Donc, où m'étais-je arrêtée ? Ah oui, j'étais toujours en vacances dans les Pyrénées, c'est chouette les Pyrénées, fromage, saucisson, blablabla – pour ceux qui aimeraient connaître le début, je vous invite à lire mes chroniques sur
le Secret du mari et Petits secrets et grands mensonges, de la même auteur – et atteinte d'une envie irrépressible de continuer dans ma lancée, je me rue entre les pages d'
Un peu, beaucoup, à la folie...
Cette fois-ci, on nous parle d'un « drame » qui est survenu lors d'un barbecue, à la base tranquille Emile pépouz' sur la pelouse qui vire à la tragédie, entre voisins. Nous suivons les différents protagonistes présents lors de ce « drame », après ce « drame », comment ils vivent après ce « drame» (vous me direz, hein, quand ça vous embêtera le coup du « drame » tout les cinq mots !).
Clémentine, son mari et leurs deux petites filles, Erika (la meilleure poto, enfin, à ce qui ressemble à une meilleure poto d'enfance de Clémentine) et son mari, et les voisins d'Erika : Vid, sa femme et sa fille (et le chien).
J'ai regretté qu'il n'y ait pas tant d'intrigue que ça (comparé aux deux autres romans), qu'au final, le suspense tient en ce « drame » dont on sait qu'on en saura plus vers la fin – ce qui arrive, effectivement. Cela m'a agacé d'avoir ce « drame » sans qu'on ne nous dise rien, et de vivre dans les regrets, les remords des personnages sans rien capter au comment du pourquoi. C'est lourd et long, très long...Surtout qu'une fois qu'on sait...waouh, tout ça pour ça ? Je m'attendais à autre chose...un vrai de vrai drame, quoi ! Au début, j'étais même emballée par la cadre (barbecue entre voisins), ça m'intriguait de savoir ce qui pouvait bien arriver de si grave dans ce contexte-là, mais allez, voyons voir, ma curiosité est piquée ! Mon enthousiasme est tombé à l'eau, si je puis dire...
D'autant que je n'ai éprouvé aucun sympathie pour ses personnages, et ce n'est pas faute de l'auteur d'avoir essayé de leur mettre des petits problèmes, un passé un peu dur...mais non, rien à faire, je ne comprenais pas ces personnages, je ne les aimais pas plus que ça (à part Tiffany, à la limite), leur relation entre eux était particulière.... en vrai, entre Clémentine et Samuel, son cher et tendre, c'est franchement pour exagérer le côté « tragique » du « drame », mais une fois qu'on sait ce qu'il se passe....euh, vous êtes des grands tragédiens, les gars...vous en faites un peu trop, non ? Si ! Et entre Clémentine (décidément, celle-là...) et Erika, alors là j'ai pas compris, à moins qu'elles soient massos toutes les deux, m'enfin c'est tellement spécial (et subtil, certains me diront, c'est subtil!) et ennuyant, oui, ennuyant...je les ai détesté, les deux, donc bravo, on est bien avancé !
Avant de vous retrouver dans une prochaine chronique (peut-être pas pour le futur roman de
Liane Moriarty...), je tenais à préciser toutefois que mes propos et mon ressenti de lecture ne tient qu'à moi et n'est pas une généralité (en plus, en vrai, je suis une gentille qui offre des coeurs, des fleurs et des paillettes à tout le monde, ça me coûte un peu, moralement, de partager un avis pas très favorable, alors s'il vous plaît, ne m'en voulez pas, ne me taper pas, je porte des lunettes!). Ce n'était effectivement pas ma meilleure lecture de vacances, je me rattraperai aux prochaines ;)