AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de keisha


Marc Moritz est le pseudo d'un auteur ayant déjà quelques romans et non fictions au compteur, excellents au demeurant. de plus il est fort sympathique, mais je m'égare, là. Bref, il se lance maintenant dans le genre Romance, et comme je sais qu'il sait mener une histoire, insérer de l'humour et de l'émotion, tout en fignolant l'écriture, découvrir le roi du plaquage s'imposait carrément. Curieuse, curieuse.

La collection se nommant Milady Romance, il existe sûrement un cahier des charges, que Marc Moritz a accepté et suivi, tout en n'oubliant pas les qualités déjà énumérées plus haut; un monsieur et une dame que tout ou presque oppose font connaissance, et plus si affinités, un peu d'eau dans le gaz pour étoffer, et happy end.

Ce qui différencie cette histoire, c'est qu'elle est racontée - auteur et personnage- par un homme. Et voici la lectrice (oui, à 99% c'est une lectrice) plongée dans la tête d'un rugbyman de 35 ans, balèze, aux réactions parfois vives (et ça fait mal), se trouvant à un tournant de sa vie puisqu'à 35 ans, il est temps de songer à ranger les crampons des matchs de haut niveau. Car Romain Mevasta évolue dans un club de haut niveau et a même goûté aux matchs internationaux.

Un autre plus du roman, ce sont les détails qui sonnent vrais sur cet univers masculin et costaud, mais sans appuyer trop sur les demis et autres trois quarts (on dirait des maths, tiens), tout en taclant un peu les footeux... Oui, ne pas confondre ces deux mondes...

Bon, et l'héroïne, alors?
C'est Margot, timide violette d'un mètre soixante dans le privé, mais photographe déterminée dans le public. La voilà chargée des photos officielles des rugbymen. Et tadam, le grand gaillard ne pense plus qu'à elle.

Et mon avis?
Mon petit coeur romantique a prisé la première moitié de l'histoire; la lectrice un peu vigilante a trouvé original le premier contact rapproché des protagonistes, mais aurait préféré quelques ellipses, chacun remplissant les blancs selon ses goûts; elle aurait aussi aimé en savoir un peu plus sur eux, famille, passé, etc., et n'a pas accroché très fort à cette histoire de photos. Heureusement Romain et sa fragilité cachée sous les muscles est furieusement sympathique.

Il faut croire que finalement j'ai du mal avec les 100% romance, et je rappelle que les Hauts de Hurlevent m'avaient ennuyée, donc il y a de ma faute (même si j'ai englouti cette lecture en une soirée).
Commenter  J’apprécie          00







{* *}