait refaire sa vie, mais le destin est là, qu'on ne peut contourner, ce qui est gravé, ne peut s'effacer, et le fatum rattrape, tôt ou tard, celui qui espérait échapper à l'irrévocabilité de son chemin de vie.
Comme Pandore, j'étais aiguillonnée par la curiosité et avais hâte de découvrir ce fameux secret.
Après, l'intérêt du livre s'est estompé, et je ne mettais pas fourvoyée en imaginant la fin telle qu'écrite par
Liane Moriarty.