Il y a cette citation en exergue :
"Enseignez-leur la politique et la guerre afin que leurs fils puissent étudier la médecine et les mathématiques. Ainsi pourront-ils donner à leurs enfants le droit d'étudier la peinture, la poésie, la musique et l'architecture."
John Adams (deuxième président des USA) ;
et après c'est un roman d'espionnage pas si retors que ça, lorgnant plus au total vers
Ian Fleming que vers
John le Carré. Il y a tout de même des velléités de se hisser au niveau le plus respecté du genre par des points de contact avec la grande Histoire (l'affaire Kim Phillby, un complot originel ourdi dans les coulisses des accords de Munich en 1938, etc.), ainsi qu'une théorie séduisante, il faut bien le dire, pour expliquer pourquoi toutes ces histoires de renseignements, vraies ou avérées, et aussi passionnantes soient-elles, me semblent obstinément s'annuler les unes les autres et constituer au final une agitation parfaitement vaine... Ça se laisse lire, il faut bien le dire, mais les faiblesses se voient quand même gros comme le nez au milieu de la figure. Je crois qu'à l'avenir je préférerais les vrais maîtres du genre à un nouveau David Morell.