![]() | rkhettaoui 19 juillet 2017
Le développement de la biologie et de la science de l’homme, loin de résoudre, ipso facto, les problèmes fondamentaux que se pose l’humanité en notre siècle, va les aggraver et les porter en un point extrême de crise. Comme il est dit en conclusion : « On ne peut plus dire que la science est bonne, que la technologie est neutre, que la politique est mauvaise. On ne peut plus scientifiser innocemment, on ne peut plus scientifiser pontificalement. » La science ne peut plus désormais seulement étudier des « objets » ; elle doit aussi s’autoétudier, s’autoanalyser, s’autocritiquer. Elle doit se hisser au niveau des concepts du second degré, ceux qui comportent nécessairement le préfixe « auto ». Car il ne s’agit plus, comme l’a dit Michel Serres, « de maîtriser la nature, il s’agit désormais de maîtriser la maîtrise ».
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A 70 ans, elle dit avoir l'impression d'être dans un "sas", pas encore atteinte par les conséquences de l'âge mais portant les cicatrices de la vie. Laure Adler, productrice de L'Heure bleue sur France Inter, essayiste, biographe de Marguerite Duras, d'Hannah Arendt, ou de Charlotte Perriand, nous parle de ce bel âge qu'est la vieillesse.
Cinquante ans après "La Vieillesse", de Simone de Beauvoir, elle nous emmène en voyage dans ce pays que nous connaîtrons tous. Avec "La Voyageuse de nuit" (Grasset), elle mêle souvenirs personnels, textes de grandes figures – de Marguerite Duras à Proust, en passant par Edgar Morin, - et réflexions sur notre temps.