LUCKY LUKE : Vous vendez des réverbères mais il n'y a pas le gaz à Virginia City !
LE REPRÉSENTANT DE COMMERCE : Croyez-vous que ce détail préoccupe les chiens ?
CHESTER : Je suis J. S. Chester, de Chester, Chester, Chester & Chester, avocats à Viginia City. [...] Qui est ce monsieur ?
LE DIRECTEUR DE LA PRISON : C'est Joe Dalton, de Dalton, Dalton, Dalton & Dalton, un de nos fidèles clients.
LE DIRECTEUR DE LA PRISON : Que se passe-t-il ?
JOE : Si vous ne voulez pas qu'on descende votre gardien, faites-nous sortir de prison !
LE DIRECTEUR : Pas question ! Arthur, nous n'oublierons pas votre sacrifice ! L'administration pénitentiaire tout entière...
LE GARDIEN : Ça va pas, non ? Laissez sortir ces types !!
LE DIRECTEUR : Mais, Arthur, ce sont de redoutables bandits...
LE GARDIEN : Ils peuvent trouver la rédemption dans la liberté !... Le climat débilitant de la prison...
Toujours les Daltons ! Quand je pense qu'on les a encore pour 5247 ans... Je ne tiendrai jamais jusqu'au bout !... (un maton)
LAI YONG LIOU : D'après nos accords, cette affaire nous concerne : qui s'attaque à des chinois sera puni par des chinois.
LE SHÉRIF : Il mérite sans doute la corde mais de là à lui couper la tête...
AVERELL : Mais je ne voulais pas m'attaquer à des chinois ! Je voulais simplement un costume pour manger un chien !
Ran Tan Plan [ chien de garde du pénitencier, qui pense comprendre pourquoi on souhaite le séparer de la chaîne qui le relie à Joe Dalton ] : J'ai compris! Cet homme est venu m'acheter et mon pauvre maître refuse de se séparer de moi! C'est déchirant!
Son désespoir fait mal à voir!
Mon maître ! Mon maître bien-aimé!
_ rentrez chez vous, faces de citron!
_ L'invective ne déshonore que son auteur (Confucius).
- Mais je ne voulais pas m'attaquer à des chinois ! Je voulais simplement un costume pour manger un chien !
Il me fallait un vrai pour faire un faux, sinon le faux n'aurait pas fait vrai, il aurait fait faux, pas vrai?
[après son évasion, Ran Tan Plan est épuisé. il a faim et surtout il a soif. il creuse, creuse, creuse au mauvais endroit que lui recommande son instinct. un promeneur passe par là et le sort de son trou. il s'adresse à son âne ] :
Regarde, Oreilles! Il a l'air épuisé... L'eau de la rivière le ranimera...
Il a de la chance que nous soyons passés par ici, Oreilles. Mais je ne m'explique pas cet état d'inanition dans une région où l'eau et le gibier abondent...