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Michael Foreman (Illustrateur)Diane Ménard (Traducteur)
EAN : 9782070695706
352 pages
Gallimard Jeunesse (30/11/-1)
4.07/5   95 notes
Résumé :
Elizabeth et Karli habitent à Dresde, en Allemagne, avec leur mère. Leur père, mobilisé, se bat toujours sur le front. La plupart des villes ont été bombardées et, bientôt, la famille doit fuir à son tour. La petite troupe a recueilli Marlène, l'éléphante du zoo, et s'enfonce courageusement dans l'hiver glacé, avec l'animal qui changera leur vie...

La Seconde Guerre mondiale, du côté des vaincus. Le destin d'une famille prise dans la tourmente. Une hi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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un roman de Michaêl Morpurgo, écrit par un grand conteur qui aborde souvent la guerre dans ses histoires pour enfant.

Dans ce roman, Elizabeth (Lizzie) raconte ainsi son histoire à la fin de sa vie à des enfants.
Le récit de sa vie reprend l'histoire de la fuite d'une jeune fille, Elizabeth (Lizzie) et de sa famille, sa mère et son frère Karli.
La ville où a grandi Lizzie, Dresde, subit les bombardements américains. la ville est en feu... Elle n'est plus qu'un grand brasier.

Lizzie et sa famille doivent fuir; ils se trouvaient dehors lorsque l'alerte a été donnée. Ils marchent longuement dans la nuit puis pendant des jours et des jours, ceci pour échapper à l'armée russe. Mieux vaut rencontrer les alliés (à l'ouest) que les russes (à l'est).

L'originalité de ce roman consiste à décrire cette marche en compagnie d'une jeune éléphant orpheline, Marlène.
La mère de Lizzie (Mutti) travaille au zoo. Elle a pris sous son aile la jeune éléphante et l'a recueillie dans son jardin (et se remise). Elle était à la recherche de l'éléphante (Marlène) avec ses enfants Lizzie et Karli lorsque l'alerte a retenti, Marlène ayant fui lorsque les bombardiers ont été annoncés.

Lors de leur exode, Lizzie et sa famille se retrouvent d'abord dans une ferme où ils reprennent des forces. Ils font plusieurs rencontres: d'abord un homme du camp ennemi, un aviateur tombé en parachute. L'aviateur, Peter, est moitié canadien moitié suisse (il sait donc parler allemand). Il a été abattu par la DCA et tous ses compagnons sont morts.
Or l'ennemi n'est pas forcément rempli de haine: c'est la guerre qui rend les gens fous et leur font commettre des atrocités...
Ils apprennent donc respectivement à se connaître: Lizzie, Peter, Mutti (la maman) et Karli. La mère de Lizzie a d'abord beaucoup de réserves... jusqu'au moment où l'aviateur finit par leur sauver la vie.

Puis Lizzie sa mère, son frère et l'aviateur marchent encore et encore... Ils sont recueillis dans une grande maison par une châtelaine accueillante et réconfortante (qui accueille nombre de réfugiés), avant de repartir sur la route.
Ils rencontrent des enfants qui forment un petit groupe de chanteurs: la musique les aident sur le chemin pendant cet exode; elle leur amène de la sérénité et les aide à oublier la faim...

L'éléphante joue un rôle déterminant tout le long de la route aussi: chacun s'étonne de la voir et de voir aussi le lien qui existe entre Marlène et le petit frère de Lizzie, Karli, qui aime jongler et se mettre en scène.
Elle le porte lorsqu'il est trop fatigué pour marcher... Elle les accompagne tout au long du chemin.

Quant à l'éléphante, elle prend la fuite à la fin de l'histoire... Lizzie finira par avoir de ses nouvelles plus tard dans le roman.
Car l'éléphante joue un rôle essentiel dans ce roman, il aurait été dommage de ne pas savoir ce qu'elle avait été devenue...

A la fin, le secret de Lizzie apparaît peu à peu: elle est tombée amoureuse de l'aviateur moitié canadien moitié suisse. Leur amour est réciproque. Ils finiront par se retrouver après la guerre et par mener une vie heureuse.
Petit à petit, le secret de Lizzie apparaît peu à peu: elle est tombée amoureuse de l'aviateur moitié canadien moitié suisse. Leur amour est réciproque. Ils finiront par se retrouver après la guerre et par mener une vie heureuse.


La marche forcée de Lizzie et sa famille va changer leur vie - comme tout personne atteinte par la guerre, que ce soit les vainqueurs et les vaincus -. le passé et l'enfance de Lizzie reste derrière elle. Les rencontres effectuées à ce moment-là auront un impact sur le reste de son existence.

Ici, la guerre est présentée dans toute son absurdité et sa violence - avec cette longue marche pour fuir l'armée ennemie, loin d'une ville en feu - mais de façon adaptée pour des adolescents.
Ce roman met en scène l'histoire d'une vie sur fond de fresque historique. Il peut aussi se faire l'écho d'événements vécus dans le passé ou dans le présent.
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"Pride of Baghdad" raconte les suites du bombardement du zoo de Bagdad, c'est une BD animalière pour adulte.

Attention la publication de ce livre sous le titre "Les Seigneurs de Bagdad" est une catastrophe éditoriale, il faut donc se le procurer sous le titre "Pride of Baghdad".

Des points communs avec "Loin de la Ville en Flammes", mais aussi des approches très différentes pour un beau résultat dans les deux cas.
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Quel plaisir renouvelé!
Nous ne tarissions pas d'éloges sur le Grignotin.com quant à la bibliographie de Michael Morpurgo. Nous sommes, comme pour certains autres auteurs tels que Yaël Hassan, un avis très personnel bien sûr, des fans inconditionnels tant le plaisir est toujours au rendez-vous. le titre un peu plus ado' voire adulte, « Seul sur la mer immense », divisera un peu plus sans doute les avis mais avec « Loin de la ville en flammes », nous retrouvons du merveilleux « Morpurgo » pour la jeunesse, cette humanité au coeur de la sauvagerie revendiquée, qui nous émeut profondément.
Sont au rendez-vous les éléments récurrents qu'on lui connaît et reconnaît, les liens inter-générations chaleureux et les transmissions d'une histoire pleine de vérité et de leçons de vie -dans l'histoire et avec nous, lecteurs- , l'amitié enfant-animaux très tendre et la Guerre souvent en fond de tableau.

L'auteur britannique, malgré ses trames attendues, arrive toujours néanmoins à nous surprendre et à se renouveler dans ses histoires. Il choisit de nous amener du côté allemand cette fois, du côté d'autres victimes assumant l'hégémonie meurtrière de leur propre peuple et pris en embuscade avec ses adversaires. Ils deviennent des sortes de dégâts collatéraux dont personne ne se soucient et qui ne doivent leur survie qu'à leur propre volonté.

L'auteur est très attentif à nous restituer des personnages authentiques, dans lesquels nous nous retrouvons et des petits bonheurs, des gestes et intentions simples par lesquels transitent des valeurs essentielles d'amitiés, de fraternité, de liberté, les fondements même d'une société sur laquelle pourraient s'appuyer la raison, le respect et la compréhension de l'autre.

Au travers de son « Loin de la ville en flammes », Morpurgo met principalement en avant ces liens de solidarité qui se mettent en place naturellement dans la détresse, dans une volonté commune d'en finir avec les affres de guerres sans fin.

Les romans de Michael Morpurgo sont de jolies bases de réflexion qui se déposeront comme de légers tuteurs dans l'imaginaire des jeunes lecteurs et autour desquels viendront s'entortiller des vignes vertes de plaisir de la lecture.
Un « Morpurgo », c'est le choix garanti d'une lecture plaisir très riche et accessible aux premiers collégiens ! Une beau récit également propice à une lecture à voix-haute en famille et/ ou pour des oreilles plus sages en maison de retraite !
En voila une bonne idée !
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L'histoire démarre au sein d'une maison de retraite dans laquelle nous rencontrons l'une de ses pensionnaires, Elizabeth, dite Lizzie. de façon régulière, Lizzie évoque une éléphante – "il y avait une éléphante dans le jardin" – inquiétant son infirmière préférée qui craint que la démence n'emplisse de plus en plus l'esprit de la vieille dame. Mais Karl, le fils de l'infirmière, se prend d'affection pour Lizzie et reste le seul à la croire. Se glissant dans sa chambre, il l'assaille de questions, fasciné par cette histoire d'éléphant. C'est donc l'insistance de ce petit garçon, ressemblant étrangement au petit frère de Lizzie, Karli, qui va la pousser à entrouvrir les portes de sa mémoire…
Nous sommes en février 1945 auprès d'une Lizzie âgée de 16 ans, et le monde chavire dans la folie la plus extraordinaire. le ciel est saturé d'avions alliés et Dresde est bombardée jusqu'à sa plus petite pierre, se métamorphosant littéralement en une "ville en flammes". Mutti – la mère –, Lizzie, le petit Karli et Marlène, l'éléphante d'un zoo dont s'occupe la mère depuis ses tout premiers pas, sont forcés de quitter cette ville tant aimée transformée en un gigantesque brasier.
S'ensuit une longue et épuisante marche sur les routes, parmi des centaines, des milliers de réfugiés fuyant aussi la ville, avec pour seul cortège le cauchemar de la faim, la soif, le froid, la fatigue et la peur. Sans doute auraient-ils baissé les bras, résignés, vidés, desséchés, si Marlène ne leur avait pas réchauffé le coeur par sa tendresse simple et son attachement fidèle et consolant. Lorsqu'ils parviennent enfin à la ferme d'oncle Manfred et de tante Lotti pour y trouver réconfort et repos, la cheminée ne fume pas et personne ne semble vivre ici. Sauf qu'en ouvrant la porte de la grange, allongé sur un tas de foin, un aviateur allié sommeille…
Si l'histoire peut paraître terrible, elle n'en est pas moins dénuée de très beaux moments d'amitié, d'espérance acharnée et de courage sublime. Les personnages sont dotées d'une telle volonté de vivre qu'ils en deviennent fabuleux. On sourit souvent devant les clowneries du petit Karli, jongleur de talent, devant les préoccupations adolescentes de Lizzie et les fugues subites de Marlène l'éléphante. Ça n'édulcore absolument pas le roman (et l'histoire personnelle prise dans la grande Histoire) mais ça le rend plus lumineux, plus humain et bien plus porteur d'espoir.
Au texte de Michael Morpurgo, se joignent les illustrations frappantes de Michael Foreman, composant le bouleversant tableau d'une Allemagne saccagée mais qui n'en oublie pas pour autant les valeurs essentielles, à savoir le secours réciproque, le soutien permanent, jusqu'au respect de l'ennemi… Et toujours, toujours, de part et d'autre de la ligne de front, ce sentiment d'une guerre stérile, illusoire, qui ne mène à rien et ne résoudra jamais rien.
Derrière les perdants et les gagnants, il y a des millions d'êtres ravagés, plongés dans un tourbillon d'horreur qu'ils ne saisissent pas. Allemands ou français, américains, russes ou italiens, il n'y a que des hommes, des femmes et des enfants démolis et perdus au centre d'un enfer ébouriffant qu'ils n'ont pas demandé. Faire lire ce roman à un enfant, c'est lui offrir le secret du respect le plus pur au monde.
"Loin de la ville en flammes" est un très joli roman sur l'exode, la solidarité en temps de guerre, le chemin vers la liberté – la symbolique de la boussole prend alors tout son sens –, la paix bien sûr et une vie meilleure à venir. C'est un très bel hommage aux animaux et au rôle fondamental qu'ils ont pu jouer durant ces longues années de combats. Un hommage aussi à ces gens qui ont recueilli au péril de leur vie des soldats, des prisonniers évadés ou des civils égarés et affamés.
Ils sont bien plus rares, je trouve, les romans qui nous racontent l'horreur de la guerre du côté allemand, et celui-ci nous rappelle avec infiniment de délicatesse que sur le front, les humains ont la même chair, le même coeur, les mêmes peurs et les mêmes chagrins. Un roman d'une profonde sincérité pour éviter de basculer dans les dangers du dualisme implacable qui nous fait confondre allemands et nazis. Une très belle histoire pour prendre de la distance et sortir de la haine aveugle et misérable.
Lien : https://luxandherbooks.wordp..
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Loin de la ville en flammes – MORPUGO, Michaël -
Gallimard Jeunesse – Avril 2011- 339 p.
ISBN : 978 2 07 069570 6- Prix : 13,50 €

Résumé : Parce que le jeune Karl, fils d'une infirmière que s'occupe d'elle dans la maison de retraite où elle vient d'arriver, lui rappelle son propre frère Karli, une vieille dame prénommée Elizabeth, va leur raconter leur histoire. Jeune fille, elle vivait à Dresde avec lui et leur mère Mutti, qui s'occupait d'animaux dans le zoo voisin, et avait apprivoisé Marlène, une jeune éléphante dot elle s'occupait depuis sa naissance. Au printemps 1945, les alliés bombardent Dresde et noient la ville sous un déluge de feu. Tous trois fuient la ville avec l'éléphante pour se réfugier dans leur famille à la campagne. La famille s'est enfuie mais un aviateur ennemi se trouve dans la grange….
Mots-clé : GUERRE MONDIALE 1939-1945 / ALLEMAGNE / ELEPHANT / AMOUR / HAINE / PACIFISME / SOLIDARITE / NATIONAL-SOCIALISME/
Commentaires : Dans ce roman, l'auteur transmet le message de la paix et de la solidarité, tout en racontant une page d'histoire et un aspect de la 2de GM peu traité, à savoir les attaques alliées dévastatrices sur les villes allemandes à la fin de la guerre et comment les allemands ont survécu après la défaite. Portrait par petites touches d'une Allemagne déboussolée mais pas toujours résignée et encore capable de solidarité. La présence de l'éléphante, si incongrue à ce moment là, permet à la jeune Elizabeth et à sa famille de traverser l'Allemagne en étant en quelque sorte protégée et dédramatise la situation. Les personnages sont forts et positifs mais pas caricaturaux. de nombreuses illustrations enrichissent le récit.
Pistes de discussion :
• L'arrivée d'Hitler au pouvoir et les différentes réactions de la population allemande.
• le regard et l'attitude face à l'ennemi en temps de guerre.
• le réconfort que peuvent apporter les animaux.

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critiques presse (2)
Lexpress
08 août 2011
En bon passeur d'histoires, Morpurgo nous touche encore une fois au plus juste avec cette épopée humaine qui fait coexister le tragique et le magique.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Ricochet
18 juin 2011
L'humanisme de Mickael Mopurgo s'exprime dans ce roman, quelques personnages bien dessinés, quelques épisodes dramatiques au profit d'une morale réaffirmée ici : la guerre ne connaît pas de vainqueurs, tout juste des malheureux perdus dans une tourmente.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il y avait une éléphante dans le jardin, vous savez. Si, si, vraiment, il y en avait une. Et elle aimait manger des pommes de terre, des monceaux de pommes de terre. (Mon sourire ironique dut me trahir.) Vous ne me croyez toujours pas, n’est-ce pas ? Je ne peux pas vous en vouloir, bien sûr. Je suppose que, comme les autres infirmières, vous pensez que je ne suis qu’une vieille chouette à moitié dingue, que j’ai perdu la boule, comme vous dites. C’est vrai que la mécanique ne fonctionne plus aussi bien, ce qui explique ma présence ici, je suppose. Mes jambes ne m’obéissent plus toujours, et même mon cœur ne bat pas comme il le devrait. Il bondit ; il palpite. Il invente son propre rythme au fur et à mesure, ce qui me donne des vertiges, et ne me simplifie pas du tout la vie. Mais s’il est une chose sûre et certaine, c’est que j’ai la tête en excellent état, et l’esprit aussi affûté qu’un rasoir. Alors, quand je dis qu’il y avait une éléphante dans le jardin, c’est qu’il y en avait une. Je n’ai aucun problème de mémoire, absolument aucun.
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La marche interminable, je m’y étais habituée. Je m’étais même habituée à mes ampoules, à mes mains et à mes oreilles glacées, à mes pieds insensibles. La neige disparut mais le froid jamais. Parfois, lorsque je ne pouvais plus faire un pas en avant, je sentais le bras de mutti autour de mes épaules et elle me disait toujours la même chose.
― Mets simplement un pied devant l’autre, Elizabeth, et nous arriverons là où nous devons aller.
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Lorsque je me retournais - et je m'efforçais de ne pas le faire -, Dresde n'était plus une ville. Elle me semblait plutôt être un immense brasier, où le feu mettait le feu au feu, un feu attisé par un vent puissant émanant du brasier même, qui souffletait nos visages, faisait tout ce qu'il pouvait pour nous empêcher de fuir, tout ce qu'il pouvait pour nous aspirer et nous retenir dans la ville en flammes.
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― Elizabeth, dit Karl en glissant sa main dans la mienne, pourquoi est-ce qu’ils font quelque chose d’aussi horrible? Pourquoi est-ce que les bombardiers sont venus?
― Parce que nous sommes leurs ennemis, parce qu’ils nous détestent, répondis-je. […]
― Pourquoi est-ce qu’ils nous détestent? me demanda-t-il.
Mutti répondit alors pour moi, à mon grand soulagement, car je ne savais pas quoi lui dire.
― S’ils nous détestent, Karli, c’est parce que nous avons bombardé leurs villes, nous aussi. Ce que nous voyons en ce moment, c’est un monde qui est devenu fou, un monde plein de brutes qui ne pensent qu’à se tuer les unes les aitres. Il ne faut pas oublier non plus que nous sommes tous responsables d’avoir provoqué ça, d’avoir laissé faire.
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― C’était notre ville, notre ville qu’on détruisait sous nos yeux. Des projecteurs balayaient le ciel. La défense antiaérienne, la D.C.A., tirait, tirait sans cesse, ripostant avec un bruit sourd. Mais les avions continuaient d’arriver, les bombes explosaient de plus en plus près, de plus en plus fort, rugissant à nos oreilles. Les flammes qui s’élevaient des maisons et des usines incendiées montaient haut dans le ciel, bondissant d’un immeuble à l’autre, d’une rue à l’autre, d’un feu à l’autre, chaque feu, me semblait-il, cherchant à rejoindre un autre feu pour former un immense brasier et pouvoir brûler plus furieusement.
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