Le roi de la forêt des brumes

Roman d'aventure entre légendes fabuleuses et ancestrales et problèmes de survie bien réels. Ashley vit en Chine avec son père qui s'occupe d'un hôpital. Il doit fuir par l'Himalaya avec l'oncle Sung lorsque la guerre éclate entre la Chine et le Japon. Les voilà partis dans le froid... Mais Ashley se retrouve perdu et seul dans l'immensité des montagnes. Alors, un groupe de yétis, créatures de légende, le recueille.
Tellement dépaysant ! A partir de 11 ans...

Une valeur sûre que cet auteur de littérature jeunesse !
Une langue expressive, fluide, que l'on apprécie grandement. Une intrigue laissant place à une part de rêve ou d'imaginaire, tout en favorisant la réflexion sur notre condition humaine.
Ici, en un peu plus de 200 pages, Michael Morpurgo parvient à nous envoûter tant par les paysages et lieux décrits que par les aventures vécues par les deux personnages principaux. le récit a probablement lieu pendant la seconde guerre sino-japonaise, une seule date apparaissant vers la fin des aventures : 1939. Nous commençons dans un village reculé de Chine, pour suivre ensuite les chemins vers l'Himalaya, le Tibet, le Népal, avant de retrouver la « civilisation » des Indes et de l'Angleterre.
La narration est à la première personne du singulier, le lecteur recevant directement les confidences du personnage principal. Il s'agit d'un roman d'initiation car le jeune Ashley apprend à survivre dans les différents contextes dans lesquels il se retrouve.
J'ai beaucoup apprécié son compagnon d'aventures, l'oncle Sung, homme sage et raisonné, de philosophie bouddhiste. La grand-mère m'a également plu !

Un roman déjà ancien mais que je juge indémodable car il offre une réflexion universelle.

Par une amusante coïncidence, ce "Roi de la forêt des brumes" est en lien direct avec ma dernière lecture de Morpurgo : "Enfant de la jungle". Certes, le voyage, l'enfant solitaire, le deuil et la découverte de l'Autre sont souvent (toujours ?) au coeur de l'oeuvre du romancier anglais. Mais les parallèles sont ici évidents : suite à un drame (tsunami pour l'un, guerre pour l'autre) un jeune garçon est séparé du seul parent qui lui reste et contraint d'effectuer un voyage dans un milieu inhospitalier accompagné par son sauveur (l'éléphante Oona ; l'oncle Sung). Ce voyage va transformer sa vision du monde et bouleverser ses choix de vie.
Ici, ce sont des yétis que va rencontrer Ashley, et les moments qu'il passe avec eux sont pleins de tendresse. Morpurgo excelle dans la construction de liens entre les êtres. À force de petits détails, il nous les rend attachants.
Une lecture dépaysante et très agréable.

Michael Morpurgo écrit encore un récit magique et bouleversant sur la découverte de l'autre et de la différence. Son écriture, toujours aussi superbe, est soulignée par les délicates illustrations de François Place. le texte est court mais suffit à donner à cette histoire toute sa signification. Une ode à la tolérance qui nous donne envie de croire en l'existence des yétis…
Lien : http://boumabib.over-blog.co..

Bonjour, je m'appelle Enora, je suis en première secondaire à Decroly. J'ai eu une note de lecture sur le livre "Le roi de la forêt des brumes " et j'aimerais vous partager mon avis :
Le genre et le thème m'ont beaucoup plu car il se passe toujours des actions pertinentes mais il n'y avait pas assez de romantisme ou autre chose que des aventures. le personnage principal est très attachant. L'histoire est originale mais la fin est un peu trop prévisible. le roman est plutôt facile à lire, je n'ai pas dû aller demander ou chercher les définitions des mots. C'est une histoire imaginaire (je ne crois pas que les yétis existent...) donc cela ne m'a pas incité à changer mes habitudes mais cela m'a juste provoqué du plaisir à le lire.
Voici un extrait pour vous montrer dans quelle ambiance et quel milieu se passe l'histoire :
" Plus tard, ce matin-là, ce n'est pas la neige, mais mais la grêle que nous dûmes affronter : une grêle cinglante qui nous contraignit souvent à nous abriter sous des rochers. La neige suivit d'assez près. Oncle Sung en fit content car il était évident que personne n'oserait partir a notre poursuite par un temps pareil. Cramponnés l'un à l'autre pour nous soutenir mutuellement, nous nous engageâmes dans la montagne "
Je conseillerais ce roman aux personnes qui aiment les aventures périlleuses et les mystères cachés.
Plus particulièrement aux enfants à partir de 10 ans.
Bonne lecture !

Le roi de la forêt des brumes/ King of the Clouds Forests 1987
Michael Morpurgo
roman d'aventures
illustré par François Place
traduit de l'anglais par Patrick Gador 1992
Gallimard Jeunesse, 2002, 233p


Mickael Morpurgo est né en 1943 en Angleterre. En plus de son métier d'écrivain, il s'occupe avec sa femme Clare de l'exploitation d'une ferme où il accueille chaque année des enfants de quartiers urbains défavorisés qui ne sont jamais allés à la campagne.
de Mickael Morpurgo, j'ai lu avec mon petit-fils le meilleur chien du monde.
Il est une valeur sûre. Je choisis ce roman, qui m'attire. Il est question d'altitude, de froid, de nuages. La couverture est belle avec une fenêtre ouverte sur un sage tibétain, chaudement vêtu, qui sourit. Toutes les pages des chapitres sont illustrées différemment. Les dessins, nombreux, sont agréables, et certains rappellent la peinture chinoise avec cette façon particulière de croquer les silhouettes, et coupent intelligemment la lecture. le vocabulaire est riche. C'est une vraie histoire longue.
le narrateur, Ashley, est à la première personne. C'est un enfant, un fils de missionnaire qui enseigne Dieu aux Chinois. Sa mère est morte six mois après sa naissance. Un Tibétain, qu'il appelle Oncle Sung, assistant-médecin de sa mère, s'occupe de lui.
La guerre sino-japonaise commence. Son meilleur ami est tué. Lui-même est blessé. Les Chinois manifestent leur colère contre les étrangers. Son père juge prudent de l'éloigner et le confie à Sung pour qu'il l'emmène au Tibet , puis aux Indes et de là en Angleterre .
Commence un long voyage périlleux. La blessure d'Ashley s'ouvre à nouveau. Il manque mourir. Puis sa qualité d'étranger est découverte, il doit s'enfuir après qu'un lama lui a dit qu'il deviendrait le roi de la Forêt des Brumes. Sung et lui sont pris dans une tempête de neige, ils trouvent un abri autour duquel rôdent des loups. Sung profite d'une accalmie pour chercher à manger, et Ashley est emporté par des yétis bienveillants qui le couronnent roi. Il va vivre avec eux de longs mois, puis s'enfuira retrouver ceux de son espèce.
Arrivé en Angleterre, il trouvera celui qui avait laissé aux yétis boîte, pipe et seringue.
C'est un roman d'aventure, d'initiation, qui doit ouvrir bellement l'imagination et la réflexion des jeunes lecteurs.

Je crois que l'auteur va désormais prendre une part importante dans mes futurs lectures. C'est une très belle découverte, que d'avoir trouvé sa plume, si délicate, si simple mais si belle et agréable à lire. Michael Morpugo est un auteur talentueux. J'ai hâte de pouvoir découvrir d'autres oeuvres.

Ashley est un garçon banal. Il est facile pour le lecteur de s'associer à lui. On vit donc toutes les scènes avec une réelle ferveur. On le suit, l'accompagne, le conseille, l'encourage. Ce sont des actions puissantes que l'on peut faire, rien qu'en lisant l'ouvrage. Les paysages sont si bien décrits qu'on peut ressentir ce froid si présent dans les montagnes de l'Himalaya. Il n'a pas été difficile de m'imaginer les endroits décrits, au contraire, j'ai trouvé que c'était d'une facilité déconcertante. J'ai voyagé en restant assise. Quoi de mieux ? 

Au delà des descriptions, j'ai trouvé que tous les personnages ont la faculté d'être ''réelle'' c'est à dire qu'on les imagine très bien et que leur existence pourrait être ''crédible''. J'ai eu une petite affection particulière pour Oncle Sung. Ce moine dégage une énergie spéciale. Il est serein, doté d'une âme apaisant. C'est l'ETRE de bienveillance à l'état pur. Il est doux, compatissant, courageux, aimant, sage... Il possède tout un panel de caractéristiques qui le rende vraiment spécial.

C'est amusant d'observer cela aussi avec les autres personnages. Ashley aussi possède des capacités qui lui son propre, et cela peut aussi relevé être un don miraculeux. J'ai trouvé qu'il y avait pleins de messages cachés dans l'oeuvre. En tout cas dans mon interprétation, il y en avait. 

Ashley est un shilling. C'est à dire qu'il est né de deux parents provenant de pays différent. Il est donc perçu comme un étranger. de plus, son père est un missionnaire, cela créé donc une certaine méfiance. Cet isolement qui s'installe sur sa personne semble également faire comprendre au lecteur que malgré ces ''préjugés'' que l'on peut avoir de ''L'autre'' (au sens général), cela ne veut pas dire que notre perception est juste. C'st justement là qu'on l'on a un enseignement : l'habit de ne fait pas le moine. Ashley est '' différent ''pour certains, méprisé par d'autres, mais il est élevé au rang de ''divin'' par un autre peuple : celui des yétis.

Ces êtres ''abominables'' sont souvent décrit comme étant horribles, mangeurs d'hommes, énormes et sans coeur. Serait-ce la peur qui parle ? Quoiqu'il en soit, leur apparence peut impressionner mais leur bonté et leur grand coeur ne nous fait pas douter sur la profondeur de leur gentillesse et de leur bienveillance.
Résultat, on s'obstine à créer des préjugés, basé sur rien du tout. On est aveugler par ce que l'on voit et non pas ce que l'on ressent. 

On peut faire le même parallèle avec la personne de l'oncle ou du père. Ils sont perçus comme étant des religieux, des êtres spirituels, et sont à la fois ''guérisseurs'' et ''incultes". J'y vois, en tant que lectrice, des messages liés à la perception que l'on peut avoir des autres. Tout est une question d'angle, de point de vue. 

Tout comme l'histoire de l'existence des yetis, elle est vérifiée par certains personnages et réfutée par d'autres.

> Tout le monde n'est pas apte à voir les choses sous différents angles. On est perpétuellement à la recherche du ''que oui'' ''que non''. 

Je pourrais encore écrire des lignes et des lignes sur les ressentis que j'ai eus en lisant ce livre. J'ai beaucoup apprécié cette histoire que j'ai trouvée touchante et profonde. Il y a pleins de messages à recolter, à analyser et à méditer. C'est une ode à la sagesse, à la méditation, au bien-être. On se pose des questions, on fait des liens avec telle et telle chose, on cherche, on se cherche et puis on prend du recul et on comprends. 

Ce que m'a enseigné le personnage d'Ashley avec cette belle fin, c'est que si vous vous sentez bien avec certaines personnes, dans certains lieux, restez-y. Soyez là où vous vous sentez entier.e, là où vous êtes bien et ou vous sentez utile. C'est donc avec cette mini morale que je termine cette critique, en ayant été contente de cette lecture. 

Résumé : Ashley vit avec son papa, missionnaire et médecin, en Chine. Sa maman est morte quelques mois après sa naissance, et il a « oncle Sung », ami de son père, ainsi que Lin, son meilleur ami. Tout va basculer avec la guerre entre japonais et chinois. Ashley va devoir partir avec oncle Sung, afin de rejoindre l'Inde par les montagnes et prendre un bateau pour l'Angleterre, où vit la famille de sa mère. Lors de l'excursion dans les montagnes, Ashley va se retrouver seul et va être secouru par un yeti. Commence alors sa vie avec ces êtres de légende…

Résumé : Un récit d'aventures formidable qui va faire se retrouver le héros au sein d'une communauté des légendaires yetis.

Il va vivre plusieurs mois avec eux, faisant l'expérience du paradis sur terre, avec des êtres sans violence ni mensonge, qui le vénèrent.

Il va en ressortir plus mûr, conscient de ses responsabilités envers ses être qui l'ont accueilli, mais aussi se demandant qui a pu être le jeune homme avant lui qu'il a vu sur la photo dans une boîte conservée comme une relique chez les yetis.

Comme dans tout roman d'aventure notre Robinson va devoir retourner vers la civilisation, à laquelle il ne se fera jamais complètement.

Un beau roman initiatique, plein d'aventure, de quête du Paradis perdu, qui montre que les êtres les plus évolués ne sont pas forcément les hommes, avec les magnifiques illustrations de François Place.
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Bon, j'ai lu une vieille édition de ce roman, qui ne fait pas du tout envie. Et c'est une très bonne surprise. Parce que ce roman permet de voyager. Dans le temps d'abord, puisque l'histoire se situe avant la Seconde Guerre Mondiale. Dans l'espace bien sûr : l'histoire commence en Chine, puis dans l'Himalaya, le Tibet pour se finir en Grande-Bretagne. Et dans la réalité, puisque Michael Morpurgo nous emmène au contact des yétis...
Et pour nous raconter une bonne histoire, avec des personnages attachants et bien conçus, et un scénario de découverte et d'apprentissage.
A lire !

Bonjour je m'appelle elvisc et je suis en 1ière secondaire à Decroly.
Je trouvais qu'il y a beaucoup d effets provoqués et c'est ça qui fait vivre cette histoire et ça rend l'histoire encore plus intérréssante.
Cette histoire a beaucoup d'originalité parce que quitter son pays c'est banal, beaucoup d'histoires parlent de ça. Mais c'est la suite qui est beaucoup plus original je trouve.
Ce livre est facile à lire. Personnellement je le conseille a des personnes de 10 ans jusqu'à 200 ans.
Toutefois je ne suis pas parvenu à me mettre dans la peau des personnages.
Le genre de cette histoire est aventure.
Ça raconte un enfant qui habite en Chine. La guerre éclate entre la Chine et le Japon et le garçon doit quitter son pays pour aller au Tibet...