Cheval de guerre

la guerre de 14 vécue par un cheval ,n'en parait que plus absurde et cruelle ..Une excellente manière d'aborder le sujet avec des enfants ..les liens très fort qui unissent le cheval et le jeune soldat britannique qui fut son premier maître permettent de préserver un fond d'humanité dans ce décor d'apocalypse et la fin heureuse mettra du baume sur les images angoissantes qu'on ne peut éviter.

L'histoire de Joey est celle d'un cheval de ferme choyé, qui devient cheval de guerre en France lors de le Première guerre mondiale. Anglais d'origine, il va côtoyé des soldats anglais, français et allemands, des paysans français et d'autres personnes encore....Il sera tout d'abord monture d'un noble cavalier, puis conducteur d'ambulance et enfin bête de trait pour les canons. Après de multiples rebondissements, il retrouvera son premier maitre et mènera une vie de cheval de ferme tranquille en Angleterre.
A travers son regard, on découvre le quotidien d'un cheval, lors d'un terrible conflit où l'horreur est quotidienne. Les conditions de vie sont inhumaines tout autant pour les humains, que pour ces animaux qui ne peuvent que subir leurs sorts. Tout au long de son aventure, Joey rencontrera du soutien, de l'amitié, de la compassion, de l'aide des hommes et de ses compagnons équidés, mais aussi l'indifference, la volonté de soumettre, une certaine déshumanisation.

Ce roman m'a beaucoup rappelé mes lectures d'enfance, un peu naïves où le courage permet de traverser toutes les épreuves. C'est pleins de bons sentiments, parfois mièvres. Mais, c'est une belle première découverte de la Première mondiale pour un enfant d'une petite dizaine d'année: cette guerre a été la confrontation entre un ancien monde, où la cavalerie était reine, avec une guerre, où la machine industrielle est devenue plus puissante et meurtrière. Cet aspect de la guerre 14-18 est vraiment bien reconstitué et expliqué. Les difficultés de conditions de vie des soldats et des habitants des lieux du conflits sont aussi bien décrits et restitués, d'une manière sobre.
Je reconnais que j'ai eu envie de lire ce livre, après avoir entendu parler de son adaptation par Steven Spielberg (que je n'ai pas vu par ailleurs, je ne suis donc pas déçu). Ce roman a connu un grand succès en Angleterre, ce qui confirme son intérêt pour les jeunes lecteurs. le style est un peu trop simple pour moi, mais il a le mérite d'être accessible pour tous. Enfin cette version est agrémenté régulièrement d'illustrations sympathiques, ce qui est un autre élément facilitateur de lecture.
Lien : http://toshoedwige.blogspot...

J'ai adoré ce roman, certes pour enfants (à partir de 12 ans), qui nous fait vivre la première guerre mondiale à travers les yeux d'un cheval, Joey.
Une superbe histoire d'amitié, très touchante.

Ce livre est très émouvant. Souvent, à la guerre, on ne parle que des hommes morts au front. Mais il faut aussi savoir que les animaux et en particulier les chevaux vivaient dans des conditions effroyables. Vous pouvez découvrir l'histoire d'un cheval à la guerre et de son maître qui vont vivre une histoire triste et amicale à la fois. Bonne lecture, je recommande vivement ce livre.

Résumé : Joey est un cheval dont la vie commence difficilement. Jeune poulain, il est acheté par un propriétaire que l'alcool rend violent et qui le rend craintif. Heureusement, c'est son fils Albert qui va s'occuper de lui et une belle amitié naît entre le jeune garçon et le cheval. Mais la Première Guerre Mondiale est déclarée et Joey est réquisitionné par l'armée anglaise…

Mon avis : Choix très orignal et émouvant, c'est Joey qui est le narrateur de l'histoire et raconte ce qu'il a vécu à travers son regard d'animal : la peur lors des ventes aux enchères, son indéfectible amitié pour Albert, sa vie au Front en France, sa rencontre avec un cheval, Topthorn, qui va l'aider à survivre dans ce monde horrible. Il va être successivement cheval de cavalerie, cheval de trait pour ramener les blessés, cheval de trait pour tirer les canons… Il va faire la rencontre de plusieurs personnes qui vont l'aimer et l'aider, Emilie, petite fille malade, Friedrich le soldat qu'on pense un peu fou. Mais Joey n'a pas revu Albert, depuis son départ d'Angleterre, et Albert poursuit le rêve fou de le retrouver. A travers les yeux de Joey, c'est toute l'horreur et l'absurdité de la guerre qu'on voit défiler sous nos yeux. Quand on pense à la Première Guerre Mondiale, on pense aux hommes qui ont vécu cette horreur, mais plus rarement aux chevaux qui eux aussi ont fait honneur aux hommes. C'est une belle réhabilitation que nous donne à voir Michael Morpurgo, et certains passages m'ont fait monter les larmes aux yeux.
Lien : http://docbird.over-blog.com..

super livre

c'est un livre tellement touchant sérieusement ca ma toucher... une très bonne histoire a lire :) ca vaut la peine

Mon Avis :

En Angleterre, en 1914, avant que la guerre n'éclate, le père d'Albert achète un cheval alors qu'il est relativement éméché. Il l'installe dans la grange avec Zoey, une jument qui a déjà atteint un certain âge. Albert va rapidement nouer une forte et sincère amitié avec ce jeune cheval, qu'il décide d'appeler Joey. Il va tout faire pour le protéger des crises de son père, provoquées par la boisson. Et il y parvient, faisant de Joey un parfait compagnon qui devient vite indispensable au bon fonctionnement de la ferme. Mais lorsque la Première Guerre Mondiale est déclarée, les soldats viennent réquisitionner Joey. Albert lui fait la promesse de le retrouver un jour, mais comment cela est-il possible malgré les ravages que va causer la Grande Guerre ?

Tout d'abord, il faut savoir que le narrateur de cet ouvrage n'est point un narrateur ordinaire. En effet, il s'agit de Joey. Or, ce n'est pas tous les jours qu'un cheval va vous relater sa vision de la guerre… Inutile d'attendre d'avantage : le résultat est franchement réussi. On arrive à se prendre d'amitié pour ce cheval et l'on en oublie combien c'est improbable qu'un cheval puisse nous raconter tout ça, car Michael Morpurgo parvient à donner de la vraisemblance à ce récit.

Tout d'abord, le gros point fort de Cheval de GuerreI est l'amitié de Joey avec Albert, qui est très touchante et ne peut qu'émouvoir. Leur rencontre va changer leur vie, à l'un comme à l'autre, à tout jamais et malgré le froid, la faim, la guerre, Joey ne cessera jamais de penser à ce premier maître. Car Joey va tout connaître : un voyage en bateau pour rejoindre les côtes françaises, des scènes de combat, la maladie, l'amitié avec les soldats et les autres chevaux du champ de bataille…

Néanmoins, nul n'est parfait et cette lecture a été un peu gâtée par le rythme de l'intrigue, qui était parfois un peu long. Vu le sujet abordé, j'aurai apprécié un rythme plus soutenu. En outre, on se doute de certains rebondissements à venir, mais ces quelques lacunes sont comblées par d'autres surprises. Je ressors donc avec un avis positif de cet ouvrage et je vous le recommande, car il démontre brillamment que la guerre n'est souvent qu'un problème de point de vue et de compréhension.

Petit plus : ce livre a été adapté au cinéma par Steven Spielberg et l'édition que je possède contient quelques photos du film.
Lien : http://decouverteslivresques..

La Grande Guerre racontée du point de vue d'un cheval.
Le jeune Albert, le capitaine Nicholls, le soldat Warren, la petite Emilie et son grand-père: les propriétaires se succèdent pour Joey le beau bai roux avec son étoile blanche sur le front. Embarqué dans la guerre dès 1914, il connaîtra la cavalerie anglaise puis les tranchées françaises, passera un temps dans le camp allemand. On le suit ainsi au fil des rebondissements de sa vie mouvementée, qu'il porte les cavaliers, tire la charrette-ambulance, tracte des canons ou des obus jusqu'à l'épuisement.

Car au milieu de cette guerre "qui devenait tout le temps plus terrible" et des soldats "toujours plus jeunes", Joey le cheval partage tout avec les hommes dont il reçoit les confidences: "la fureur, la violence du fracas de la canonnade", la pluie, la boue et le froid, la faim, la souffrance, les blessures et les copains morts dans ces paysages "de désolation et de destruction". Pour tous la guerre se résume à un carnage, même si l'on y croise également des élans de solidarité voire d'amitié (pour son compagnon Topthorn par exemple). J'ai beaucoup aimé l'épisode du no man's land où le soldat Gallois et l'Allemand jouent amicalement Joey à pile ou face: "On leur a montré que n'importe quel problème peut se résoudre entre les gens, pour peu qu'ils se fassent mutuellement confiance".
Un jour enfin arrivera l'arrêt du conflit. Cependant "les héros véritables" ne seront pas revenus: "ils gisaient là-bas, en France"...
Lien : https://www.takalirsa.fr/che..

Nous avons beaucoup travaillé sur la première guerre mondiale cette année avec mes élèves, centenaire oblige. Ils ont été très intéressés par le sujet et cela a donné à d'intéressants échanges. Histoire d'aller plus loin, je leur ai lu quelques livres sur le sujet, juste pour le plaisir de la lecture.
Je crois que, comme pour mes élèves, c'est mon premier livre de Morpurgo, et ce fut une découverte plutôt positive de cet auteur dont on dit beaucoup de bien. C'est un roman historique bien vu, qui montre tous les aspects de la guerre, passant d'un camp à l'autre, du front à l'arrière. L'histoire est narrée par un cheval, ce qui permet pour les enfants à la fois une certaine empathie et une distance par rapport aux horreurs décrites. Un procédé donc plutôt bien trouvé. On voit aussi l'évolution des techniques de guerre, ce qui en fait un livre très complet. Par contre, l'histoire n'est pas haletante. Pour les lecteurs qui ne peuvent se passer d'action ou de suspens, la lecture risque d'être assez frustrante.
Un petit bémol cependant. On manque un peu de repères temporels, ce qui rend difficile la compréhension des évolutions de la guerre. Et plusieurs historiques nécessitent un décryptage. La motorisation est évoquée, ainsi que toutes les nouvelles techniques de guerre, mais si l'enfant n'a pas déjà une bonne connaissance de cette période historique, ou s'il n'est pas accompagné de près dans cette lecture, il risque fort de passer à côté de beaucoup d'informations que Morpurgo distille tout au long du livre.
Un livre que je conseillerai donc facilement, que je pourrais aussi offrir, à conditions que les bonnes conditions de lecture soient réunies. Et je pense que je lirai la « suite », [Le Secret de grand-père], même si je crois comprendre qu'elle aborde un tout autre sujet.