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4,13

sur 1999 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avant la rentrée scolaire, une matinée d'accueil était organisée à l'école de Pirriwee afin de se mettre en conditions. Notamment les enfants de la maternelle. Madeline, qui fêtait en ce jour ses quarante ans, se pressait pour y déposer Chloe. Un peu stressée et agacée par une jeune conductrice, elle s'était foulée la cheville au moment de regagner sa voiture. Heureusement, derrière elle, Jane, qui emmenait son petit garçon, Ziggy, et qui avait assisté à toute la scène, lui porta aussitôt secours. Pour la remercier, Madeline lui offrit un café au Blue Blues, les yeux rivés vers l'océan. C'est là que Jane lui confia qu'elle comptait venir s'installer ici, à Pirriwee, afin d'offrir un meilleur cadre de vie à son fils. Bientôt les deux mères furent rejointes par Celeste, la meilleure amie de Madeline, d'une beauté incroyable. Les trois femmes, très vite amies, devront faire face à de nombreux bouleversements dont l'incident dans la cour de récréation et le drame survenu lors de la soirée quiz organisée par l'école...


Qui se cachent derrière ses grandes et majestueuses maisons ? Quels drames se jouent derrière ces fenêtres ? Quels secrets derrière ces si jolies façades ? Pourquoi Jane a-t-elle quitté soudainement Newtown pour s'installer à Pirriwee ? le couple que forme la sublime Celeste et le richissime Perry ne cache-t-il pas quelque chose ? Qu'a-t-il donc bien pu se passer à la soirée quiz pour que Liane Moriarty énonce un drame dès les premières pages et retourne dans le passé, six mois auparavant ? C'est au cours de ces six mois que l'on fait connaissance avec Jane, Madeline et Celeste, trois femmes aux caractères bien définis, et leurs familles, fussent-elles décomposées, recomposées ou monoparentales. L'on se prend très vite d'affection pour la sensible et secrète Jane, la pimpante et fraîche Madeline, la douce et fragile Celeste ainsi que la ribambelle de gamins. de petits secrets en grands mensonges, de la comédie au drame social, ce roman nous plonge dans une ambiance fraîche, moderne, à la fois légère et profonde. Des dialogues pesés, un humour parfois sarcastique, une plume addictive, une construction bien pensée, ce roman se révèle à la fois intelligent et fringant.
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A partir d'un contexte que j'ai trouvé au départ peu prometteur (quelques familles de la société privilégiée d'Australie, centrées sur les "problématiques" de leurs bambins de maternelle !) Liane Moriarty a su construire sur près de 500 pages une histoire qui tient le lecteur en haleine de bout en bout.

Avec Petits secrets, grands mensonges, elle nous propose un vrai "page turner", bien écrit, bien construit, aux personnages fortement incarnés et à la psychologie convaincante, qui nous entraîne "l'air de rien" vers des sujets aussi graves que les brutalités conjugales subies et tues, le harcèlement scolaire, la violence, l'abus de faiblesse et le viol. Et tout cela avec une délicatesse et une apparente légèreté qui sont la marque d'un réel talent.

Par ailleurs, et pour rajouter encore à mon bonheur de lecture, de cette mort annoncée dès les premières pages je n'ai su deviner, jusqu'au récit du drame, ni la victime, ni le coupable... comme dans les meilleurs polars, ce que ce roman, a priori, n'est pas.

Un vrai bon moment de lecture !
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Un roman qui se lit comme on regarde une série télévisée.
Une banlieue huppée d'une grande ville australienne, une école maternelle et les familles qui tourne autour entretenant des relations amicales ou non.
Dès le départ, on apprend qu'un drame s'est produit lors d'une soirée quizz organisée par l'école.
Que s'est il passé ? Qui est la victime ? Qui a fait quoi ?
On revient quelques mois en arrière et on suit, chapitre après chapitre, l'histoire de 3 mamans devenues amies. Régulièrement on retrouve le témoignage après drame des personnes ayant participé à la soirée en question. On passe donc du passé au présent : passé grâce auquel on découvre ce qui s'est réellement déroulé, et témoignages-commérages du présent qui permet d'avoir l'opinion, l'avis, des personnes de l'entourage.
En partant d'un fait divers fictif, l'auteur amène ici le sujet douloureux de la violence sous-jacente et insidieuse, du harcèlement moral et/ou physique, ainsi que les conséquences et les cicatrices que peut laisser cette violence.
Un roman en apparence léger, mais qui s'avère plus profond qu'il n'y parait.
Une belle découverte, malgré quelques longueurs !
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Replongeant dès le début dans une ambiance à la " Desperate Housewives", comme dans " le secret du mari", j'étais un peu déçue, pensant que l'auteur ne s'était pas beaucoup renouvelée. Erreur de ma part !

On oscille en fait entre comédie sociale et drame, avec comme fil conducteur, à chaque chapitre, les remarques des uns et des autres, au cours d'une enquête pour meurtre.

Eh oui, un meurtre qui s'est, semble-t-il ,commis lors d'une soirée quiz organisée par des parents d'élèves d'une école primaire. L'auteur, très maligne, distille quelques informations sibyllines au fur et à mesure, pour mieux mettre notre curiosité en alerte.Et elle remonte le temps, pour nous présenter les personnages avant cet acte tragique final. Que ce soit la fringante et franche Madeline, la belle et douloureuse Céleste, la fragile et sensible Jane, on s'attache très vite à ces mères, à leurs soucis et leurs secrets terribles.

Telle une directrice de théâtre, Liane Moriarty fait jouer à ses héroïnes des dialogues percutants, des apartés touchants et des monologues intérieurs dévastateurs. Nous suivons leurs mouvements sur la scène avec délectation , happés par l'intrigue jusqu'au dénouement...Une pièce réussie.


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Entre deux nouvelles de Karine Giebel ("Chambres Noires"), j'avais besoin de me décrisper un peu les zygomatiques avec une lecture-détente, un "roman de vacances" que j'ai d'ailleurs emporté à la plage les rares fois où j'y suis allée.
C'est je crois le sixième roman de Liane Moriarty auquel je m'attaque, je sais donc en gros à quoi m'attendre concernant le style et le type de personnages, je n'ai pas été déçue par celui-ci. Evidemment ce n'est pas de la grande littérature, ça fourmille de clichés sur les femmes de la petite bourgeoisie australienne (ou d'ailleurs !), mais ça répondait à mes attentes du moment donc c'était parfait.
Le premier chapitre donne le ton : un drame s'est produit lors de la soirée quizz de l'école de Pirriwee, mais le lecteur ne découvrira qu'à la toute fin qui sont la victime et le coupable. Toute l'intrigue se construit à rebours, on part de six mois avant la soirée en question et on remonte petit à petit le fil jusque là.
Une petite société assez idyllique, ce quartier de Sydney proche d'une magnifique plage, avec son école de rêve où tout le monde se connaît, son café le "Blue blues" où l'on se retrouve pour papoter entre copines en dégustant les délices concoctés par Tom, le barman, ses jolies maisons où vivent des familles unies et aisées... Stooop ! Tout n'est pas si rose que ça derrière les apparences, et Jane, la nouvelle venue et son fils Ziggy vont bientôt le comprendre. Ziggy qui va très vite s'attirer les foudres d'une partie des mamans de la maternelle à cause d'un incident survenu lors de la journée d'intégration. A cinq ans, il fera même l'objet d'une pétition demandant son retrait de l'école ! Mais qu'a-t-il bien pu faire de si terrible ? Ou pas, d'ailleurs... . Quant à Jane, elle cache bien des tourments sous ses dehors sérieux et un peu austères, même si elle est bien vite "adoptée" par Madeline et Céleste, deux autres mères dont elle a fait la connaissance . Madeline, c'est une tornade, elle se mêle de tout, adore provoquer des conflits et a beaucoup de mal à gérer sa fille aînée issue d'un premier mariage, une ado très attirée par la nouvelle compagne de son papa et les bonnes causes défendues par celle-ci. Madeline, c'est le prototype de la peste sympa, sa bonne humeur et sa générosité font "passer" tous ses petits défauts. Céleste, elle a tout pour elle : elle est superbe, riche à ne savoir que faire de l'argent de son mari, et le mari en question, Perry, est l'homme idéal au premier abord (mais pas au second !). Elle est maman de jumeaux, également dans la même classe que Ziggy et Chloe, la benjamine de Madeline.
On va suivre principalement ces trois héroïnes et leur famille, découvrir les "petits secrets et gros mensonges" dont sont tissés leur vie, et peu à peu comprendre ce qui a amené la tragédie. Chaque fin de chapitre est ponctué par les profondes réflexions d'autres parents, personnel de l'école, voisine ou enquêteurs. Ils m'ont bien fait rire, ces sentences et ces jugements abrupts, ça m'a rappelé certaines phrases que j'ai moi-même pu entendre devant la grille d'une école ou à la bibliothèque par exemple.

Alors c'est certes un roman plutôt léger, mais on y aborde quand même des thèmes sérieux : le harcèlement scolaire, les ravages des rumeurs, la violence conjugale ou la difficulté à élever un enfant seul. L'intrigue trouve sa place très naturellement dans ce quotidien somme toute banal, mais on est quand même surpris par le dénouement, j'étais tombée juste pour la victime, mais j'étais loin du compte pour le reste... bonne surprise.
Si vous cherchez un bouquin sans prise de tête, qui se lit vite et qui vous fera sourire sans niaiseries, si vous n'êtes pas trop exigent(e) au niveau de l'écriture et de la psychologie des personnages, celui-ci vous satisfera sans doute. Par contre si vous attendez de l'introspection profonde et un style impeccable, fuyez !

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Petits secrets, grands mensonges est ma première rencontre avec Liane Moriarty. J'ai pourtant le secret du mari dans ma PAL depuis un petit moment mais je n'ai pas encore trouvé l'occasion de l'en sortir. Et puis c'est Petits secrets, grands mensonges, que j'avais envie de lire en premier, car je voulais voir son adaptation en parallèle de ma lecture.

Il m'a fallu un peu de temps pour m'habituer et rentrer vraiment dans l'histoire. On a affaire a trois femmes vraiment particulières avec lesquelles il est difficile de s'identifier. "Tout le monde rêvait d'être riche et beau, mais ceux qui l'étaient réellement se devaient de faire comme s'ils n'avaient rien de plus que les autres. Quel drôle de monde que le nôtre !"
La construction du roman est elle aussi bien singulière, puisque chaque chapitre se termine par un interrogatoire de police de personnes qui ont côtoyaient nos trois héroïnes. On sait donc dès le départ qu'un crime a eu lieu mais on ne sait pas quand, ou, qui et par qui. "Inspecteur Adrian Quilam : A ce stade, nous n'avons procédé à aucune arrestation mais ce que je peux vous dire, c'est que nous sommes convaincus d'avoir déjà interrogé la ou les personnes impliquées.
Stu : Je crois que personne n'a la moindre idée de qui a fait quoi. Pas même la police."
Chaque chapitre alterne également le point de fou de nos trois personnages, il faut donc doucement se familiariser avec elles pour bien comprendre la suite.

Si il est difficile de rentrer dans le roman, un fois fait, il est impossible de le relâcher tant on est captivé. le suspense monte progressivement et l'on commence a soupçonner tout le monde. Jane arrive dans une petite ville avec son fils et se lit d'amitié avec Céleste et Madeline. On se rend vite compte que derrière les apparences de familles unies se cachent bien des secrets. Toutes les trois vont très vite avoir des mobiles de meurtres. La tension monte d'un cran quand le fils de Jane est accusé par de maltraitance sur une petite fille de son école. Très vite nos mamans s'en mêle et tous les adultes commencent à régler leurs comptes. "Il parait que c'est mieux de pardonner, mais je ne sais pas, je l'aime bien, moi, ma rancoeur. J'en prend soin comme d'une plante."

J'ai été conquise par le roman et son adaptation a la télé est également une réussite. Il faut dire qu'avec un tel casting, ça ne pouvait qu'être bien : Nicole Kidman, Reese Witherspoon et Shailene Woodley.

Reese Witherspoon remporte pour moi le meilleur rôle, je l'ai trouvé excellente. Chapeau, malgré tout à Nicole Kidman, qui avait sans doute le rôle le plus difficile à jouer.

En plus du roman, la série vaut le détour à cause des paysages magnifiques de Californie !

J'ai été conquise aussi bien par le livre que la série et je pense que le secret du mari, ne devrait pas rester très longtemps dans ma PAL.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Je suis rentrée sur la pointe des pieds dans ce roman, pas vraiment convaincue qu'il me plairait. Les premières pages m'ont plutôt agacée, la petite société du quartier de Pirriwee, en Australie, m'apparaissant carrément détestable - bling bling, composée de mères totalement hystériques, investissant leurs enfants de façon peu adaptée. Entre petites mesquineries et élans de solidarité, le microcosme des parents d'élèves est scruté par l'auteur sans indulgence mais toujours avec humour. On sourit aux situations de rivalités, on se tend quand les adultes finissent par ne plus mesurer les conséquences de leurs actes sur les enfants – les soupçons qui pèsent sur le petit Ziggy sont ainsi destructeurs. Des parents dans l'illusion de pouvoir tout contrôler…
J'ai néanmoins poursuivi ma lecture car la structure du roman est habile. On sait dès les premières pages que quelqu'un a été tué durant une soirée quizz organisée à l'école mais l'identité de la victime n'est dévoilée que dans le dénouement. le roman débute 4 mois avant le crime, à la rentrée des classes, et les relations entre les différents personnages sont lentement installées par l'auteur.
Les personnalités des trois principales protagonistes - Jane, Madeline et Clémence - s'étoffent, deviennent plus complexes et on se laisse prendre par le suspense distillé avec habilité. Trois femmes qui vivent des situations familiales très différentes, qui souffrent sans pouvoir en dire grand-chose et dont l'amitié constitue un soutien au quotidien. Les violences conjugales sont abordées sans manichéisme et les ressorts des situations qui génèrent les coups sont bien analysés. On se laisse prendre, j'avoue même que je peinais à sortir du thriller pour faire autre chose, et on s'attache aux personnages, espérant qu'aucune ne soit la victime !

Bon, je l'avoue, je me suis régalée. C'est le premier roman de l'auteur que je lis, je comprends le succès de librairie : c'est un roman qui se dévore et même si l'on décèle quelques facilités, on ne boude pas son plaisir.

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2 ème livre de cette auteure australienne.
Une histoire qui commence un peu comme le précédent, un Desperate housewife australien : 3 mères de familles dont le point commun est d'avoir un enfant de 5 ans qui fait sa première rentrée à la maternelle.
Chacune à une histoire personnelle plus ou moins lourde, quelques casseroles et bien sûr des secrets plus ou moins grands.
Nous découvrons les histoires de Céleste, mère de jumeaux de 5 ans dont le mari est perpétuellement en voyage, Madeline dont l'ex mari habite aussi dans la même ville et a aussi une fille de 5 ans et Jane, une mère célibataire, qui vient d'emmenager à Pirriwee. Ces trois femmes vont se lier d'amitié.
J'ai bien aimé la construction du roman qui dès le départ nous informe du décès d'un des protagonistes lors d'une soirée mais sans le mentionner, par le biais des interrogatoires des personnes présentes lors de cet événement tragique.
La première partie du roman nous fait part des tracasseries quotidiennes de ces femmes, des "clans" de mères, des rumeurs plus ou moins fondées. Des situations et des dialogues sympas, on ne peut pas s'empêcher de compatir à leurs soucis d'enfants qui nous rappellent un peu les nôtres.
Puis la deuxième partie du roman devient plus profonde, plus intéressante sur la vie, pas si rose en apparence, de ces femmes, leurs fêlures, leurs douleurs, leurs sentiments. Comment faire au mieux avec les moyens dont on dispose tout en préservant les apparences. Arrivée à la deuxième partie du roman, je ne l'ai plus lâché jusqu'à la fin.
L'histoire est très bien construite et pimenté, les personnages secondaires sont bien travaillés et apporte du peps à l'histoire.
Un livre que j'ai apprécié, vivement le troisième roman.
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J'ai beaucoup aimé cette lecture fort divertissante qui m' a fait beaucoup pensé à Desperate Housewives "délocalisé" en Australie.
Trois personnages principaux féminins attachants avec chacune leurs secrets, leurs rancoeurs.
Une fin jubilatoire et surprenante qui tourne au tragique.
( Méfiez-vous des soirées quizz arrosées aux cocktails roses pétillants ! ! ! ! )
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Encore une bonne pioche pour mes lectures d'été (merci à Manareli qui m'a donné envie de lire cet ouvrage). D'un prime abord, je ne l'aurais pas choisi car je n'ai pas aimé le secret du mari du même auteur. Ce roman caustique, sous couvert de petites chamailleries entre amies, aborde la question de la violence sous toutes ses formes. Jane, Céleste, Madeline et tou(te)s les autres, sous le vernis des apparences, ont de nombreux secrets qui vont se dévoiler au fil des pages. Une (pré) rentrée des classes va être le déclencheur de ces révélations. Ce récit, très bien écrit, est doté d'une psychologie des personnages très fine et d'une trame bien ficelée. Une chouette lecture !
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