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Maxime Morin (Autre)
EAN : 9791034817931
276 pages
Evidence Editions (18/12/2020)
4.33/5   21 notes
Résumé :
14 juillet 2016, attentat terroriste à Nice. Un poids lourd fonce dans la foule. Population abasourdie, autorités impuissantes, la nation va être la proie d’un second massacre, ciblant une crèche municipale.
Vingt-trois enfants et neuf membres du personnel, tous confrontés à des fanatiques. Pas de négociation possible, ceux-ci se déchaîneront dès leur arrivée. Tirs à vue, pistolets semi-automatiques et fusils d’assaut, jusqu’à l’intervention des unités d’élit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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À partir d'un fait réel (l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice), l'auteur a concocté un récit fictif prenant et glaçant.
Le scénario est vraiment bien ficelé et le roman reste captivant jusqu'au bout.
Maxime Morin plonge le lecteur dans un univers sordide, le dark web, et dans un fait imaginaire dérangeant : un acte de terrorisme en plein coeur d'une crèche.
Tout en sachant que l'histoire est totalement inventée, on ne peut s'empêcher de penser qu'elle pourrait être vraie, tant les attentats passés montrent que certains n'ont plus aucun scrupules. Et c'est ce qui rend cette lecture un peu angoissante.
N'oublions jamais qu'en 2012, un monstre a tiré sur des enfants à bout portant dans une école juive de Toulouse.
Désormais, rien n'est impossible.
Rien n'est inconcevable.
No limit.
Voilà pourquoi ce récit fait froid dans le dos, lorsque l'on est conscient que certains ont tant de haine en eux, tant de détestation de notre mode de vie en France, qu'ils sont prêts à tout pour nous détruire.

L'ensemble est très bien construit, cohérent, et la vérité se révèle au fur et à mesure, par petites touches.
Rien n'est blanc ou noir, et le héros anonyme n'est pas si simple que ce que l'on pourrait croire au départ.
Marqué, il porte en lui "la vengeance comme raison de vivre".

Ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus sur l'intrigue : je ne le fais dans aucune critique, et ne vais certainement pas m'y mettre pour un thriller, et gâcher ainsi le plaisir des futurs lecteurs.

Je remercie une fois de plus Babelio pour l'organisation des opérations Masse critique ainsi que "Évidence éditions" pour l'envoi de ce livre percutant.

Pour être honnête et complète, je me dois d'ajouter un bémol à ce qui précède.
Un énorme bémol, j'en suis désolée, mais j'aime être franche.

Comment peut-on éditer un texte à ce point truffé de fautes de vocabulaire, de syntaxe, de ponctuation ?
Je ne vais pas en dresser une liste exhaustive, mais voici seulement quelques exemples pour vous donner une idée :

1) "j'entrevois déjà les gamins périrent, lorsque..." p 128 (PÉRIR)

2) "une bouffée d'arôme qui annonçait une intensité en faire dresser les cheveux sur la tête." p 85 (À EN FAIRE...)

3) "le cliquetis glacial d'une arme enraillée" p 131 (ENRAYÉE)

4) "dont les coups portés sont ravageurs, de ceux que l'on ne se relève pas." (DONT ON NE SE RELÈVE PAS)

5) "Parler n'avait que trop duré, il me fallait désormais du concret. Tomber les masques, je pointai le curseur sur la première miniature vidéo..." p 204 (TOMBER LES MASQUES. JE...)
Cet exemple est représentatif de nombreuses phrases du livre dans lesquelles la ponctuation est malmenée, et où les virgules devraient être remplacées par des points ou des points-virgules.

J'ai l'impression de faire un peu "Schtroumpf à lunettes" et de vouloir donner des leçons, j'en suis désolée.
Je suis consciente que l'on peut laisser passer des erreurs, et que les relectures les plus attentives ne sont pas infaillibles. Je suis moi-même auteur (de livres de maths !), je connais ce problème ; l'indulgence est plutôt de mise dans ce domaine.
Mais pas lorsque les fautes sont si nombreuses et qu'elles finissent par un peu gâcher le plaisir de la lecture.
Ce qui est d'autant plus dommage que l'ouvrage est bourré de qualités comme je l'ai écrit plus haut.
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Nous ne gagnerons pas cette guerre by Maxime Morin (Français, né en 81) 276 pages – Evidence Editions – 18 Décembre 2020

J'ai crû comprendre que le héros était atteint d'Asperger et ça me touche car c'est une maladie cousine de la mienne, et qu'un, enfin, une, de mes meilleurs amies est atteinte de celle-ci (C'est devenu une femme). Plutôt balèze, non ? afin de Porter cette maladie tout en étant mal dans son genre…

Evidence éditions se veut d'une grande pédagogie « à la portée de tous » Une maison d'édition tentaculaire qui a su se démarquer.

« Chacun pour sa peau, car ils ignorent la nature de la menace,
Et cela renforce leur peur. »

« J'éteins la télévision. Coupe mon téléphone. Je dois me préparer, car demain un autre massacre aura lieu, et je serai aux premières loges. Non plus en tant que spectateur, mais bien l'acteur principal. Mon arme est prête. »

Que se passe-t-il dans son cerveau bizarre ?
« Pour moi, il n'y a plus rien. Sauf la mort. »

« La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas,
au profit de gens qui se connaissent, mais ne se massacrent pas.
Paul Valéry »

« (…) et son compte à rebours qui égraine le temps avec une implacabilité mathématique. »

Tout le monde est à cran.
« (…) Alors la moindre anormalité est vécue comme le signe avant-coureur d'une catastrophe. »

Ca fait très « 24h chrono » mais chez les malfrats.

Mais ce curieux héros… Est-il Terroriste ou Anti-Terroriste ? Aussi clair que Léa n'est pas terroriste (Louise Attaque).

Il se souvient des moments de bonheur simples, l'anniversaire de sa fille…

« La vengeance comme raison de vivre.
Car ce dernier avait pris la vie de ma fille.
Et il ne s'était pas arrêté là »

« Cela sera eux deux, ou bien alors nous tous. »

Une folle (et dieu sait que les folles ont souvent raison) m'avait appelé « Charles Martel » à plusieurs reprises. Mon ami Kévin, elle l'appelait « Kévin Sullivan », et notre amie Dewi, elle l'appelait par son nom de baptême que je ne dirais pas ici que personne ne connaissait. Je pense que pour Kévin et Moi, elle parlait de réincarnation. Mais c'est juste une petite anecdote…

« Mes cinq sens reçoivent les informations correctement, sans pour autant être capable de les traiter avec justesse »
C'était aussi comme ça que ça se passait pour moi ! Un traitement adapté et beaucoup d'efforts diminuent ce trait.

Le héros pleure souvent la perte de sa famille. D'autant qu'il s'agit d'une personne hypersensible. J'y vois un acte désespéré.

« Deux femmes effrayées auxquelles je renvoie l'image d'un psychopathe. »
C'est qu'il y met du coeur le p'tit gars !

« il ne reste dorénavant qu'une alternative : faire le bien ou le mal. »
C'est jamais très bon quand on devient si manichéen…

« On éventre des nouveau-nés pour y cacher des explosifs afin de franchir les portiques de sécurité des aéroports. »
Et oui voyez un peu dans quel monde on vit…

Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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J'ai eu envie de lire ce livre dès la lecture du résumé. Cette histoire est bien trop d'actualité me direz-vous ? Et vous avez pleinement raison… C'est ce qui rend l'exercice d'écriture d'autant plus périlleux, car parler d'attentats dans un roman peut tout aussi bien fonctionner qu'être mal abordé. J'avais donc hâte de voir ce que l'auteur avait décidé de nous proposer, d'autant plus que son personnage n'est pas un héros comme les autres, puisqu'il est porteur du syndrome d'Asperger. Il y avait vraiment tous les ingrédients pour me pousser à le lire et à le découvrir.
Mais alors, est-ce que j'ai passé un bon moment avec cette histoire ? A-t-elle rempli mes attentes ? Vous aimeriez bien le savoir n'est-ce pas ? Arrêtons le suspense ici : oui, je me suis totalement régalée ! Nous rencontrons donc notre héros (qui n'a pas de nom, comme les autres protagonistes de l'histoire), un homme ravagé, totalement borderline suite à un événement qui a bouleversé sa vie. Pourtant, il continue sa route mine de rien, jusqu'au jour où il devra enquêter sur une histoire d'adultère et que sa vie va prendre un tournant totalement inattendu.
Car en plongeant dans cette simple enquête de routine, c'est une toute autre affaire qui va pointer le bout de son nez, une affaire beaucoup plus sombre et bien plus terrifiante : la préparation d'un attentat dans une crèche ! Dès lors, il n'a plus qu'une obsession : intervenir et empêcher que ce drame ne se produise. Mais cette histoire pourrait bien cacher de nombreux secrets bien plus sombres et plus complexes qu'il n'y paraissait au premier abord et notre héros va se retrouver entraîné dans une spirale ténébreuse infernale.
Où l'auteur fait très fort, c'est qu'il nous plonge vraiment au coeur du récit car il est écrit à la première personne. Nous vivons donc cette histoire de l'intérieur, en suivant toutes les réflexions et les réactions de notre personnage principal, embarqué bien malgré lui dans une histoire qui le dépasse. C'est passionnant, c'est stressant, c'est fort en émotions ; bref, le roman se dévore de bout en bout et il est impossible de le reposer avant d'en connaître la finalité. Et quel final ! Il est largement à la hauteur de tout le reste !
Le scénario est vraiment magistral et extrêmement bien ficelé, de quoi nous faire frémir, car il est totalement crédible et réaliste. Nous nous attachons très vite aux personnages et nous craignons constamment le pire pour eux, car il est difficile d'imaginer comment ils pourront se sortir d'une telle situation qui semble être une totale impasse. le récit est riche et extrêmement bien pensé, la toile est impeccablement tissée, et les personnages sont attachants et proche de nous, ainsi tous les éléments sont réunis pour faire de ce roman un incontournable.

En bref, j'ai été impressionnée par la qualité de l'histoire proposée ici et j'ai dévoré ce roman de bout en bout, emportée par les événements vécus par le héros.
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C'est le premier livre que je lis de Maxime Morin, même si Voulez-vous diner avec moi est dans ma Kindle depuis un bon bout de temps. J'ai été attirée par la personnalité de l'auteur que je croise sur des groupes de lecture Facebook depuis deux ans et par l'environnement. Nice, j'y ai vécu quelques années et je connais bien le coin, les odeurs, les couleurs – et la mentalité.
Le livre n'était pas sorti, je ne m'attendais donc à rien lorsque je l'ai commencé. Par contre, je sortais du Constant Gardener, magistralement adapté d'un roman éponyme de John le Carré (et que je te recommande).
Bien que j'aie à redire sur le début de Nous ne gagnerons pas cette guerre, je l'ai refermé avec un sentiment de satisfaction lectorale que j'éprouve assez rarement : ça marche.
La technique & la structure
Rien à dire. Il y a des hauts, des bas, un début, un milieu, une fin, un personnage qui évolue, des ruptures de chronologie, bref, rien à dire de ce côté.
Le rythme, qui est l'impératif du genre, est très soutenu. J'ai lu le bouquin d'une traite, presque étonnée d'être rivée à ma Kindle. Ca fonctionne bien, on tourne les pages à toute vitesse.
J'ai été particulièrement interpelée sur la partie relative aux activités occultes dont je ne dévoilerai rien de plus. Ca aurait pu ressembler à du Wikipedia dans le texte, et là, non. La description technique est très fluide, sans aspérité, et elle s'intègre parfaitement au roman, à tel point qu'on n'a même pas l'impression qu'on est en train d'en apprendre plus en trois pages que tout ce qu'on a lu avant. Je suis toujours très satisfaite quand je referme un bouquin en ayant appris des choses et c'est le cas. Chapeau pour la pédagogie.
Les personnages
Je pourrai chipoter sur la bourgeoise, qui a des côtés un peu stéréotypés, mais dans l'ensemble, je trouve que les personnages sont très bien campés, bien décrits, bien utilisés. Je préfère de la psychologie plus approfondie pour les personnages principaux et secondaires, mais j'ai bien conscience que c'est un goût personnel qui n'est pas universel et qu'en plus, ça ne colle pas dans les codes du genre. En l'état, le personnage principal, qui n'est pas banal mais je ne te dirai pas pourquoi, est très bien travaillé, avec, là encore, beaucoup de pédagogie et de fluidité.
Le négatif
Je n'ai pas aimé le style du premier tiers. Je l'ai trouvé lourd, ampoulé, avec trop d'adjectifs, trop de phrases compliquées, trop de mots pas toujours à propos, avec des méandres tels que je devais revenir en arrière pour retrouver le sens. Tu imagines un mec canon, mais avec trois caleçons, deux chemises, un collant, un pantalon, deux pulls, deux doudounes, une écharpe, un bonnet. Au bout d'un moment tu en as marre de le déshabiller sans voir de peau et tu te dis que tu vas renoncer et t'en trouver un plus facile. Je te le dis : ne renonce pas. A un moment du livre hop ! le surnuméraire s'efface et le style devient sec, enlevé et précis, suffisamment riche sans être pompeux et là, les pages s'enchaînent.
A noter que, dans ce premier tiers, je ne critique que le style. Il y a par ailleurs de belles descriptions et des remarques touchantes.
“Ce qui m'a toujours le plus atteint, et par conséquent le plus fragilisé, c'est ma recherche perpétuelle de la perfection. J'ai toujours vécu avec la conviction sincère que la perfection était la finalité de chaque action, de chaque réflexion. Ma logique intellectuelle m'incitait à penser que le mieux était l'ami du bon, que toute consécration d'un objectif ne pouvait être que son apothéose”.
Tu penseras à moi en refermant ce bouquin, je pense, parce que ça souligne quand même la grande technicité dont fait preuve l'auteur. Même si je me dis aussi que ce n'était peut-être pas conscient et que tout ça est le résultat du boulot de son subconscient.
Bref. Si tu aimes les thrillers d'action, je te conseille de plonger dans Nous ne gagnerons pas cette guerre, qui fait parfaitement le job, à savoir te faire tourner les pages en t'emmenant loin de ton quotidien (enfin, j'espère) et même si le détour par le cours Saleya était amer, il m'a remis dans les yeux les couleurs, le marché aux fleurs et la pizzéria bleu marine tout au bout donc j'ai oublié le nom, mais pas l'ambiance.
Merci Maxime.
Lien : https://mespolarsetlereste.c..
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Maxime Morin choisit dans ce livre de traiter deux thèmes centraux. D'abord avec beaucoup d'audace mais un profond respect et une grande humilité il nous parle du terrorisme. Il traite ce fléau avec beaucoup d'intelligence sans jamais tomber dans le sensationnel ni dans l'horreur gore, on est carrément plus dans un roman psychologique, qui décrypte l'âme humaine et ses sentiments, voire notre société actuelle, plutôt que dans un roman d'action utilisant flingues et bombes à outrance. La finesse d'exécution se veut très plaisante pour le lecteur. On assiste à un récit authentique dans lequel les personnages ne portent pas de nom, parce quils sont tous anonymes, parce qu'ils sont eux, vous, nous... et qu'au final ce sont juste des humains parmi les humains cachant parfois... quelques monstres. Sa façon d'analyser cette "guerre" se révèle très juste, pousse à la réflexion et nous embarque réellement dans sa fiction on ne peut plus authentique et proche de notre réalité. On sent qu'il s'appuie sur des connaissances précises et une documentation fouillée. Il nous entraîne dans la folie des hommes, la folie d'un homme, voire notre propre folie ? L'incursion au coeur du Dark Web se montre elle aussi très riche et fidèle, passionnante !

Comme deuxième thème, et encore une fois de manière courageuse, il s'intéresse à l'autisme. Son personnage principal, celui qui s'adresse à nous, souffre du syndrome Asperger et pense de manière différente du commun des mortels. J'ai beaucoup aimé le découvrir, me plonger jusqu'au tréfonds de son esprit et essayer de comprendre ses choix, ses réactions, et somme toute qui il était vraiment... J'ai été happée et passionnée par ce côté du récit. Cela apporte beaucoup d'originalité à l'ensemble.

Même si on n'est pas forcément surpris par l'enchaînement des évènements, l'intrigue se déroule sous nos yeux tel un film captivant, et force est de constater que le choix de la construction se montre très efficace, le fait de distiller les informations au fur et à mesure de l'histoire sous la forme de flash-back pertinents a le mérite de nous tenir en haleine et d'instaurer une cohérence précise quant aux raisons qui ont amené notre protagoniste au coeur de cette scène. Maxime a le talent du conteur, celui qui sait amener ses effets mais aussi les ménager afin de nous en mettre plein la vue et nous retourner par les ressentis, en jouant avec nos sens et notre propre angoisse. Les descriptions sont belles, vraies et véritables, dans le sens où elles offrent alors au récit un cadre bien posé pour nous catapulter dans son roman pour une immersion parfaite.

La plume se veut fluide, entraînante, maîtrisée et nous captive. le vocabulaire est lui plein de finesse et si parfois certains termes semblent un peu trop soutenus et qu'il subsiste quelques coquilles ou répétitions, je me suis régalée tout du long. C'est fabuleusement bien écrit et cela serait une véritable erreur de ne pas le mettre en avant !

En bref, j'ai vraiment passé un super moment dans l'histoire de Maxime, je vous invite à la découvrir pour une lecture profonde, aussi chic que choc, qui ose aborder des questions fastidieuses (qui pourtant font désormais partie de notre vie à tous). C'est, pour ma part, une formidable découverte.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
À ce que l'on dit, l'enfer, c'est les autres. La vie m'a appris une toute autre version, à grands coups d'épreuves et de tourments. L'enfer, c'est soi-même. L'ennemi, c'est le reflet dans le miroir, juge impitoyable de ce que l'on est. Ce que l'on a toujours voulu être, ce que l'on espère être un jour, et davantage ce que l'on n'a pas fait, ce que l'on a oublié ou refusé de dire. Ces fois-là où nous n'avons pas été à la hauteur, où nous avons tant attendu des autres sans rien recevoir en retour. Nu face à notre conscience, pas de mensonge ni d'omission, juste de la vulnérabilité. L'enfer, c'est l'image que l'on a de soi, qui nous fait craindre des autres une sanction irrévocable.
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« Mes cinq sens reçoivent les informations correctement, sans pour autant être capable de les traiter avec justesse »

C’était aussi comme ça que ça se passait pour moi !
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« La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas,
au profit de gens qui se connaissent, mais ne se massacrent pas.
Paul Valéry »
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Sur internet, une semaine d'embrigadement suffit pour influencer les esprits les plus malléables.
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« J’éteins la télévision. Coupe mon téléphone. Je dois me préparer, car demain un autre massacre aura lieu, et je serai aux premières loges. Non plus en tant que spectateur, mais bien l’acteur principal. Mon arme est prête. »
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Vidéo de Maxime Morin
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