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Diane Ménard (Traducteur)
EAN : 9782070610754
304 pages
Gallimard Jeunesse (15/05/2008)
4.16/5   250 notes
Résumé :
En 1947, le tout jeune Arthur est embarqué, comme des milliers d'autres orphelins, sur un bateau à destination de l'Australie. Il ne sait pas encore qu'il ne reverra pas sa soeur ni sa terre natale anglaise. Désormais sa vie entière se fera là-bas, jalonnée d'épreuves mais aussi illuminée par la rencontre de personnages extraordinaires et par sa passion de la mer.

Bien des années plus tard, Allie, la fille d'Arthur, quitte la Tasmanie, au sud de l'Aus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (61) Voir plus Ajouter une critique
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Seul sur la mer immense est un voyage à travers la vie d'Arthur.

Jeune orphelin, il quitte l'Angleterre pour rejoindre, avec de nombreux enfants dans sa condition, l'Australie.
Il n'emporte rien avec lui, si ce n'est un souvenir tenace. Sa soeur Kitty lui faisant ses adieux en lui donnant une clé.
Une clé porte–bonheur.
Seul, il ne le restera pas trop longtemps.
Il se fera un ami, un frère.
Il se trouvera une mère.
Il connaîtra la maltraitance, la douleur, la perte, mais aussi la bonté et l'amour.
Il apprendra à aimer la mer. Celle-ci deviendra sa passion.

Un jour il construira le « meilleur bateau que les vagues puissent secouer ».
Un bateau pour faire un voyage, pour lever la brume sur ses souvenirs.

C'est l'histoire d'un orphelin et d'une clé. D'un bateau et d'un albatros. D'un homme qui continue à vivre tant que son histoire est racontée.

C'est aussi l'histoire de tous ces enfants, orphelins ou délaissés, dont on se débarrassait en Angleterre, entre 1947 et 1967, en les envoyant dans les colonies. Ils ne connaissaient pas tous une nouvelle vie agréable. Certains ont su passé entre les mailles de l'exploitation et de la maltraitance.

Une très belle histoire.

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L'invasion a débuté le 26 janvier 1788. C'est sous ce terme que les aborigènes commémorent l'événement. Les britanniques n'y sont pas allés de main morte pour former leur colonie et la peupler, au cours des années suivantes. Tout d'abord avec les "convicts" (les condamnés). L'Australie a servi à la couronne britannique de colonie pénale entre 1788 et 1868 - 160 000 forçats, hommes et femmes, condamnés (souvent pour des broutilles) à travailler à la construction et au développement de la colonie, utilisés à la fois par les autorités publiques et par les colons libres, les propriétaires terriens.
Puis à partir de 1850 une ruée vers l'or va quadrupler le nombre de colons en 20 ans.
Mais tout cela n'a pas cessé avec le 20e siècle, c'est ce que nous raconte l'auteur britannique Michael Morpurgo, dans ce roman aussi bien destiné aux adolescents qu'aux adultes. L'histoire qui s'appuie sur des faits réels se déroule au 20e siècle et met en scène de jeunes enfants (entre 6 et 13 ans) britanniques, orphelins, envoyés sans qu'ils n'aient eu de mot à dire vers le pays "downunder". Un pays de cocagne où une nouvelle vie allait s'offrir à eux. Pour un certain nombre d'entre eux, il s'agissait plutôt d'une vie de travaux forcés, apparentées à de l'esclavage.
Le livre est structuré en deux parties distinctes très différentes.
La première partie raconte toute la vie d'un de ses enfants, de son départ d'Angleterre à l'âge de 6 ans jusqu'à son décès plusieurs dizaines d'années plus tard.
La seconde partie raconte la navigation en solitaire de la fille de ce personnages, de Hobart, la capitale de la Tasmanie, vers l'Angleterre, dans le but de retrouver un hypothétique lien familial.
De mon point de vue, cette seconde partie n'est pas à la hauteur de l'histoire émouvante de l'enfant déraciné. le roman aurait pu utilement s'en passer et rester focalisé sur l'histoire du jeune orphelin, quitte à la développer quelque peu.
La première partie n'en constitue pas moins un texte fort, émouvant et édifiant qui marque le lecteur et laisse à penser.
À lire donc pour cette première partie, la suite est dispensable.
Dommage que l'auteur est lâché la proie pour l'ombre.
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Peu après la seconde guerre mondiale, Arthur Hobhouse, un jeune orphelin britannique, est séparé de sa soeur Kitty et emmené vers l'Australie pour être accueilli dans une famille. Il se retrouve au ranch Cooper, en compagnie d'une dizaine d'autres enfants, tels Marty, un garçon d'une dizaine d'années avec qui il avait sympathisé durant le long voyage. Arthur garde toujours sur lui, en forme de porte-bonheur, une petite clé que Kitty lui avait dit de garder précieusement. Il en aura bien besoin : la vie au ranch Cooper, dirigé d'une main de fer par Piggy Bacon, est éprouvante : entre les travaux physiques incessants et pénibles et les brimades humiliantes, il ne parvient pas à s'épanouir. Quelle va être la destinée de ce jeune enfant ? Reverra-t-il un jour sa soeur Kitty ?

Un très beau roman en deux parties. On a l'impression de deux romans en un, même si les deux parties sont très liées, mais le narrateur de chacune est différent. L'auteur a voulu écrire son roman à partir d'un fait réel et bouleversant : « on estime qu'entre 1947 et 1967, sept mille à onze mille enfants britanniques environ ont été envoyés dans la seule Australie » (p. 293). On voulait leur offrir une nouvelle existence, un nouveau départ dans la vie. C'était sans compter sur le vécu de déracinement et d'isolement que pouvaient éprouver ces enfants, tel Arthur. le roman s'attarde sur l'épisode marquant et très touchant du ranch Cooper où le narrateur vit les plus sombres jours de son enfance. La destinée d'Arthur aura été marquée par l'alternance de périodes sombres, désespérantes, et d'autres très heureuses. C'est cette dichotomie certaine dans les événements et surtout le ressenti du narrateur qui m'a un peu gênée dans ce récit. le propos n'est pas toujours très nuancé. Malgré tout, on est captivé par le récit, on est touché par ce que vivent les narrateurs, un par partie. Arthur n'oubliera jamais sa quête première : retrouver sa soeur Kitty qui lui a légué, en forme de porte-bonheur, une petite clé. Qu'ouvre donc cette clé ? Les noeuds secrets du coeur qui permettent d'accéder aux joies des retrouvailles, à la nostalgie du temps perdu de l'enfance ? Une destinée touchante et une quête sans cesse renouvelée. Je ne dévoile pas la seconde partie, mais j'ai été captivée par ce second récit. J'ai beaucoup aimé la fin.
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Deux épopées solitaires qui se croisent...celle du père, jeune orphelin britannique envoyé contre son gré sur un paquebot en direction de l'Australie. Et celle de sa fille qui prend le large, seule, pour atteindre l'Angleterre et tenter de retrouver la famille de celui qui lui a transmis la vie et le goût de la navigation. Un beau roman plein de poésie qui donne envie de prendre le large (même si comme moi, on est effrayé par la moindre petite vague et le plus petit poisson). On s'attache à l'histoire du père, à qui rien n'a été épargné (l'exil, l'esclavage, la perte des êtres chers, etc.), et on suit Allie, la fille, dans son périple sur l'océan. On partage avec elle les émotions des grands navigateurs entre euphorie, peur et abattement et on découvre des terres lointaines et mystérieuses (Cap Horn) . Des drames, beaucoup d'aventure et surtout de l'espoir. Bonne lecture
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« Seul sur la mer immense » nous offre un récit en deux parties.
Premier récit. Arthur Hobhouse, à la fin de sa vie, revient sur ses souvenirs. L'histoire débute en 1947, en Angleterre, lorsque le jeune Arthur est embarqué de force à bord d'un navire comme des milliers d'autres orphelins britanniques, à destination de l'Australie. Il quitte sa terre natale en emportant pour unique souvenir une clé, celle que lui a confiée sa soeur Kitty sur le quai du port de Liverpool et qui ne le quittera plus. A bord du navire, Arthur se fait un ami en la personne de Marty, un garçon costaud de quatre ans son aîné. Une fois arrivés en Australie, Arthur et Marty sont hébergés avec une dizaine d'autres garçons dans la ferme « pédagogique » de Piggy Bacon, le ranch Cooper. Pour les jeunes garçons, l'enfer commence…
Deuxième récit. Allie, la fille d'Arthur, est une jeune navigatrice expérimentée. Pour réaliser le souhait de son père de retrouver un jour sa soeur Kitty, elle décide de partir en Angleterre. A bord du Kitty IV, le voilier construit par son père, la jeune femme va affronter seule la mer immense.

Ce roman de l'excellent auteur de littérature jeunesse, Michael Morpurgo, m'a séduite pour différentes raisons.

La première est le fait de revenir sur un fait historique assez méconnu : de 1947 à 1967, des milliers d'enfants britanniques sont déportés dans le Commonwealth, en Australie notamment mais aussi dans d'autres pays de l'Empire britannique. La plupart du temps, ces enfants sont déportés sans l'accord de leurs familles. Ces dernières, au lendemain de la guerre, confiaient en effet leurs enfants à des orphelinats le temps pour les parents de retrouver du travail et un toit. Or, quand les parents reviennent chercher leurs enfants, la direction affirme qu'ils ont été adoptés par de riches familles. le but caché du gouvernement anglais est en fait de peupler ses colonies avec un « cheptel de bonne souche blanche et britannique ». Ce « peuplement » n'est possible qu'avec le concours des oeuvres charitables catholiques, méthodistes et anglicanes qui organisent ce trafic avec le soutien du gouvernement. La réalité ensuite en Australie est bien sûr différente du projet initial. En effet, les orphelinats ne sont pas encore construits et ce sont les enfants qui vont servir de main d'oeuvre. Il va sans dire que les orphelins vont ensuite subir les pires traitements : travail harassant, châtiments au fouet et abus sexuels. La première partie du livre, très forte, qui nous raconte cette période autour du personnage du petit Arthur est donc teintée de tristesse et d'un dur réalisme.

La seconde partie, centrée sur Allie, diffère par son style plus moderne et est moins captivante. Elle met plus l'accent sur le voyage et l'aventure d'une navigation en solitaire. Mais ce dernier thème est une autre raison qui m'a rendu ce livre très plaisant : l'hymne à la mer. Allie, dans la continuité de la passion développée par Arthur pour l'élément marin, nous fait partager de multiples émotions au cours de son périple : solitude, épreuves, découragement, espoir. L'océan est un personnage à part entière et l'auteur sait nous le décrire de manière très belle, souvent poétique.

« Seul sur la mer immense » est un roman rempli d'émotions, sur la vie, sur ses épreuves, sur la force de se battre. Il nous offre, à travers les deux voix d'Arthur et d'Allie, un récit historique, un récit d'apprentissage, et surtout un très beau portrait d'un père et de sa fille réunis autour d'une même passion et d'un même rêve.
Et pour ne rien gâcher, la couverture est magnifique.
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critiques presse (2)
Lecturejeune
01 septembre 2008
Lecture jeune, n°127 - À 65 ans, Arthur Hobhouse, décide de coucher sa vie sur le papier : « Ce sera l’acte de naissance que je n’ai jamais eu ». En 1947, âgé de 5 ans, Arthur, orphelin anglais, est embarqué, avec des milliers d’autres enfants, vers l’Australie. Lors du trajet, il se lie d’amitié avec Marty : les deux garçons ne se sépareront plus jamais. La nouvelle vie qu’on leur a promise se transforme en cauchemar lorsqu’ils se retrouvent au ranch Cooper, véritable bagne où les petits esclaves sont à la merci du cruel Piggy Bacon, dont les brimades et violences seraient « l’oeuvre de Dieu ». Grâce à l’aide d’Ida, la femme du tortionnaire, les deux enfants s’enfuient à travers le bush et trouvent refuge chez Meg Molloy. Les presque frères y passeront des années heureuses, jusqu’à ce que « tante Meg » les envoie travailler sur un chantier naval. Arthur découvre alors la mer et les bateaux, qui deviendront sa passion. Il se marie, fonde une famille et se prend à espérer de retrouver enfin sa soeur Kitty à laquelle il a été arraché enfant ! Ce souhait, c’est Allie, sa fille, qui, dans la seconde partie de l’ouvrage, tentera de le réaliser en traversant à la voile et en solitaire les océans…
Seul sur la mer immense est un formidable roman d’aventures et d’apprentissage. Porté par un souffle lyrique, il entraîne son lecteur, et à quel rythme ! On y croise de merveilleux personnages – connus de l’auteur ? – et le narrateur, Arthur, fragile et pudique, ne cesse de nous émouvoir. Le talent de conteur de Michael Morpurgo est indéniable. Au coeur du roman, comme souvent chez cet écrivain, on trouve une nature refuge et salvatrice (le bush, la mer…) avec des animaux (Henry le wombat, l’albatros…) qui sont de rassurantes et fidèles présences. Une très belle lecture.
Hélène Sagnet
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Lecturejeune
01 septembre 2008
Lecture jeune, n°127 - Dans cet émouvant roman à deux voix, on découvre une jeune fille, Allie, qui vient de perdre son père, mais qui a reçu en héritage son courage, sa générosité et sa ténacité dans l’adversité. Mais on retient surtout, dans le récit du père, la souffrance du petit garçon, arrachée à sa soeur et plongé dans un univers de violences et d’injustices. Des personnages se détachent de cette évocation constituant des figures noires ou lumineuses : celle du fermier brutal exploitant les orphelins au nom de la morale chrétienne, celle de son épouse sacrifiant sa vie pour les sauver, celle de Marty, l’ami protecteur, celle de tante Meg, incarnant l’amour maternel, celle de sa femme qui le sauve de la dépression, et enfin celle de sa fille. Le dénouement, résolument optimiste, n’occulte pas un contexte historique violent où beaucoup de vies ont été sacrifiées.
Colette Broutin
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Avant-propos des éditeurs
p14 : Cette édition n'a pas pour but de calomnier un pays que nous savons aimer, mais la cruauté et la sauvagerie de ce document est telle qu'il est impossible de se taire et c'est notre solidarité avec tous les Français qui se refusent à cette dégradation que nous exprimons.

La question
p17 : Dans cette immense prison surpeuplée, dont chaque cellule abrite une souffrance, parler de soi est comme une indécence.
p17 : Mais c'est pourtant de leur quartier, que montent chaque jour les chants interdits, les chants magnifiques qui jaillissent toujours du coeur des peuples en lutte pour leur liberté.
Les tortures ? Depuis longtemps le mot nous est devenu à tous familier.
p18 : Mon affaire est exceptionnelle par le retentissement qu'elle a eu. Elle n'est en rien unique.
p18 : Il y a maintenant plus de trois mois que j'ai été arrêté. J'ai côtoyé, durant ce temps, tant de douleurs et tant d'humiliations que je n'oserais plus parler encore de ces journées et de ces nuits de supplices si je ne savais que cela peut être utile, que faire connaître la vérité c'est aussi une manière d'aider au cessez-le-feu et à la paix. Des nuits entières, durant un mois, j'ai entendu hurler des hommes que l'on torturait, et leurs cris résonnent pour toujours dans ma mémoire.
p20 : Tout cela, je le sais, je l'ai vu, je l'ai entendu. Mais sui dira tout le reste ?
C'est aux "disparus" et à ceux qui, sûrs de leur cause, attendent sans frayeur la mort, à tous ceux qui ont connu les bourreaux et ne les ont pas craints, à tous ceux qui, face à la haine et la torture, répondent par la certitude de la paix prochaine et de l'amitié entre nos peuples qu'il faut que l'on pense en lisant mon récit, car il pourrait être celui de chacun d'eux.
p25 : Dans le fond, c'était aussi mon avis : si je devais être torturé, que ce soit plus tôt ou plus tard, quelle importance ?
p26 : *attitude du tortionnaire.
p28 : - ... on sera mieux pour travailler.
p28 : -Tu connais ça, n'e
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Puis nous avons commencé à pêcher.
La plupart des gens n'ont jamais vu un thon qui ne soit pas en boîte.
Je n'en avais jamais vu non plus jusqu'à ce que je commence à en pêcher.
S'ils savaient, s'ils avaient vu ce que j'ai vu au cours et des mois et des
années qui ont suivi, ils ne prendraient plus jamais de boîte de thon
en conserve sur les étagères des supermarchés et ils mangeraient
encore moins le poisson qui est à l'intérieur.
Un thon est une magnifique créature luisante ; pour moi, le plus beau de tous les poissons et grand en plus, jour après jour sur ce bateau de pêche.
Je les regardais gisant sur le pont, suffoquant jusqu'à la mort, saignant à mort, se débattant dans leurs souffrances.
Et ils n'étaient pas les seuls à souffrir : albatros, tortues, dauphins,
requins, ils étaient tous traînés hors de l'océan et pris dans le
massacre.
je tins bon aussi longtemps que je le pus mais au bout de quelques
années, j'en eu vraiment assez.
La seule vue d'un autre thon en train de mourir me rendait physiquement
malade. P 166
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J'ai vécu un moment que je n'oublierai jamais . [...]
J'étais assise là à regarder le cap Horn en sirotant mes dernières gouttes de chocolat chaud lorsqu'un rayon de soleil du soir a percé la brume et a éclairé
le cap. De toute ma vie, je n'avais jamais rien vu d'aussi beau. Je n'hésite pas à vous dire que ça m'a fait pleurer un peu.
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C’est curieux comme les souvenirs de jeunesse persistent longtemps, restent nets dans notre esprit, peut-être parce que nous vivons nos jeunes vies avec plus d’intensité. Tout est frais, nouveau, se produit pour la première fois, tout est inoubliable. Et nous avons plus de temps pour être, pour regarder autour de nous. Curieux aussi comme les évènements de mes dernières années, de mes années d’adulte, sont plus flous dans ma mémoire, moins distincts. Plus on vieillit, plus le temps prend de la vitesse. La vie passe en un clin d’œil et s’achève bien trop tôt.
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La mort, je le découvris ce jour-là, n'est pas effrayante, car elle est totalement immobile, parce que lorsque la mort vient, tout est déjà fini. Elle n’inspire de la terreur que si on la craint et depuis ma première mort, celle de Wes, je n'en ai plus jamais eu peur. C'est simplement la fin d'une histoire, et si vous avez aimé l'histoire, alors c'est triste.
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Videos de Michael Morpurgo (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michael Morpurgo
Découvrez les toutes premières images du Royaume de Kensuké, film d'animation adapté du roman best-seller de Michael Morpurgo, au cinéma le 18 octobre.
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