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Heather Morris (Autre)
EAN : 9782290233795
256 pages
J'ai lu (06/01/2021)
4.26/5   3751 notes
Résumé :

Le tatoueur d'Auschwitz


L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au cœur de l'enfer.

Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l'entrée du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à j... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (633) Voir plus Ajouter une critique
4,26

sur 3751 notes
L'histoire d'un amour né dans le camp d'Auschwitz entre deux juifs slovaques qui y sont déportés. Si ce scénario avait été une fiction totale, je crois que j'aurais passé mon tour. Peut-être bêtement. Mais trop improbable, trop « osé », et potentiellement trop casse-gueule de trouver un équilibre entre l'horreur glauque du génocide et l'aspect romance revendiqué. Bref too much pour moi.

Si le Tatoueur d'Auschwitz est rangé dans la catégorie « roman », il revendique être tiré d'une histoire vraie relatant la naissance d'un amour à Auschwitz entre deux survivants qui y ont passé plus de 2 ans et demi, le couple partageant ensuite plus de cinquante ans de vie commune plus un enfant. Et oui, le scénario est complètement improbable ! Lale était Tätowierer à Auschwitz-Birkenau, chargé par les Nazis de tatouer le matricule sur l'avant-bras des prisonniers destinés au travail plutôt qu'au gazage immédiat. Sa vie bascule lorsqu'il a le coup de foudre pour Gita, jeune fille qu'il doit tatouer.

Il y a eu quelques polémiques concernant les inexactitudes voire erreurs ( dans les numéros matriculés, les trajets, la pénicilline que Lale parvient à dénicher ) contenues dans le récit. Sans doute faudrait-il le confronter à d'autres sources. Mais ce récit ne prétend jamais être un document historique universitaire, c'est avant tout le récit d'une histoire de la Shoah basé sur des souvenirs personnels et l'expérience d'un homme. Et cela qui en fait son prix.

Pas de dérobade, le récit affronte la réalité d'Auschwitz de façon frontale, décrivant l'inhumanité des conditions de survie et la barbarie des Nazis du camp. Quelques scènes sont dures, mais jamais insupportables, jamais complaisantes surtout. On y découvre un personnage principal fascinant, comme anobli par sa souffrance, ingénieux, charismatique, doté d'une force morale herculéenne. On y découvre le vrais sens des mots « courage », « altruisme », « solidarité », souvent galvaudés et utilisés à tout-va.

Que gagne la fiction quand elle se dit basée sur une histoire vraie ? de l'émotion. Ce récit édifiant est un ascenseur émotionnel entre la brutalité, l'indicible et l'horreur d'un côté, la pulsion de vie d'un amour inconditionnel qui réussit à voler des moments d'intimité de l'autre. de l'accessibilité aussi. La lecture est à la fois édifiante et absorbante, passionnante. Elle conviendra à des adolescents à partir de la Troisième ayant une connaissance du génocide juif pendant la Deuxième guerre mondiale.

C'est une journaliste australienne, Heather Morris, qui a écrit ce roman, après avoir interviewé durant plus de trois ans Lale Sokolov. Il ne faut pas chercher un style fort à la Imre Kertez ou Elie Wiesel, l'écriture est platement descriptive mais juste et sobre, ce qui met en valeur une narration empathique et sincère. Disons que le Tatoueur d'Auschwitz aurait pris une envergure supérieure en apportant plus de complexité. La thématique passionnante de la culpabilité du survivant qui a survécu en obéissant aux ordres nazis est ainsi juste survolée. N'importe comment, j'ai vraiment apprécié cette lecture.
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Le tatoueur d'Auschwitz est le récit de Lale, sans patho ni romance exagérées et non désirées par ce dernier. C'est un témoignage réaliste d'un homme slovaque qui fut envoyé au camp de concentration de Birkenau en 1942. Lale se démarquera assez vite des autres prisonniers pour son intelligence hors norme, sa grande empathie et générosité envers autrui. Il bénéficiera également d'une bonne étoile qui n'aura de cesse de faire de l'ombre à l'étoile jaune juive et lui confinera une protection qui le conduira à devenir le tatoueur d'Auschwitz. Bien sûr que graver un matricule sur la peau des prisonniers est un travail indécent et inhumain mais s'il est fait par un homme sensible, il peut entraîner moins de douleurs. Et surtout un confort que les autres prisonniers n'ont pas. C'est ainsi que Lale rencontre Gita dont il s'éprend à la seconde même. L'immensité de son âme qu'il voit dans ses grands yeux marrons lui transperce le coeur.
«  le tatoueur d'Auschwitz est l'histoire de deux êtres ordinaires, qui ont vécu dans des circonstances extraordinaires, privés non seulement de leur liberté, mais aussi de leur dignité, de leur nom, de leur identité. » (Note de l'auteure, p. 274)

Le tatoueur d'Auschwitz est plus qu'une belle histoire d'amour.
C'est le parcours d'un homme dans l'horreur qui n'aura de cesse de sauver son prochain car qui sauve une vie, sauve l'humanité. C'est l'histoire d'un homme bon qui a pris dans ses mains et ses poches l'humanité délaissée par les nazis et les monstres de l'holocauste.
On pourrait reprocher un manque de profondeur dans ce roman, ce manque en devient compréhensible lorsqu'on apprend dans la postface qu'il en était du désir de Lale que l'auteur fasse preuve de simplicité dans son travail d'écriture.

Un récit historique sur un pan de l'histoire qui mérite d'être lu en mémoire à tous ces êtres qui sont morts faute à l'ignominie des hommes.
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J'ai souvent, du moins jusqu'à présent, évité les romans parlant de la seconde guerre mondiale. Mais je me soigne tout doucement, mais sûrement. Sans doute grâce à la découverte récente du carnet de prisonnier de mon grand père déporté en Allemagne... Et pourtant la Belgique était neutre à ce moment là.

J'ai donc commencé ce roman avec une certaine appréhension. J'ai bien évidemment traversé différentes émotions tout au long de ma lecture... Mes poils (de bras) se sont hérissés plus d'une fois.
Mais sans doute grâce à l'écriture de l'auteur, qui a réussi à décrire les horreurs des camps sans trop en faire, j'ai réussi à prendre énormément de plaisir à cette lecture.

Mais c'est aussi grâce au questionnement que l'on se pose tout au long de la lecture. A la compréhension de la volonté de survie coûte que coûte, a la volonté d'aider les autres du mieux possible. Et de comprendre que parfois peu de choses peuvent amener à de grandes choses ( j'ai beaucoup de mal a expliquer sans spoiler).

Un roman exceptionnel par sa simplicité, sa franchise. Un roman que l'éducation nationale ferait bien de mettre au programme.
Un roman qui peut permettre de ne jamais oublier... Et qui redonne espoir en la nature humaine.
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Cela fait quelques décennies que je lis beaucoup sur la Shoah et donc sur Auschwitz, et lorsque j'ai entendu parler de ce livre témoignage de l'homme qui affirmait avoir été le tatoueur "officiel" du plus terrible des camps de la mort, de la mi-42 à la quasi-libération de celui-ci par l'Armée rouge le 27 janvier 1945, j'avoue m'être demandé dans quelle mesure, ce témoignage tardif, était réellement à prendre au sérieux.
Puis le livre ( qui était à l'origine un scénario ) est devenu un film best-sellerisé ( tout comme le livre ), et là, j'ai repensé au néologisme de... je crois sans en être tout à fait certain, qu'il est de Lanzmann : "shoahbusiness"... !
C'est très récemment que, le bénéfice du doute aidant, je me suis dit : vas-y et vois ce qu'il ressort de cette lecture.
Heather Morris, une journaliste cinéaste d'origine néo-zélandaise vivant en Australie, rencontre à Melbourne Lale Sokolov, Slovaque installé en Australie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, veuf de Gita Furman décédée en 2003. Après la mort de sa femme et jusqu'à la sienne en 2006, il va se confier dans des entretiens pluri-hebdomadaires à la journaliste et lui révéler "son secret" : il a été pendant près de trois ans le Tätowierer de la plus horrible des usines d'extermination nazie : Auschwitz.
C'est là que ce playboy juif de 26 ans, polyglotte ( il parle couramment six langues... mais on ignorera toujours quelles études il a faites et quels sont ses diplômes et son vrai métier ), devant reprendre le tatouage d'une déportée, va rencontrer l'amour de sa vie, Gita, une jeune slovaque, juive comme lui, âgée elle de 18 ans.
Au coeur du coeur de l'enfer, le couple va s'aimer, braver et surmonter tous les obstacles.
Et ces obstacles vont être nombreux : la faim, la maladie, les menaces de mort omniprésentes, les conditions de vie rudes et inhumaines du camp, les rivalités, les dénonciations, les kapos, les SS... bref, tous les spectres de l'univers concentrationnaire.
Mais notre Tätowierer, membre du Politische Abteilung ( département politique ), charmeur, débrouillard et jouissant d'une chance "incroyable", va devenir une sorte de petit roi du camp et obtenir, grâce à l'officier SS Baretzki qui le surveille en permanence, à des locaux "empathiques" (qui viennent du dehors pour travailler dans le camp... un père et son fils... pendant 3 ans... !!! ), des déportées travaillant au Canada ( l'entrepôt géant où étaient stockés et triés les biens arrachés aux déportés )... des monnaies d'échanges ( argent, or, bijoux etc...) qu'il va utiliser pour faire venir du dehors médicaments et nourriture... pouvoir préserver Gita des travaux pénibles, exposés au froid ou à la chaleur, à l'épuisement et à la faim, en lui obtenant un travail dans un bureau... distribuer des rations alimentaires à ses camarades, sauver un déporté évadé, repris et condamné à mort, se sauver lui-même après que son trafic ait été dénoncé, du Block 11... dont il est à ce jour le seul rescapé... et retrouver grâce à une amie de Gita, maîtresse à son corps défendant, de Johann Schwarzhuber officier SS responsable du camp des hommes à Auschwitz-Birkenau, son poste de Tätowierer et reprendre ses combines... comme si rien n'avait jamais été.
Pendant ces trois années "invraisemblables", l'aventure romanesque de Lale et de Gita ( très touchante... surtout dans un tel contexte ) va permettre au lecteur de survoler les moments forts de ce que furent les années 42,43,44 et 45 d'Auschwitz : l'utilisation de "véhicules" pour tuer "artisanalement", puis les fours crématoires, les Sonderkommandos, les sélections opérées par le Todesengel Mengele ( l'Ange de la Mort ), la révolte en octobre 44 des Sonderkommandos qui détruisent les crématoires 3 et 4 du camp... en espérant une révolte générale... qui n'adviendra pas pour des raisons de "calendrier", le SAMUDARIPEN ( le génocide des Tziganes ), côtoyer tout le gratin génocidaire du lieu maudit, dont son commandant Rudolf Höss... avant de quitter le camp un peu avant l'arrivée des Russes, leur servir d'entremetteur en Autriche, traverser ( le plus souvent à pied ) une partie de l'Europe, retrouver sa Slovaquie natale et... miraculeusement Gita... l'épouser, créer une entreprise dans le contexte de la mainmise soviétique stalinienne... faire quelques mois de prison pour avoir fait sortir de l'argent et des valeurs du pays pour soutenir Israël... s'évader... passer par Paris avant d'embarquer définitivement pour l'Australie et y refaire sa vie avec Gita.
Désolé si j'ai été un peu long, mais Lale a vécu tellement d'évènements personnels et historiques... qu'il n'était pas facile de faire ce qui m'apparaissait comme étant les choix les plus parlants.
Après lecture de ce roman historique ou témoignage, traduit en 17 langues et dont les droits ont été vendus dans 43 pays, je reste plus que dubitatif.
D'abord parce que ayant fait des recherches, il nous est dit qu'il est basé sur une histoire vraie à... 95%... ! À quel trébuchet ont été pesés ces 95% et quid des 5% restants ?
Quels évènements appartiennent à l'une et à l'autre mesure ?
Voici ce que dit (en anglais... sorry ! ) l'auteure à ce propos :
"“The book does not claim to be an academic historical piece of nonfiction, I'll leave that to the academics and historians,” she wrote in an email. “It is Lali's story. I make mention of history and memory waltzing together and straining to part, it must be accepted after 60 years this can happen but I am confident of Lali's telling of his story, only he could tell it and others may have a different understanding of that time but that is their understanding, I have written Lali's.”
Certes il y a le temps, la perception et la mémoire de chacun.
Certes Lale a toujours craint d'être considéré comme un collabo... d'où, dit-il, son long silence...
Mais dans mes très nombreuses lectures sur Auschwitz, je n'ai jamais entendu qui que ce soit mentionnant pendant 3 ans la présence du même tatoueur. Jamais non plus cette figure "royale" célèbre dans le sinistre camp n'a été évoquée par les survivants. Jamais je n'ai entendu dire que la justice s'était intéressée à lui. Pas davantage les historiens... et étrangeté parmi les étrangetés... aucune trace, a priori, dans les archives d'Auschwitz-Birkenau...
Alors prudence si vous avez pour projet de lire ce bouquin, cette "biographie". le moins que vous puissiez avoir comme réflexe avant de vous immerger dans cette belle histoire d'amour au milieu de l'horreur, c'est d'avoir à l'esprit qu'elle mêle vérité et fiction au sein d'une Histoire qui, elle, a malheureusement bien existé.
Pour finir je tiens à souligner le manque de profondeur de l'écriture, qui donne un effet survol du temps et de l'action, voire un manque de rigueur narrative... ; de scénario à livre, le fossé littéraire n'a pas été parfaitement comblé.
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J ai découvert ce livre grâce à Babelio, qui l avait mis en avant.

Je viens de le terminer et je suis bouleversée...

Cette histoire est basée sur le témoignage de Lale, qui a décidé, une fois arrivé à un âge avancé, de la partager.

En effet, Lale s est retrouvé à Auschwitz à l âge de 23 ans. Il était juif. Une fois sur place, on est frappé par ce qu il raconte : on les dépouille de tous leurs biens, on leur fait porter de vieux vêtements, et on tatoue leur bas avec des numéros qui seront désormais leur identité. de par le fait qu il parle plusieurs langue, Lale se retrouve à tatouer les nouveaux arrivants au camp de concentration.

Il accepte, parce qu il n a pas le choix.

Il raconte sa rencontre avec Gita, une jeune femme qu il tatoue. C est une évidence.

Il lui promet qu ils sortiront de là, qu un jour, ils seront libres.

J ai été happée par ce récit bouleversant. C est atroce de lire autant d inhumanité, de cruauté, de violence. le sort de ces personnes était parfois aléatoire, dépendait parfois juste d'une humeur d'un SS qui décidait de tirer sur eux. Les femmes étaient rasees, et celles qui gardaient leur chevelure le payaient au prix fort et se faisaient violer.

Mais comment cela a t il pu exister ? Je suis révulsée. Je savais, de par les cours d histoire reçus à l école, que cela a existé. Mais lire ce témoignage me chamboule.

Malgré cela, c'est un magnifique message d amour et un livre que je recommande.
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critiques presse (1)
LeMonde
08 février 2021
Une romance « inspirée d’une histoire vraie » se déroulant dans le camp nazi bénéficie d’une importante campagne de publicité, entre autres dans le métro parisien. Elle témoigne de la trivialisation de la mémoire de la Shoah.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (171) Voir plus Ajouter une citation
Ce soir-là, Lale essaye d’enlever le sang séché sur sa chemise avec l’eau d’une flaque. Il reste une petite tache qu’il renonce à faire partir. Cette tache lui rappellera le jour où il a rencontré Mengele. Un docteur qui fera plus de mal qu’il ne soulagera de douleurs, dont la simple existence menace la vie des autres dans une mesure que Lale ne veut même pas imaginer. Oui, cette tache doit rester pour rappeler à Lale le nouveau danger qui vient d’entrer dans sa vie. Il devra se méfier de cet homme dont l’âme est plus froide que son scalpel.
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- Ne me compare pas à lui, s'il te plaît. Dis- lui qu'elle est pour moi une héroïne et que je suis fier de la connaître.
- Pourquoi une héroïne ? Ce n'est pas une héroïne, réplique Gita agacée. Elle veut vivre, c'est tout.
- Et c'est ce qui fait d'elle une héroïne. Toi aussi, tu es une héroïne, ma chérie. Que vous ayez choisi de survivre toutes les deux, c'est déjà une forme de résistance face à ces salauds de nazis. Choisir de vivre, c'est un acte de défi, une forme d'héroïsme.
- Dans ce cas, qu'est ce que tu es, toi ?
- On m'a donné le choix de participer à la destruction de notre peuple, et j'ai choisi de le faire pour survivre. J'espère qu'un jour je ne serai pas traité de criminel ou de collaborateur.
Gita se penche vers lui et l'embrasse
- Pour moi, tu es un héros.
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Cela faisait un petit moment que je voulais découvrir cette histoire, un témoignage sur le camp de la mort qui s'est passé pendant la Seconde Guerre Mondial il n’y a pas si longtemps que ça au final. C'est une histoire d'amour bouleversante mais magnifique également. Je pense que c'est un livre qu'il faut lire, pour ne pas oublier. C'est une histoire écrit directement par les témoignages d'un survivant. Il n'y a ni trop de bons sentiments ni trop d'horreurs. Pour moi ce livre est justement doser. Bien évidemment on nous explique le quotidien des camps de concentration, ce n'est pas beaux à lire car ce sont des choses qui se sont réellement passé et forcément quand on le lit cela a un impact encore plus fort que pour de la fiction mais c'est nécessaire, je pense de toujours avoir ça en tête.

J’avais l'appréhension de lire ce livre de peur d'être totalement submergée par un trop plein d'émotions mais finalement ça n'a pas été le cas. Bien évidemment à la fin du livre j'ai versé quelques petites larmes sûrement parce que j'ai dû encaisser tout ce que j'ai lu, que je me suis rappelé des choses. Je trouve que l'auteur a fait un travail magnifique et c'est un superbe hommage qu'elle a fait à ce couple et à leur histoire.

C'est difficile de lire ce genre d'histoire quand on est confortablement installé dans son canapé, au chaud, le ventre plein alors qu'il y a quelques années de ça peut-être que nos proches ont vécu ça.

Je ne suis pas de celles qui vont visiter le camp de Auschwitz, parce que dans un premier temps je pense que je ne serai pas capable de voir cet endroit où il y a eu tant de souffrances, tant de morts. Ce livre et tant d'autres sur ce sujet, sont pour moi un bon moyen pour ne pas oublier cette cruauté qu'il y a pu avoir.

Si tu n'as pas encore lu ce livre, lis-le. C'est important je pense.
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Quand Nadya parle, on dirait qu’elle chuchote mais Lale s’aperçoit que sa voix est ainsi. Il comprend enfin ce qui l’attriste dans cette voix. Elle ne laisse transparaître aucune émotion. Que Nadya évoque les jours heureux avec sa famille ou la tragédie qu’ils vivent au quotidien depuis leur arrivée au camp, son timbre reste le même.
- Que signifie ton nom ? demande-t-il.
- Espoir, il veut dire espoir.
Nadya se lève.
- Bonne nuit, dit-elle.
Elle a disparu avant que Lale n’ait le temps de répondre.
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Ce soir-là, Lale essaie d’enlever le sang séché sur sa chemise avec de l’eau d’une flaque. Il reste une petite tache qu’il renonce à faire partir. Cette tache lui rappellera le jour où il a rencontré Mengele. Un docteur qui fera plus de mal qu’il ne soulagera de douleurs, dont la simple existence menace la vie des autres dans une mesure que Lale ne veut même pas imaginer.
Oui, cette tache doit rester pour rappeler à Lale le nouveau danger qui vient de rentrer dans sa vie. Il devra se méfier de cet homme dont l’âme est plus froide qu’un scalpel.
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Vidéo de Heather Morris
A travers cette video, Heather Morris vous en dit plus sur "Le tatoueur d'Auschwitz" paru chez J'ai Lu et "Le voyage de Cilka" chez Charleston.
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