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EAN : 9782812614378
128 pages
Editions du Rouergue (16/08/2017)
3.52/5   23 notes
Résumé :
Depuis 45 ans, Danielle, neurologue à la retraite, vient passer ses vacances dans la maison de famille, sur la Côte d'Azur. Comme chaque été, elle y accueille son fils Pierre-Marie, psychiatre, et son unique petit-fils, Arthur, élève en classe scientifique. La seule nouveauté, cet été-là, c'est la présence de Prisca, une jeune fille recrutée pour aider aux tâches ménagères. Prisca, comme une météorite tombée d'une autre planète, va agir, par sa seule présence, com... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Danielle, soixante-quatorze ans, neurologue à la retraite,
Pierre-Marie, la cinquantaine, psychiatre, le fils,
Arthur, dix-neuf ans, élève de prépa qui se prépare à entrer en Mathématiques Spéciales, le petit-fils introverti,
Se retrouvent comme chaque été, le temps des vacances, dans la demeure familiale sur la côte d'Azur,
Sauf que cet été, une jeune bonne à tout faire est engagée, Prisca,
Un quatuor inédit.

Prisca, une jeune fille qui sait s'occuper d'une maison et d'un jardin, et en même temps, reconnaître au premier coup d'oeil une météorite. Une fille ni attirante, ni repoussante, rien d'exceptionnelle, pourtant elle devient vite une obsession pour les deux mâles et objet d'observation clinique pour la vieille dame qui se réjouit à la vue de leurs déstabilisations. Elle l'a engagée, espérant secrètement, que cela apporterait du sel à leurs trop fades vacances. Trois âmes solitaires, en apparence des personnages sophistiqués, super équipés face à la vie, vu leurs éducations, leurs professions ou futur profession et leurs moyens matériels, mais vite désarmés face à une jeune fille à leur service, toute simple......L'ironie de la vie,
« Elle est si loin des manières parisiennes », pense Pierre-Marie, touché par le geste de la gamine ( au fur et à mesure que le roman avance la perception de la bonne change) qui savait comment s'y prendre pour caresser une chèvre à demi sauvage.....L'ironie de l'auteur,
Prisca est venue simplement travailler, sans aucune autre attente, alors que les trois autres, handicapés d'amour, souffrant apparemment d'un très net déficit d'attention, attendent à son insu tous un attachement de nature divers,....L'ironie de l'histoire,

Qui est cette Prisca de Jonghe ? Une fiction ? Une illusion ? Un incident de parcours ?
Cette fille apparemment banale,sortie dont on ne sait d'où,......va être leur propre miroir, les renvoyant à leurs propres vérités, leurs manques vitals, ensevelis, cachés sous leurs nombreuses couches de masques sociales, noyés dans la routine.

Au départ l'idée du livre, l'approche psychologique et ironique, et le style semblent intéressant. Mais la suite, vu l'ambition du sujet complexe traité , avec de plus deux protagonistes de poids, une neurologue et un psychiatre, ne tient pas la route. L'histoire dérive dans le superficiel et le théâtral, avec des propos faciles, des réflexions creuses ( pour ne pas dire bidons), « une fois de plus émerveillé par l'inconscient humain qui fait accomplir comme un devoir les actions les plus folles, car il sait mieux que quiconque, au fond, ce qui nous anime et ce qui est bon pour nous », bof !
Bref un livre à la lecture facile, qui n'est pas à la hauteur de son ambition.

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Pascal Morin Une mer d'huile la brune au rouergue
Rentrée littéraire 2017 - 16 Août 2017 ( 127 pages- 13,80€)

Ce roman qui nous ouvre les portes d'une maison familiale sise dans la luxuriance des plantes méditerranéennes, «  l'exubérance des agaves », rappelle la collection Nil édition qui mettait en exergue une maison et un auteur. Dès les premières pages s'échappent les odeurs d'eucalyptus, «  le parfum appétissant » d'un curry.

Voyons quels liens privilégiés la famille Lefresne a tissé avec cette maison de Sanary. Surtout pour Danielle qui y passe ses étés depuis 45 ans, accompagnée ensuite par son fils, puis son petit-fils. N'en est-elle pas l'âme qui ranime «  cette dépouille »  ?
Ce qui est nouveau cette année, c'est que Danielle, cette grand-mère de 74 ans, qui fut neurologue, a embauché Prisca, comme employée de maison. Fatigue ? Crainte de lassitude ? Ou d'autres motivations secrètes ?
Pascal Morin nous fait suivre la cohabitation du trio,en plein désert affectif, avec cette jeune fille, si singulière, si incroyable, «  formidable » même. Danielle, veuve, revit sa jeunesse et son amour avec Wlad. Son fils, Pierre-Marie, psychiatre de cinquante ans, quitté par sa femme depuis onze ans, renoue avec son enfance dans la chambre jaune.
Arthur, le petit-fils geek,brillant, de dix-neuf ans, sans «  expérience avec les femmes », connaît-il même son orientation, s'interroge Danielle. N' en est-il pas encore à se chercher ?

L'auteur distille des indices montrant la fascination que la jeune femme exerce sur chacun d'eux, devenant «  l'incarnation de leur fantasme ».
Tous trois de formations scientifiques semblent frileux dans la manifestation de leurs sentiments. Prisca fait fonction de catalyseur et déclenche des bouleversements.
Ils guettent ses gestes, analysent son comportement, la sonde. Les regards se croisent. Elle «  apporte du sel à leurs vacances trop fades ».

Cette tierce personne est jugée étrange par le fils,Pierre-Marie. N'aurait-elle pas une attitude autiste ? Pourtant ses connaissances des météorites, des «  figures de Widmanstätten », ses compétences en jardinage les subjuguent.


Danielle prend l'initiative de sorties en mer, jusqu'à l'île des Embiez. avec Prisca. N'est-elle pas affriolante dans son bikini rouge ? Que préfigure le trouble qui s'empare d'Arthur ? «  Un vrai tsunami chimique » qui déclenche son désir de la séduire, lui le «  névrosé » .
C'est alors qu'il sort de sa bulle informatique, aimanté par Prisca. Comme mû par une soudaine pulsion, il s'enhardit , l'invite à une promenade qui bouleversera ses sens à jamais et lui fait vivre les premiers émois amoureux. Comme un parcours initiatique ». Transformation remarquée par le père : » un espèce de grâce virile ».
Les rêves de Pierre-Marie ne trahissent-ils pas également son attirance pour Prisca, cette femme magnétique ? Vont-ils devenir rivaux ?

L'auteur décrit scientifiquement les composants du sentiment amoureux qui trouble les protagonistes. : « ocytonine, oestrogène, sérotonine, phéronomes ».

Un matin, ils vont soudain devoir réorganiser leur vie dans cette maison et adoucir la morsure de l'absence. Comment ? Pascal Morin nous fait suivre les trois protagonistes qui retrouvent chacun un projet de vie. le fils soigne son apparence et s'offre un nouveau look qui lui restitue «  son intégrité ».

Pascal Morin troque son stylo pour le pinceau quand il brosse les paysages qui émerveillent et envoûtent :les calanques de Cassis, les falaises blanches, « les fonds, turquoise et verts », les plages de Portissol, Six-Fours. On ressent la chaleur.
le fils s'imagine «  dans un tableau de Cézanne » tandis que le portrait de Prisca étendant le linge,«  la panière sur la hanche » évoque pour la mère un tableau ancien.


En filigrane, l'auteur dresse une fresque de la France : gares livrées aux automates.
le contexte actuel transpire:les angoisses post attentats après les événements traumatiques. Arthur a conscience de ce danger : «  que son existence pouvait à tout moment prendre fin ». D'où son désir de « ne pas passer à côté de la vie ».


Sur la fin du récit, l'auteur nous offre un moment de grâce, à la belle étoile qui rappelle une scène de L'amour sans le faire de Serge Joncour, où les trois personnages s'émerveillaient à «  regarder les étoiles filer dans le noir. », faisant des voeux et pensant que «  jamais une vie ne pourrait contenir tant de cadeaux du destin. »
Ici ce sont les trois générations, qui se rejoignent tour à tour. Les voilà en totale osmose, allongés dans le jardin, happés par «  le spectacle de l'immensité » . Ils partagent cette «  suavité des soirs d'été »,en une communion unique avec Wladimir qui leur avait donné « le goût du ciel pur et si riche », appris à reconnaître la Voix lactée, s'étonnant de renouer avec cet émerveillement de guetter les étoiles filantes, « les fameuses perséides ».

Avec le même brio, l'écrivain parle des corps avec sensualité, talent déjà remarqué dans sa Biographie de Munch. (1)Il s'intéresse aux plongeurs, «  animaux gracieux et puissants », «  en pleine maîtrise de leurs corps ».A la grâce de Prisca nageant.
« Fascination presque érotique » de Pierre-Antoine dans une galerie, devant le corps d'une femme en terre, modèle décliné en plusieurs versions « sur des piédestaux blancs ». Un corps dans l'abandon, «  celui d'une femme qui connaissait son plaisir et son désir ». En les contemplant, nul doute qu 'il pense à Prisca tout en succombant «  au charme de la galeriste » à qui il achète une oeuvre.
Le corps est aussi récurrent dans les rêves de Pierre-Marie, traduisant une frustration, une difficulté. La main induit les relations. Sert-elle à caresser ou à frapper ? Est-elle soignée ou mutilée ? A chaque image son message.


Quand on referme ce roman intergénérationnel, on quitte Danielle, sereine, heureuse.
Leurs échanges à table abordent des sujets plus sérieux, scientifiques, «  phénomène dynastique » dirait Amélie Nothomb. «  Parler change en profondeur », constate Arthur, qui «  reprend le flambeau ».

Le lecteur comprendra alors le sens de sa phrase finale:  «  J'ai réussi mon coup ». Les voici sortis de leurs routines, tous remis en orbite, avec des projets intéressants, motivants, ambitieux. Chacun a repris les rênes de sa vie, réconcilié avec son corps, «  une poignée d'atomes » «  quelques kilos de chair, quelques connexions électriques et quelques échanges chimiques ».

Pascal Morin livre un roman «  minéral », au dénouement libérateur pour cette famille que le lecteur a vu peu à peu se métamorphoser.
Un récit constellé d'interrogations, plein de sensualité, de lumière,d' optimisme.


(1) Dans une interview, lors de la sortie de sa «  Biographie de Pavel Munch », Pascal
Morin confiait «  être fasciné par les phénomènes biologiques qui fabriquent notre corps », «  ayant conscience de sa propre matérialité ». Quant à l'art, «  ce qui le touche par dessus tout ; c'est quand il a partie liée avec le corps ».
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1ère rencontre avec cet écrivain et pas déçue de ce petit roman.Je dis petit ,effectivement : 127 pages ,se lit facilement tout en procurant une sensation de bien-être
On pourrait presque faire une pièce de théâtre : un huis clos.Au départ trois personnages,trois générations :
--Danielle,neurologue retraitée, veuve ,lagrand-mère
--Pierre-Marie, le fils ,psychiatre,divorcé.
--Arthur,fils et petit-fils ,étudiant féru d'informatique.
Tout ce petit monde se retrouve tous les étés dans la magnifique villa de Danielle à Sanary ,sur la cote d'Azur.
Mais année après année, le charme des vacances s'estompe et n'opère plus. Danielle ,cette année a l'idée de demander l'aide d'une jeune fille pour la seconder dans ses tâches domestiques: Prisca.
Et c'est cette jeune fille qui sera le révélateur de nos trois personnages car à son contact,chacun va faire son introspection,se remettre en cause et finalement s'apercevoir que jusqu'à présent ils n'ont pas vécu, que leur vie à été un peu trop formatée,trop cadrée. La venue de Prisca les remettra " en selle" pour un nouveau départ .
Une étude psychologique tout en finesse ,on y est bien dans cette histoire, le style est excellent, et malgré un temps froid et pluvieux en Normandie, la lecture de ce roman m'a apporté sérénité et luminosité à recommander chaleureusement,coup de coeur en ce qui me concerne.⭐⭐⭐⭐⭐
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Voici un texte comme je les aime, tout en tensions, en non-dits et en silences : Danielle, neurologue à la retraite, invite chaque été son fils, psychiatre divorcé et son petit-fils, brillant étudiant, à venir passer quelques jours dans sa très belle villa de Sanary-sur-Mer.
Est-ce parce qu'elle a bien conscience que chacun s'y ennuie un peu, est-ce parce qu'avec l'âge, les tâches matérielles lui pèsent de plus en plus ou bien, en tant que scientifique bien persuadée que tout n'est chez l'être humain que « connexions électriques » et « échanges chimiques », souhaite-t-elle malicieusement se livrer à une expérience ? En tout cas, cet été, Danielle a engagé une jeune femme, Prisca, comme employée de maison.
« Elle avait donc eu envie de mettre un terme à sa routine. Cette année-là, l'approche des vacances à Sanary, au lieu de la réjouir, l'avait pendant un temps angoissée. Elle s'était mise à redouter la répétition à l'identique des repas taciturnes, des promenades moroses et des soirées sans enthousiasme… Elle voulait que ça change. »
Or, cette jeune femme, ni belle ni laide, à la fois discrète et sensuelle, polie et distante, va petit à petit devenir le centre de l'attention des membres de cette petite famille frustrée, coincée et mal dans sa peau, les conduisant, bien malgré eux à s'interroger sur ce qu'ils sont vraiment, ce qu'ils attendent de la vie et la façon dont ils définissent le bonheur.
Cette jeune personne un peu mystérieuse va, comme dans une expérience chimique, leur servir de révélateur, jouer le rôle de l'élément perturbateur, les plaçant dans une position assez inconfortable, remettant en question, sans le vouloir, des années d'habitude et un mode de vie, de pensée, réglé au millimètre près.
Et s'il suffisait, dans ce bel agencement, de simplement déplacer un vase pour que tout soit remis en question et que chacun se sente déstabilisé ? Parfois de petits gestes produisent de vrais tremblements de terre...
J'ai beaucoup aimé ce court roman où chacun s'observe, s'épie silencieusement, s'interroge, se remet en question. Traversant tant bien que mal les chaudes journées d'été, les personnages, peu enclins à parler de leurs propres émotions, vont se livrer un peu malgré eux à une profonde et assez douloureuse introspection. Leur regard sur eux-mêmes et sur le monde va évoluer lentement et ils ne sont pas près d'oublier ce qu'ils vont vivre cet été là.
Une mer d'huile est un roman d'atmosphère : on ressent physiquement la chaleur écrasante du soleil, le malaise psychologique des personnages se débattant dans leur mal-être, tentant de résoudre leurs conflits internes sans quitter des yeux la fascinante Prisca dont la présence finit par leur être indispensable.
Mais où va les conduire cette étrange relation ? Vont-ils être capables d'y mettre un terme à temps ? Comment va s'achever cette étrange expérience scientifique ?
Un huis clos étouffant sous un soleil de plomb qui rappelle l'atmosphère des tragédies grecques où tout est calme en apparence mais où l'on sent que la tension et un certain malaise montent à chaque page tandis que les protagonistes vivent une véritable tempête sous un crâne.
Fort et troublant !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Une grand-mère, un fils, un petit-fils. Trois générations. Trois cerveaux brillants. Et Prisca. Recrutée pour soutenir Danielle, la grand-mère pour l'été. Tous se retrouvent dans la maison familiale près de Bandol.
La jeune femme, va s'immiscer dans ce trio , danser dans la moiteur estivale. Aussi sensuelle qu'énigmatique, Prisca va malgré elle, perturber, mettre en émoi et révéler à lui-même chacun des membres de la famille.

Une écriture tout en douceur, suave, plus profonde et touchante qu'il n'y parait. Elle se révèle elle aussi, et nous séduit, définitivement. Un coup de coeur!

SP
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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
06 septembre 2017
Pascal Morin réveille les rêves qu’on laisse dormir en soi.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Danielle bascula alors progressivement dans le sommeil, les bras passés autour de son oreiller. Et dans cet état de conscience altérée, elle eut plus fortement que jamais l'intuition que la vie, c'était très exactement cela : la sensation intime de son corps, de son esprit qui divaguait, en dehors de toute rationalité. Pourquoi avait-elle l'impression que c'était ce qu'elle ressentirait au moment de mourir, quand elle ne serait plus capable de quitter son lit, cet absolu de vie, de corps, l'animal en elle ?
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« Il se revit jeune, au début de la vingtaine, se rappela sa liberté et son ardeur sexuelle, mais aussi sa névrose et sa souffrance. C’est vrai qu’il était plus apaisé aujourd’hui, mais aussi plus léthargique. Il sentait bien l’urgence de vivre. Ou plutôt, il percevait nettement le début de sa résurrection. Il remarqua, dans le talus, des agaves en fleurs phalliques, dressés vers le ciel limpide. Et il prit conscience que ce que les hommes trouvaient beau, dans les fleurs comme dans la fraîcheur de la jeunesse, c’était cette énergie portée vers la reproduction, l’exubérance de la nature qui cherche à se perpétuer. Les agaves d’Amérique et leur spectaculaire inflorescence. »
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Sans que cela ne soit pour autant très construit - il ne serait jamais permis, par exemple, de formuler des généralités - il avait le sentiment diffus que cette génération de jeunes adultes vivait avec d'autres valeurs que les siennes. Il ne pouvait s'empêcher de les trouver égoïstes, blasés et obnubilés par les technologies de communication. En réalité, était-il bien obligé de le reconnaître, il ne les connaissait pas du tout.
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Danielle effleura le rostre noir et effilé des feuilles ventrues des agaves d'Amérique .Si elle avait appuyé plus fort ,elle s'y serait blessée, mais le geste était tendre,elle retrouvait en eux de vieux amis .
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Danielle depuis la fenêtre de sa chambre,regardait Prisca étendre le linge de toute la famille sur la corde tendue par elle dans le jardin ,rayonnante sous le soleil, la panière sur la hanche comme dans un tableau ancien.Prisca semblait complètement perdue dans ses pensées ,repliée sur elle-même. Danielle devait se rendre à l'évidence, Prisca ne participait à leurs activités que quand on le lui demandait ,en exécutante docile .Le reste du temps ,elle semblait ne leur accorder aucune importance.( page 65).
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