Arsène Lupin, tome 7 : Contre Herlock Sholmès - La lampe juive

♫ C'est un truand ♪Un gentleman ♫Un bon vivant ♪ Étourdissant ♫Jamais perdant ♪ Toujours gagnant ♪
L'Arsène ♫

Arsène, ZE gentleman-cambrioleur, n'a jamais eu mes faveurs littéraires, bien que j'aie lu quelques-unes de ses aventures dans mon jeune temps, après les Hercule Poirot et mon cher (Lock) Holmes.

Allez savoir pourquoi, je ne me suis jamais attachée à lui et je n'ai jamais lu l'intégralité de ses aventures.

Quant à celles où le détective anglais était présent sous le nom de Herlock Sholmès, elles ne m'avaient pas emballées plus que ça puisque l'Homme du 221b y était brocardé et moqué.

C'est donc avec des hésitations certaines que j'ai acheté ce manga puisqu'il y était de nouveau question d'un combat entre Arsène Lupin et celui que Maurice Leblanc dû rebaptiser Herlock Sholmès.

Niveau dessins, j'ai apprécié ceux du détective de Londres (hormis ses oreilles pointues comme celles des elfes) car les traits étaient plus anguleux que ceux habituellement réalisé par les mangakas.

Quant à Watson… oups, pardon, Wilson, il n'avait rien d'un gros balourd ventripotent, même si niveau intelligence, l'auteur aurait pu lui en accorder un peu plus, puisque dans ces pages, il n'est qu'un faire-valoir au tout petit rôle. Dommage, il mérite mieux parce qu'il était loin d'être un imbécile.

L'enquête d'Holmes, oups, de Sholmès est correcte, même si notre homme fera peu de déductions en observant les gens, le tout se présentant comme un mystère authentique et la résolution n'étant pas aussi simple que l'on pourrait penser de prime abord.

Le véritable Holmes disait parfois qu'il pouvait faire plus de mal en arrêtant le véritable coupable plutôt qu'en le laissant gambader librement… Et il n'avait pas tort !

Et l'Arsène dans tout ça ? C'est un bon vivant, un marrant, un type qui a l'éclat de rire aux lèvres, qui a du respect pour son adversaire, un véritable gentleman avec les femmes, mais un voleur.

Ne me souvenant pas assez de l'original, je ne saurais juger de la justesse du personnage, mais il me semble plus "gamin effronté" que dans les romans de Maurice Leblanc.

Une lecture rafraichissante, agréable, avec une petite dose de mystère, de suspense, de course-poursuite, de tours pendables réalisés par le gentleman cambrioleur envers la maréchaussée et une conclusion aux antipodes de ce que j'aurais pu penser au départ.

S'il y a d'autres tomes qui mettent en scène Herlock Sholmès, je les prendrai bien volontiers, et, ma foi, je me ferai bien les autres aussi, ceux avec rien qu'Arsène Lupin…

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La lampe juive est une des grandes aventures d'Arsène Lupin face à son rival anglais, Herlock Sholmes. Takashi Morita révèle de nouveau son grand amour et son indéfectible admiration pour Maurice Leblanc et son héros.

C'est minutieux. Il y a pas mal de recherches historiques à trifouiller les archives, dont Morita fait état à la fin de chaque chapitre. On sent bien dans ces billets réguliers que Morita kiffe son moment. C'est un fan.

Cela dit, cela ne fait pas toujours bon ménage avec le résultat. Morita tombe dans un travers assez usuel dans les mangas... le mélo. Tout est surjoué. le rire, les larmes, les stupéfactions, etc. il y a une grande emphase dans les interactions. Et des interactions, il n'y a quasiment que cela, vu que Sholmes est en représentation permanente dans tout le tome.

Bref, j'ai été beaucoup moins convaincu par ce tome, qui se lit bien mais qui ne respecte pas toujours (à mon avis) les personnages de Leblanc, ce qui est un comble pour Morita.

L'énigme de la lampe juive n'est pas du même ressort que toutes les autres. Certes, Arsène Lupin et Sherlock Holmès vont une fois de plus s'affronter mais le lecteur comprend à la fin que le vol de cet objet précieux, supposément perpétré par le gentleman cambrioleur, n'est pas un acte personnel. Lupin tente d'aider quelqu'un à se sortir d'une situation compliquée. Holmès, en découvrant le pot aux roses et en confrontant les coupables, fera ici plus de bien que de mal. Un duel au sommet entre deux cerveaux brillants qui, à la fin de ce tome 7, ont enterré la hache de guerre … jusqu'à leur prochaine confrontation !

J'apprécie toujours autant cette série qui me permet de découvrir l'oeuvre de Gaston Leroux et de son héros Arsène Lupin en dehors des titres les plus connus.
Ce tome est une histoire complète dans laquelle on retrouve les deux ennemis de Lupin : Herlock Sholmès et l'inspecteur Ganimard.
Il y a peu de temps mort dans cette aventure comme nous l'explique au fur et à mesure le mangaka. Une fois de plus, Lupin s'en sort avec brio et une mise en scène digne des meilleurs spectacles de l'époque. Lupin montre aussi combien il est apprécié du public et combien son envie de richesse peut aussi servir de bonnes causes.
Bref, une lecture fluide, prenante et qui donne forcément envie de découvrir les tomes suivants autour de L'aiguille creuse, une histoire bien plus connue.