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EAN : 9782841567706
155 pages
Editions du Rouergue (07/08/2006)
2.81/5   8 notes
Résumé :

[EPREUVES NON CORRIGEES]

Hier, sur la Montagne-Rouge, un home est tombé. C’est par cette nouvelle que sont accueillis, le premier matin, les nouveaux stagiaires du club des Aigles. Ils sont cinq, néophytes du vol libre ou pratiquants confirmes, tenus de cohabiter durant deux semaines dans une ancienne caserne perdue dans la campagne. Paul, le narrateur, dit être un journaliste enquêtant sur les sports extrêmes. Mais comme ses compagnons, il tr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
A la lecture de ce court roman de Pascal Morin, j'ai éprouvé une infinie tristesse. Paul, le narrateur, vient d'être quitté par Suzanne, sa compagne, et elle reste présente à ses yeux partout où il va. Il arrive en montagne, dans une ancienne caserne transformée en gîte. Serge et Frédéric vont l'initier au parapente, et avec lui Jean-Louis et son fils Vincent.
Un homme a trouvé la mort dans la montagne et cet accident les hante...
Au village, Paul rencontre Victor, qui tient un café, et Agathe, la soeur de l'homme qui est mort, et leur mère.
Des magnifiques descriptions de la nature à l'analyse fine et pudique des émotions de ces hommes, Pascal Morin fait un livre attachant, plein d'émotions. Une belle lecture!
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je reprends mon livre, sans croire désormais que je parviendrai à le lire, par acquit de conscience, incapable pour l'instant de faire autrement, incapable d'envisager la sieste sans alibi, le repos pour lui-même, et tout de suite je le pose, ouvert, sur mon ventre, comme une couverture, une toiture de papier pour abriter ma digestion. On ne jette pas les livres. Pas plus que la nourriture. Cela ne se fait pas d'en déchirer les pages ou de les lacérer au cutter, encore moins d'y mettre le feu. Au pire, un livre s'abandonne à des inconnus. En ville, on en trouve parfois sur les bancs.
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- la nuit est partout gâchée par les lumières électriques- (.réponse).- Moi, je les aime, ces lumières, j'aime le halo orange qui encapuchonne les villes, les avenues incandescentes comme les coulées de lave d'un volcan la nuit. J'aime les atterrissages sur les pistes balisées, les silhouettes aux carreaux des fenêtres, le point rouge de la chaîne hi-fi en veille. Le noir profond me fait peur.
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Comment l'entend-il, lui, sa voix d'homme ? Je ne reconnais jamais la mienne enregistrée, phénomène paraît-il universel. Les hommes gardent dans l'oreille la voix qu'ils avaient enfant, un filet aigrelet et fragile, que les autres n'entendront jamais.
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Le vent tombera aussitôt le soleil passé la ligne de crête. J'ai appris cela aussi. Cette loi qui lie le soleil au vent. La chaleur des rayons qui brasse les masses d'air. Et le calme retrouvé, à la tombée de la nuit.
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