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3,4

sur 1563 notes
Les quatre romans de Liane Moriarty traduits en français m'ont tous totalement séduite. Alors bien sûr, j'ai abordé celui-ci avec confiance et conviction de ne pas déroger à la règle. Bingo, carton plein encore une fois!

Le premier chapitre met en scène une executive woman, une cheffe dans l'âme, qui n'a sans doute pas su interpréter les alarmes que son corps en surpoids a dû lui adresser… En pleine activité, une crise cardiaque la terrasse.

Puis ce sont les autres personnages, les neuf annoncés dans le titre. D'horizons divers, mais cependant appartenant à une catégorie sociale plutôt favorisée (il le faut pour se permettre de s'offrir un séjour de remise en forme tel que celui où ils feront connaissance), ils arrivent au Tranquillum House avec des problèmes existentiels plus ou moins occultés.

Le centre se propose de transformer leur vie, de régler tous leurs problèmes, de faire d'eux des êtres différents. Et la femme à l'origine de ce concept semble avoir les épaules pour mener à bien ce défi.

Pas besoin d'en dire plus, la suite des événements ne va pas bousculer que les pensionnaires en mal de bien-être.

C'est encore une fois remarquable. C'est comme un paquet de Bretzels : on en mange un, on vide le paquet. L'auteure a le don de brosser des portraits de personnages à partir de détails triviaux qui font tout leur charme. On marche dans la combine et on se laisse balader au gré des rebondissements et des surprises qui animent le récit. D'autant que la situation de huis-clos induite par le programme, en révèle long sur la fragilité de la solidarité quand la survie est en question.


Partagée entre le désir de connaître la suite et le souhait de rester dans ces pages, je n'attends qu'une chose, que l'un des deux autres romans restant ne soit rapidement traduit.

Challenge pavés Babelio 2020

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J'aime beaucoup Liane Moriarty.

Enfin, d'habitude, j'aime beaucoup Liane Moriarty…

Je lis ces romans comme on regarde une bonne série. LE SECRET DU MARI et PETITS SECRETS, GRANDS MENSONGES me laissent le souvenir de lectures prenantes et piquantes…

Ici, mon séjour à Tranquillum House fut loin d'être une partie de plaisir.

J'etais pourtant plutôt bien disposé envers ces neufs étrangers qui se retrouvent, chacun avec leurs petits secrets, pour une cure de santé, dans un endroit perdu dans le bush australien.

Je ne peux en dire trop pour ceux qui oseront enfiler un peignoir et se lanceront dans cette cure thermale d'un drôle de genre.

Je dirai juste que je n'ai pas réussi à vraiment m'attacher à ces personnages, un peu stéréotypés… Et lorsque tout bascule, j'ai eu le sentiment de lire une Agatha Christie sous amphetamines… C'est un peu gros et même pas drôle…

Je ne sais pas où se situe ce roman dans la bibliographie de Liane Moriarty, mais j'ose espérer qu'elle n'était pas très inspirée, sous la pression d'un éditeur dans l'attente du prochain manuscrit.

Je n'ai pas retrouvé le sel de sa plume, je me suis même vu boire la tasse, tant ce fut laborieux d'arriver au bout de ma lecture…

Je suis pourtant plutôt bon public et je n'attendais pas grand-chose de cette lecture.
Pourtant, je reste persuadé que ce roman ressemble à une vaste fumisterie aux situations improbables… Peut-etre se lit-il au 18 même degré?

J'ai lu, ici ou là, que certains avaient passé un bon moment alors faites-vous votre propre avis… Je dois être passé à côté du truc …
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Mon quatrième roman de Liane Moriarty, et je ne retrouve décidément pas la saveur des premiers. Déjà le précédent, "Un peu, beaucoup, à la folie" m'avait un peu laissé sur ma faim (et pourtant il y était question d'un barbecue), mais là, j'en sors carrément un peu "en manque", non pas de drogue, mais du divertissement que j'espérais trouver dans ces 500 pages. Oh, je ne me suis pas ennuyée, loin de là, mais il m'a manqué du sel, des épices, comme dans un plat qu'on avait déjà mangé mais dont on ne retrouve pas la saveur appréciée lors de la première dégustation.
J'ai mauvaise grâce à me plaindre, parce que les neuf "curistes" de Tranquillum House ont connu pires privations que moi, entre interdiction de parler, de se regarder, de lire (quelle horreur!!!!), et jeûne ensuite, alors qu'ils ont payé une fortune pour cette retraite. Je pense que je me serais rebellée très vite, d'ailleurs c'est un des aspects qui m'a surpris dans l'histoire : neuf personnes raisonnablement intelligentes, aux compétences diverses mais se situant plutôt dans la fourchette haute par rapport à l'humain lambda, qui subissent des traitements totalement différents de ce qu'on leur avait vendu pour ce séjour censé leur apporter bien-être et détente. Et qui vont mettre vraiment longtemps à réagir, alors que j'aurai explosé dès la première soirée ! Mais ce n'est qu'un des aspects peu crédibles de l'histoire. La directrice de l'établissement, Masha, est une ancienne cadre sup overbookée qui a connu une expérience de mort imminente et s'est reconvertie après dans le bien-être. Présentée comme une personne autoritaire, en surpoids et peu empathique au début, elle se métamorphose en gourou charismatique à la beauté insolente, et en grande spécialiste des thérapies innovantes. Comment ? On n'en saura pas grand-chose, même si on comprend assez rapidement qu'elle est plus une apprentie-sorcière qu'une thérapeute.
Quant aux autres personnages, ils ne sont pas tous de parfaits étrangers entre eux : trois font partie d'une même famille, et deux sont en couple. Les autres sont : une ancienne célébrité du "footy", (un mix entre foot et rugby spécifique à l'Australie), une auteure de roman à l'eau de rose en dépression parce que sa dernière production est refusée par son éditeur, un avocat gay spécialisé en droit de la famille et une mère de quatre fillettes submergée depuis l'abandon de son mari pour une plus fraîche.
Les interactions entre eux sont intéressantes parce qu'évolutives, des alliances se nouent, des personnes qui paraissaient très superficielles se révèlent finalement plutôt tourmentées, et chacun va effectivement se "transformer", comme promis sur la brochure du centre. Il y a des passages assez drôles, et quelques moments de tension agréables, mais j'en aurai aimé plus. le personnel de Tranquillum House aurait pu être mieux exploité, là son rôle est très secondaire. La fin m'a donné l'impression que l'auteure ne savait plus trop comment conclure, du coup on a une flopée de très courts chapitres sur chacun des personnages
Cependant j'ai lu ce petit pavé sans déplaisir, en alternance avec une autre lecture plus sombre, il a donc rempli son office de distraction. C'est une petite gourmandise sans prétention, il ne faut pas en attendre trop, et comme ça on n'est pas déçu ! Je vais attendre un bon moment avant de reprendre un roman de Liane Moriarty en main, et j'espère retrouver le ton qui m'avait plu à la lecture du "Secret du mari" la prochaine fois !
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J'attends toujours les romans de Liane Moriarty avec impatience, mais ce petit dernier m' a déçu ( Déçu par rapport au coup de coeur qu'avait été Big little lies et le secret du mari. )
Il y a tout d'abord ce titre intrigant parce qu'il fait penser aux Dix Petits Négres d'Agatha Christie ( qui ne s'appelle plus comme cela , désormais...). Alors effectivement, il ne seront pas dix, mais neuf personnes , clients d'une station thermale perdue en plein bush australien, un peu isolés volontairement, pour des motifs divers qui vont de l'envie de maigrir, à la volonté de se sentir mieux (après un deuil ou un divorce). Neuf personnes un peu perdues, qui veulent à défaut de retrouver le bonheur , juste se sentir un peu mieux après les dix jours de cure.
Par "étrangers" , comprenez : "personnes qui ne se connaissent pas" , car ce sont tous de bons australiens ! Et dans le lot , il y a une famille (père, mère, fille , donc pas vraiment tous des étrangers ...).
Et donc, ils vont commencer par laisser leurs portables à l'accueil, sans internet, ni télévision, ou radio, ils vont pouvoir lâcher prise, à moins que ce soit la direction de l'hôtel qui lâche prise...
A force d' être seuls avec eux- mêmes, ou grâce aux "activités" proposées, tous ressortiront transformés par ce séjour : deuil, divorce, argent, paternité, arnaque, dépression : y' a du boulot !
C'est un roman agréable à lire, mais Madame Moriarty nous a habitués à mieux... Personnages un chouia stéréotypés, situation qui s'envenime et à laquelle je n'ai pas trop cru. L'histoire prend un virage "suspens" qui aurait pu être traité autrement. Les personnages sont tellement nombreux qu'ils sont un peu survolés. je n'ai pas aimé le personnage de Masha, un brin outrancier.
Bien-sûr, il y a la plume ironique et détachée de l'auteur que j'ai retrouvée à la fin dans les chapitres consacrés à ce que deviennent les personnages. J'ai aimé l'allusion au petit garçon qui assiste à un mariage , deux mini voitures dans les mains : tout est dit, on sait qui sont les parents...
Pas le meilleur roman de l'auteur, donc, mais même un "moins bon" reste un roman agréable à lire, avec elle...
Alors prêt(e)s à boucler vos valises pour le Tranquillum House ?

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Des personnes très différentes se retrouvent dans un centre de remise en forme tenu par une femme originaire de Russie. Il y a quelques années elle a eu un accident cardiaque. Femme d'affaires, elle a tout laissé tomber et monter ce projet de redonner confiance aux gens à la dérive. Elle a embauché son sauveteur de l'époque, un jeune chinois et une autre jeune femme au caractère bien trempé. Si vous pensez à aux massages, spa, art culinaire et bien être traditionnel, le tout à la recherche de la sérénité, passez votre chemin, on en est loin et les neufs personnages vont vite s'en rendre compte. Il y a les parents avec leur fille adulte, une jeune mère de quatre filles, divorcée, qui se trouve grosse, une auteure de romans à l'eau de rose, le très jeune couple qui est allé un peu loin dans la modernité, un homme d'affaire et un ancien sportif.

Ils n'ont rien en commun mais ils vont devoir faire preuve de solidarité pour le final de cette cure.

Les bagages seront fouillés et vidés des gourmandises et boissons cachées, des portables et autres objets connectés.

La directrice du centre innove avec un nouveau concept : se servir des failles et secrets des curistes pour les pousser à bout et les faire lâcher-prise pour un nouveau départ.

Après une étude détaillée des différents personnages, la cure commence et ce n'est pas triste. Masha, la directrice s'apercevra que l'on ne peut anticiper les réactions des gens en les mettant en difficulté.

J'ai beaucoup ricané. La plume de Liane moriarty grince, décape et fait déraper l'histoire.

Se servir un petit apéritif (même sans alcool) et de quoi grignoter avant de dévorer ce pavé sans modération.



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Lire "Neuf parfaits étrangers" c'est comme regarder une série télé du genre comédie de moeurs. C'est bien divertissant, c'est gentil, et donc, en ces temps troubles, ça change les idées.
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Voilà un bon bout de temps que je souhaitais enfin me plonger dans l'un des livres de cette auteure australienne, dont beaucoup ont déjà lu et adoré un de ses romans. J'en avais d'ailleurs lu d'excellentes chroniques. En allant faire un tour à ma bibliothèque communale, bonheur je le découvre et ni une ni deux, je l'emprunte. Hélas, je dois vous avouer tout de suite : mon rendez-vous ne s'est pas aussi bien déroulé que je l'escomptais.

Je ne sais pas pourquoi mais je m'imaginais tomber sur un thriller psychologique dans un huis-clos. Mais détrompez-vous : il s'agit d'un roman psychologique ! Alors oui, l'accent est bien mis sur la psychologie des personnages mais hélas, pour moi, c'est tout.

Je me suis donc assez ennuyée et en plus, le livre compte plus de 500 pages... J'ai trouvé qu'il ne se passait pas beaucoup de choses et certains passages étaient trop tirés en longueurs. L'histoire aurait pu tenir en moins de 300 pages si on enlève ces dernières. de plus, je dirais que c'est aussi le manque d'actions et de rebondissements qui ont fait que je n'ai pas plus que cela accroché à cette lecture.

C'est bien entendu mon humble avis personnel, je vous invite à vous forger le vôtre en lisant ce livre.

Maintenant, vu qu'il s'agit peut-être d'une erreur d'interprétation de ma part, je pense que c'est seulement un rendez-vous manqué et ne manquerai pas de laisser la chance à cette auteure de me convaincre avec l'un de ses autres bouquins ! 

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Tranquillum House, centre de thérapie pour bourgeois mondialisés, Australie, monde occidental.
La taulière : Masha, sorte de prêtresse adepte d'ésotérisme (russe à la base, mais sauvée grâce à la naturalisation) et son fidèle énamouré Yao, secouriste l'ayant côtoyée jadis alors qu'elle expérimentait involontairement une situation de « mort imminente ». Burn out de cadre suivi d'une résurrection quasi-religieuse : elle crée son centre de thérapie pour ses semblables adeptes de tableaux excel à buts très lucratifs.
On est donc en présence de 9 postulants à une transformation haut de gamme : une romancière, Frances dont on se demande si ce n'est pas un peu une image en miroir de l'auteure elle-même...
Les autres : plus ou moins développés, c'est inégal et il y a un peu de tout : le couple dysfonctionnel, la famille endeuillée, le sportif sur le retour etc... beaucoup de clichés.
Il y aurait une bonne base pour des meurtres (ils ne sont que neuf et blancs mais bon...) ou même des évolutions psychologiques violentes mais...
On découvre à mi-parcours que c'est plus ou moins une publicité pour l'usage de la drogue dans des cas de thérapie clinique (avec compte en banque fourni, cela va de soi...).
Une fois drogués, le livre finit un peu en série étasunienne : 1 jour après, 1 semaine après, 1 mois après, 1 an après....
Bof, cela ne casse pas des briques même si ce n'est pas catastrophique non plus. Se lit entre un mot fléché et un sudoku sur une plage.
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Décevant
Le propos est alléchant: 9 personnes réunies quasiment en huis-clos, sans contact avec l'extérieur. on nous promet la révélation de secrets enfouis...
Après 600 pages, j'attends toujours.
Cela commençait bien, j'ai bien aimé le départ, la mise en situations des différents personnages, même si ceux-ci sont parfois un peu stéréotypés, les questions qu'il commencent à se poser au début de la cure. Et puis cela devient du grand n'importe quoi: Scénario peu crédible.
Dommage.
Comme quoi les livres que l'on prend un peu au hasard dans la bibliothèque, parce que celle-ci va fermer, parce que l'on connaît l'auteur, ne sont pas forcement une bonne surprise.
N'est-ce pas Christine ;-)
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Neuf personnes espèrent qu'un séjour à Tranquillum House leur permettra d'aller mieux. Elles ont réservé, mais en y arrivant, beaucoup se demandent si c'est une bonne idée finalement. Les coachs leur ont confisqué leur téléphone, normal, mais ils ont aussi fouillé dans leur valise pour retirer tout ce qui est interdit à la résidence, alcool pour les uns, friandises pour les autres. le séjour se termine sur un huis clos éprouvant pour les personnages.
N'attendez pas une montée spectaculaire du suspense même si des indices, çà et là, montrent que ça va déraper, forcément. Il s'agit plutôt de comprendre des personnages qui doivent faire face à eux-mêmes. Neuf parfaits étrangers est un ouvrage léger.
La satire est présente et la fin du livre à la fois réaliste et savoureuse.

Lien : https://dequoilire.com/neuf-..
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