Le premier qu'on tue, c'est l'humain qu'on a dans le coeur.
"Chez nous, sur notre île, c'est vrai qu'on est seuls, mais c'est rien comparé à cette armée de combattants qui doit assassiner pour survivre. Le premier qu'on tue, c'est l'humain qu'on a dans le cœur."
Morale du jour:
Aucune île n'est à l'abri des continents imbéciles.
La mer, la guerre.
Même combat !
(page 69)
Avec toi, j'étais tout, ici, je ne suis rien. J'ai peur à chaque fois que je t'écris que mes mots soient les derniers ! C'est terrifiant de vivre suspendu entre la vie et la mort. Je sais que je ne reviendrai pas.
Je n'en peux plus. Le passé me hante et le présent me terrifie. À quoi ça sert d'aimer dans ces conditions ? J'ai tellement peur de mourir en miettes, sans cadavre, sans sépulture, ou de revenir handicapé, laid à tout jamais.
(page 63)
Aucune île n'est à l'abri des continents imbéciles.
(page 10)
Messieurs ! Pour la patrie, que vous soyez pêcheurs ou paysans, vous devenez tous des soldats ... pour une France qui, d'ordinaire, oublie ses "Finis terrae".
(page 9)
Là, sur cet îlot rocailleux abandonné aux frasques du fougueux atlantique, la possibilité n'effleure même pas les esprits.
Pourtant, la sale guerre va bientôt frapper à la porte d'un coup de crosse de fusil et va la dégonder pour plusieurs années.
(page 5)
On est tellement seule, on a tellement envie de bavarder, qu’on parle pour parler. On ne s’écoute plus…
Tu ne sais pas tout ! Mais t’as le droit de savoir, c’est ta vie, tout de même !
Alors, faut que je te raconte une histoire …
Mais on va faire un tour. On raconte mieux quand on marche …