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François Place (Illustrateur)Patrick Gador (Traducteur)
EAN : 9782070619511
224 pages
Gallimard Jeunesse (12/06/2008)
4.01/5   103 notes
Résumé :
Ashley Anderson vit en Chine où son père a fondé une mission et un hôpital. Mais la guerre entre la Chine et le Japon fait rage, et le jeune garçon doit fuir. Avec Oncle Sung, un moine tibétain, il entreprend un long et périlleux voyage qui le mène au Tibet.

Lorsqu'il se retrouve seul, perdu dans les neiges de l'Himalaya, Ashley va être recueilli par des êtres de légende, les mystérieux yétis.

Un roman d'aventures envoûtant, entre rée... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Fuyant la guerre sino-japonaise, Ashley doit se rendre en Inde en passant par l'Himalaya avec Oncle Sung, médecin de la mission de ses parents. Mais la montagne est un lieu parfois hostile ; ils sont séparés et Ashley est recueilli par des êtres de légende : les yétis.
Ce n'est pas le meilleur Morpurgo que j'ai pu lire, mais j'y ai retrouvé cet amour de la grande nature sauvage et de l'amitié par delà les différences. Comme toujours avec cet auteur, les histoires sont bien construites, de très bonne qualité. J'ai beaucoup aimé l'idée de cet endroit inaccessible aux hommes, cet éden protégé des brumes et des rigueurs de la haute montagne, de ce peuple vivant loin des hommes et sans doute beaucoup mieux qu'eux.
Après, le thème parle au lecteur ou pas, mais la magie opère toujours un petit peu sur le lecteur ; sans doute que les enfants y seront plus sensibles que moi.
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Ashley, un jeune adolescent anglais (je crois ), part en Chine avec son père, qui est médecin. Pendant leur mission, une guerre entre le Japon et la chine éclate et il est obligé d'abandonner sa maison. Il part dans la précipitation avec un moine tibétain, assistant de son père (oncle Sung), qui promet de ramener Ashley à sa famille anglaise. Ils partent alors tous les deux pour le Tibet, mais un grand voyage s'annonce...

Quand soudain, des yetis emmènent Ashley dans une grotte dans la montagne. Ashley est accueilli comme un dieu en haut si bien qu'il va être au confort, mais une mystérieuse boîte va attirer son attention et satisfaire sa curiosité...

Un excellent livre où l'on voit que l'auteur a fait du bon travail, à réfléchi à écrire une belle histoire et non pas des cochonneries ^^ ! J'ai encore une fois apprécié cet auteur, car j'ai lu le roi de la forêt des brumes et le royaume de Kensuke de Michael Morpurdo. Bravo à lui et bonne lecture à ceux qui ont été satisfait de leur curiosité !
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Je crois que l'auteur va désormais prendre une part importante dans mes futurs lectures. C'est une très belle découverte, que d'avoir trouvé sa plume, si délicate, si simple mais si belle et agréable à lire. Michael Morpugo est un auteur talentueux. J'ai hâte de pouvoir découvrir d'autres oeuvres.

Ashley est un garçon banal. Il est facile pour le lecteur de s'associer à lui. On vit donc toutes les scènes avec une réelle ferveur. On le suit, l'accompagne, le conseille, l'encourage. Ce sont des actions puissantes que l'on peut faire, rien qu'en lisant l'ouvrage. Les paysages sont si bien décrits qu'on peut ressentir ce froid si présent dans les montagnes de l'Himalaya. Il n'a pas été difficile de m'imaginer les endroits décrits, au contraire, j'ai trouvé que c'était d'une facilité déconcertante. J'ai voyagé en restant assise. Quoi de mieux ? 

Au delà des descriptions, j'ai trouvé que tous les personnages ont la faculté d'être ''réelle'' c'est à dire qu'on les imagine très bien et que leur existence pourrait être ''crédible''. J'ai eu une petite affection particulière pour Oncle Sung. Ce moine dégage une énergie spéciale. Il est serein, doté d'une âme apaisant. C'est l'ETRE de bienveillance à l'état pur. Il est doux, compatissant, courageux, aimant, sage... Il possède tout un panel de caractéristiques qui le rende vraiment spécial.

C'est amusant d'observer cela aussi avec les autres personnages. Ashley aussi possède des capacités qui lui son propre, et cela peut aussi relevé être un don miraculeux. J'ai trouvé qu'il y avait pleins de messages cachés dans l'oeuvre. En tout cas dans mon interprétation, il y en avait. 

Ashley est un shilling. C'est à dire qu'il est né de deux parents provenant de pays différent. Il est donc perçu comme un étranger. de plus, son père est un missionnaire, cela créé donc une certaine méfiance. Cet isolement qui s'installe sur sa personne semble également faire comprendre au lecteur que malgré ces ''préjugés'' que l'on peut avoir de ''L'autre'' (au sens général), cela ne veut pas dire que notre perception est juste. C'st justement là qu'on l'on a un enseignement : l'habit de ne fait pas le moine. Ashley est '' différent ''pour certains, méprisé par d'autres, mais il est élevé au rang de ''divin'' par un autre peuple : celui des yétis.

Ces êtres ''abominables'' sont souvent décrit comme étant horribles, mangeurs d'hommes, énormes et sans coeur. Serait-ce la peur qui parle ? Quoiqu'il en soit, leur apparence peut impressionner mais leur bonté et leur grand coeur ne nous fait pas douter sur la profondeur de leur gentillesse et de leur bienveillance.
Résultat, on s'obstine à créer des préjugés, basé sur rien du tout. On est aveugler par ce que l'on voit et non pas ce que l'on ressent. 

On peut faire le même parallèle avec la personne de l'oncle ou du père. Ils sont perçus comme étant des religieux, des êtres spirituels, et sont à la fois ''guérisseurs'' et ''incultes". J'y vois, en tant que lectrice, des messages liés à la perception que l'on peut avoir des autres. Tout est une question d'angle, de point de vue. 

Tout comme l'histoire de l'existence des yetis, elle est vérifiée par certains personnages et réfutée par d'autres.

> Tout le monde n'est pas apte à voir les choses sous différents angles. On est perpétuellement à la recherche du ''que oui'' ''que non''. 

Je pourrais encore écrire des lignes et des lignes sur les ressentis que j'ai eus en lisant ce livre. J'ai beaucoup apprécié cette histoire que j'ai trouvée touchante et profonde. Il y a pleins de messages à recolter, à analyser et à méditer. C'est une ode à la sagesse, à la méditation, au bien-être. On se pose des questions, on fait des liens avec telle et telle chose, on cherche, on se cherche et puis on prend du recul et on comprends. 

Ce que m'a enseigné le personnage d'Ashley avec cette belle fin, c'est que si vous vous sentez bien avec certaines personnes, dans certains lieux, restez-y. Soyez là où vous vous sentez entier.e, là où vous êtes bien et ou vous sentez utile. C'est donc avec cette mini morale que je termine cette critique, en ayant été contente de cette lecture. 

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Ashley Anderson vit en Chine, où son père a fondé une mission et un hôpital. Mais la guerre éclate entre la Chine et le Japon. Il va fuir la Chine avec Oncle Sung , un moine tibétain , pour aller en Inde.
Lors de la traversée des montagnes ils s'égarent. Des êtres de légende vont leur venir en aide, les mystérieux yétis …
Un très beau roman.
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L'histoire : Ashley vit avec son père, missionnaire en Asie du sud-est au début des années 40. La guerre se rapproche. Il doit fuir avec Oncle Sung, son parrain, et traverser l'Himalaya. Une nuit dans un refuge en altitude, il disparait...
Enlevé par une créature énigmatique, il vit coupé du monde durant deux ans, dans une vallée au coeur du massif montagneux. Au contact de ces grands singes à l'intelligence quasi-humaine, il découvre une autre forme d'humanité et surtout qu'il n'est pas le premier humain a avoir vécu parmi les yétis...

Michael Morpurgo est un très grand écrivain britannique.
Tous les héros de ses ouvrages sont des enfants ou adolescents. Dans le roi de la forêt des brumes, Michael Morpurgo nous montre qu'il est un grand connaisseur du monde de l'enfance, un auteur qui sait écrire à hauteur d'enfant (il est en cela proche de Agnès Desarthe). Sans mièvrerie, ni affèterie, il transcrit dans une langue sensible et juste, le grand sentiment de solitude qui étreint parfois cet âge.
Douce-amère et marquée par le deuil, cette période est pour Ashley, une période décisive ; elle marque, ici, l'expérience d'une vie. Pour en rendre compte, Michael Morpurgo reprend le système utilisé par Balzac dans Eugénie Grandet : l'acmé, le moment décisif d'une vie s'étire sur tout l'ouvrage, toute la durée de la vie restante, beaucoup plus longue, est résumée en quelques lignes, telles les cendres d'un feu qui a brillé si intensément, et si brièvement. Moderne résolution de l'insoluble équation "comment être et avoir été ?"
Contraint de ne jamais pouvoir divulguer cet événement extraordinaire, Ashley est condamné au silence et au secret. L'enfance apparait ici comme une expérience incommunicable. En ce sens, Michael Morpurgo transcende et métaphorise l'essence même de l'enfance dans la condition d'un individu : unique, fondatrice, incommunicable et rarement partagée.
Le roi de la forêt des brumes est, pour toutes ces raisons, un grand roman pour adultes, mais aussi et, c'est là sa grandeur, pour enfants dès 10 ans.

On notera que les ouvrages de Michael Morpurgo sont magnifiquement illustrés par François Place, et trouvent un subtil écho thématique dans les ouvrages de ce dernier, en tant qu'auteur-illustrateur.
Lien : http://leslecturesdecyril.bl..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le roi des yétis
J'ai apprécié ce livre car il traite de thèmes intéressants : la guerre, le voyage, l'amitié.
Les personnages : Ashley Anderson ,personnage principal et oncle Sung, un moine tibétain, doivent fuir la guerre entre la Chine et le Japon.
J'ai apprécié quand Ashley s'est perdu dans la neige et qu'il s'est fait recueillir par les yétis.
Au travers de ce roman, une grande question nous est posée : la vie civilisée vaut-elle mieux que la vie sauvage ?
Axel
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Je me souviens que, me tenant sur le quai avec Oncle Sung, le regard rivé sur la mer, j'eus l'étrange sensation que c'était la terre qui bougeait sous mes pieds. Je songeai que si l'étendue de la mer était aussi immense, la planète ne devait être faite que d'eau, avec quelques continents tanguant à leur point d'ancrage.
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J'ai, loin d'ici, une famille d'amis et c'est vers eux que j'irai, car je sais que mon seul espoir de vivre épanoui et en paix sur cette terre, c'est d'être à nouveau à leurs côtés, très haut, dans la forêt des brumes. Je ne suis pas certain de pouvoir retrouver l'endroit. Mais je sais que je dois tenter de le faire.
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Tu as peut-être trouvé le seul jardin d'Éden qui reste sur cette terre. J'ai toujours dit à ton père que, sans la pomme, il n'y aurait jamais eu de tentation. C'est la pomme qui a provoqué la chute, et non le serpent, Ashley. Il ne m'a jamais donné raison. (p. 173-174)
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Vidéo de Michael Morpurgo
'Flying Scotsman and the Best Birthday Ever' is an inspiring tale from Michael Morpurgo and Michael Foreman celebrating the world's most iconic train, and its greatest fan, a young girl named Iris.
Published in association with the National Railway Museum, York, this book takes readers on a journey through the golden age of steam travel, paying tribute to the women who kept the railways running during the Second World War.
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