AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782211040976
60 pages
L'Ecole des loisirs (01/01/1989)
4/5   5 notes
Résumé :
Avec ce petit livre, magnifiquement illustré par Arnold Lobel, le lecteur découvrira comment l'hippocampe se déplace, ce qu'il mange, comment il se protège de ses ennemis et comment il se reproduit.
Que lire après L'HippocampeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Lorsque vous serez très vieux et que vous raconterez à vos petits enfants des temps qu'ils n'auront pas connu, vous vous souviendrez qu'il s'est produit deux événements importants un 11 septembre.
Que dis-je ? Importants ? Non. Deux événements MAJEURS !
Le premier, un certain 11 septembre 2001, marqua le tournant entre le XXème et le XXIème siècle. Pour la première fois, des aéronefs étaient proposés au crash-test afin d'homologuer un nouveau modèle d'airbags passagers.
Ce fut un échec de sinistre mémoire et le modèle n'a pas été homologué ni re-testé depuis lors mais certains y songent certainement ici ou là de par le monde.
La seconde date capitale qui restera fortement ancrée dans vos mémoires sera le non moins célèbre 11 septembre 2013, date à laquelle vous aurez lu pour la première fois une critique concernant le livre de Robert Morris et Arnold Lobel intitulé : L'Hippocampe.
Forte de ces deux mémorables incrustations, votre cervelle aura le temps de voir venir avant de songer à retenir autre chose.
L'Hippocampe, donc, est un album documentaire assez long et assez poussé sur la vie des baleines... non, bien sûr, je plaisante, c'est de cerveau qu'il est ici question.
Blague à part, je tiens à préciser deux choses. La première est que cet album, paru en 1991 chez L'école des loisirs, ressemble à un album narratif classique or, de nos jours, il paraîtrait immanquablement dans la collection Archimède de cet éditeur, spécifiquement dédiée aux documentaires, mais laquelle collection ne fut créée qu'en 1992, d'où le pourquoi de son aspect " ordinaire " et non estampillé " Archimède ".
La deuxième " bizarrerie " notable est de découvrir l'illustrateur Arnold Lobel, surtout connu pour son ultra classique Magicien Des Couleurs, dans un registre que je ne lui connaissais pas, à savoir, l'illustration didactique.
C'est un peu surprenant au départ, car on reconnaît quand même bien le trait et la mise en couleur de Lobel, mais c'est pourtant tout à fait du dessin didactique. Bon, je vais encore faire ma fine bouche, je le trouve plus à son aise à illustrer des fictions que du documentaire, mais ça reste très acceptable.
Pour le reste, Robert A. Morris nous dresse un très bon docu-fiction centré sur un mâle hippocampe et balaye tous les éléments marquants et principaux de la vie de ces adorables petits poissons à la silhouette improbable.
Un album assez atypique mais fort intéressant que je conseille très volontiers. Nonobstant, ce n'est évidemment que mon avis, rien de plus qu'une vieille sargasse brune flottante pas même propice à l'accroche d'un hippocampe, autant dire, vraiment pas grand-chose.
Commenter  J’apprécie          536
L'Hippocampe, album jeunesse écrit par Robert A. Morris et illustré par Arnold Lobel, a été publié pour la première fois en France en 1990 par l'École des loisirs. Il s'agit d'un ouvrage traduit (par Alice Déon), dont l'original date de 1972, édité par Harper & Row aux États-Unis (pays de l'auteur et de l'illustrateur), sous le titre Seahorse. Sur l'auteur, il est difficile d'obtenir des informations, si ce n'est qu'il a déjà écrit des ouvrages documentaires sur la faune marine (j'ai pu trouver un obscur livre sur les dauphins, c'est à peu près tout…) En revanche, Arnold Lobel est un auteur et illustrateur assez célèbre, qui a écrit, ou illustré (ou les deux) plus d'une trentaine d'album jeunesse, dont Hulul, dans la collection Mouche de l'École des loisirs. C'est d'ailleurs A. Lobel qui est mis en avant lorsque le livre est présenté.

Le livre raconte la vie (précaire) d'un papa hippocampe, qui pris dans le tumulte de la tempête, va devoir bien s'accrocher (dans tous les sens du terme) pour survivre aux obstacles sur sa route.


Au-delà de l'aspect documentaire – qui remplit parfaitement son rôle, bien qu'ayant des doutes sur les bruits que font les hippocampes –, je pense qu'il faut aussi voir dans cet ouvrage, un second degré de lecture, lié à la dédicace en début de livre. Robert A. Morris le dédie à son fils. On peut imaginer (mais peut-être ne s'agit-il que d'extrapolations de ma part), qu'au vu de la nature de l'hippocampe – le père couve ses enfants – l'auteur entretien une relation particulière avec son fils. Et qu'il tenait à rendre hommage à la figure du père à travers ce mini-documentaire animalier.

S'il a l'habitude de dessiné des animaux anthropomorphisés, le style de Lobel est rarement aussi didactique/réaliste. Cela tient probablement au style du livre, très documentaire. Ses illustrations sont superbes, bien que moins chaleureuses que son style habituel. On a parfois l'impression d'être face à des estampes (eau-forte et pointe sèche) d'un naturaliste. La vague dans laquelle l'hippocampe est pris (p. 11) évoque la célèbre vague d'Hokusai. Bien que le style soit bien évidemment plus occidental, oscillant entre romantisme et art nouveau. le gros point négatif étant précisément que les techniques de l'illustrateur ne soient pas révélées. Un ouvrage qui ne fournit d'ailleurs que peu d'informations sur la fabrication du livre, et aucune sur ses auteurs, c'est regrettable et frustrant… Même la collection n'est mentionnée nulle part.

C'est toute la beauté et la poésie du style documentaire qui ressort au travers de cet ouvrage. Une forme de contemplation de la nature telle qu'elle est, improbable, fragile, parfois amusante. le décalage entre l'aspect scientifique et rigoureux d'une part, et les sons produits par l'hippocampe, et son allure d'extraterrestre farfelu d'autre part font de ce livre presque un objet à part entière. S'il est conseillé pour les sept à dix ans par le site de l'éditeur, je pense qu'il peut intéresser un plus large public encore. Aussi bien plus jeune que beaucoup plus âgé. le corps du texte n'avait en revanche pas nécessairement besoin d'être aussi gros. Et l'absence d'informations, à la fois à l'intérieur du livre, et sur le site de l'éditeur (et le web en général), ne rend à mon sens pas hommage à la qualité du travail des auteurs.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L'hippocampe mâle a porté les œufs pendant environ vingt-cinq jours. Sa poche est très volumineuse.
Il se courbe comme s'il avait mal au ventre. PLOP ! Un bébé hippocampe vient de sortir de la poche de son père. PLOP ! Trois autres bébés font leur apparition. PLOP ! En voilà encore douze.
Il y a bientôt des centaines de bébés hippocampes dans l'eau. Ils sont aussi longs que le nez de leur père.
Commenter  J’apprécie          90

autres livres classés : prédateursVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus

Lecteurs (18) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature jeunesse

Comment s'appelle le héros créé par Neil Gailman ?

Somebody Owens
Dead Owens
Nobody Owens
Baby Owens

10 questions
1524 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur ce livre

{* *}