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L'Évasion Des Dalton n'est pas l'aventure de Lucky Luke avec les Dalton la plus connue, loin s'en faut, et, pour être sincère, ça se comprend. L'album, sans être mauvais, ne vole tout de même pas très haut.
Pourtant, c'est un numéro important, de même que le tome 12 et le tome 17, c'est là que René Goscinny imagine ce qui deviendra la " recette " des albums avec les Dalton.
Dans le tome 12, Les Cousins Dalton, il ressuscitait le quatuor que Morris avait eu le manque de flair de faire mourir dans Hors-La-Loi. Dans ce tome 15, Goscinny invente la manière de les faire reparaître chroniquement par des évasions à répétition et dans le tome 17, Sur La Piste Des Dalton, il crée le cinquième Dalton, à savoir Rantanplan.
Bien sûr ces trois albums ne valent pas grand-chose comparativement à ce que l'auteur saura injecter par la suite comme pouvoir comique à cette bande, mais c'est bel et bien le prélude aux très bons albums avec les Dalton que seront Les Dalton Se Rachètent, Tortillas Pour Les Dalton, Ma Dalton, L'Héritage de Rantanplan ou encore La Guérison Des Dalton. Goscinny a mis du temps à trouver le ton juste avec eux.
Donc voici nos quatre acolytes dehors grâce aux précieux présents dissimulés dans les gâteaux par leur maman (déjà elle !). Bien évidemment, ce genre de biscuits fourrés ne sont pas sans risque pour la dentition d'Averell, sachant, au demeurant, que c'est lui qui est responsable de la lime, il y a fort à parier qu'elle sera perdue avant que tous aient réussi à détacher leurs fers.
Cependant, une fois totalement libérés de leurs chaînes et boulets, les quatre maudits Dalton reprennent du service et terrorisent la population.
De plus, Joe, ne supportant pas l'humiliation subie face à Lucky Luke dans le tome 12, décide de se venger définitivement du cow-boy solitaire.
Il a pour ça une idée originale ; celle de placarder des affiches comme quoi Lucky Luke est un dangereux desperado. Aidé en cela par une population presque exclusivement composée de poltrons (tiens, tiens, y a du Vichy dans l'air...), Joe n'est pas loin d'accomplir son rêve et de voir Lucky Luke pendu par les habitants eux-mêmes...
Dans cet album, Goscinny malmène pas mal son héros et le fait même jouer des rôles avilissants. Bref, une suite de gags pas trop passionnants, surtout destinés aux enfants, sans beaucoup de second degré comme ce sera le cas par la suite.
Côté dessin, Morris n'a pas encore atteint la maturité qu'il atteindra une dizaine de numéros plus tard, même si j'ai remarqué une vignette vraiment très belle qui résume tout l'esprit de la série Lucky Luke au centre droit de la planche 23 (page 25 de l'édition originale, je ne possède pas de version moderne, il peut y avoir des décalages). On y voit Lucky Luke de nuit auprès d'un feu de camp dans des tons de rouge et de jaune, dans un paysage qui évoque le Grand Cañyon avec Jolly Jumper en arrière plan et Lucky Luke disant : " Il faut que je trouve le moyen de neutraliser les Dalton..."
En somme, un album moyen, pas déplaisant, mais pas non plus génial comme certains autres par la suite.
♫ I'm a poor lonesome advice... ♫
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Avec "L'Evasion des Dalton" publié en 1958-1959, le duo Morris-Goscinny continue de poser les bases de la formule « Dalton » et franchement ici il ne manque plus que Rantanplan et les commentaires de Jolly Jumper. En bref les Dalton s'évadent du pénitencier grâce aux cadeaux envoyés par Ma Dalton, et leur première idée est de se venger de Lucky Luke alors que la première idée de Lucky est de les capturer pour les ramener à leur pénitencier. Par contre on ne s'est pas trop foulé car on reprend la plupart des gags de leur précédente apparition dans le tome 12, et pas forcément en bien ! Alors autant j'ai apprécié les gimmicks qui leur sont associés, et le maître plan de Joe qui consistait à discréditer Lucky Luke en déclarant à chacun de leur méfait qu'il travail pour lui et qui était bien pensé et bien exécuté, autant j'ai peu apprécié tout le reste qui était plutôt assez pour ne pas dire très moyen (1 fois ça va, 2 fois ça va, mais au-delà... C'était fatiguant à la fin le runing gag du poltronisme des habitants de Bashful City, d'autant plus qu'il est toujours amené de la même manière). Il y a toujours des petits soucis de cohabitions entre l'auteur belge qui veut rester dans les runing gags visuels hérités des cartoons yankees, et l'auteur français qui veut développer des histoires où l'humour passerait par les situations et les dialogues... Souvent c'est l'éditeur a tranché : les dialogues enjoués plein de jeux de mots c'est chiant à traduire en d'autres langues !
Sinon pauvre Lucky Luke frappé par la censure : déjà qu'il n'avait pas droit aux femmes, on le prive définitivement d'alcool, avant qu'être privé quelques années plus tard de tabac... Influence néfaste et nocive pour la jeunesse nous dit-on : que celui qui a commencé à fumer pour faire comme Lucky Luke lève la main !
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Un Lucky Luke assez moyen, il faut le dire.
Meme si Goscinny a participé à cet album, on est loin de la qualité d'un Ma Dalton ou du 20eme de cavalerie par exemple.
Ceci dit, l'album n'est pas inintéressant. on assiste à un thème qui va devenir récurent : les Daltons vont s'échapper...Il faut avouer qu'ils sont plus amusants à observer hors de prison qu'à l'intérieur...
Ici,tout en reprenant très vite leur habitudes de hors la loi, ils n'auront de cesse de discréditer Lucky Luke qui va avoir fort à faire pour prouver son innocence. Il ira jusqu'à devenir l'homme à tout faire du quatuor .
Un album qui ne laissera certes pas un souvenir impérissable, mais qui fera peut-être plus sourire les plus jeunes lecteurs.
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Retrouvailles de Lucky Luke et des Dalton, course poursuite tout au long de cet album où les Dalton vont jouer de mauvais tours à Lucky Luke mais je suis sûr que vous devinez qui aura le dernier mot. Les gags se succèdent et on suit avec plaisir cette aventure.
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C'est pour moi le véritable premier album des Daltons, qui prennent leur marques dans ce 15ème opus. Leurs caractères (méchanceté, bêtise, violence...) sont déjà bien brossés et même si le scénario a un côté répétitif (un peu comme si 25 pages auraient suffi) les gags sont très drôles, tournant autour de Joe avec son boulet encore attaché, les occupations du quatuor lorsque Lucky luke est leur prisonnier et plein d'autres trouvailles. le dessin et notamment les visages de Lucky luke et des Daltons, se cherche encore mais on est déjà dans ce qui fera la patte des deux associés Morris et Goscinny !
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Dans cet album on retrouve les Dalton. Je trouve la première partie un peu convenue, la poursuite devient un peu ennuyeuse jusqu'à ce que Lucky Luke se retrouve prisonnier des Dalton. A partir de ce moment l'histoire retrouve une certaine saveur
Malgré ce bémol, la lecture des aventures de Lucky Luke reste un énorme plaisir.
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Lucky Luke à la poursuite des Dalton dans une aventure où toute la bêtise (et intelligence aussi étonnement) est mise à rude épreuve.
Les histoires avec les Dalton sont toujours réussis car nous avons à faire à des personnages particulièrement atypiques avec notamment un benêt et un fou furieux aux idées pas si bêtes mais qui se tire une balle dans le pied à chaque fois qu'il s'approche du but.
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Enfermés au bagne de Watta Gulch, les quatre Dalton, condamnés rien moins qu'à 367 années de prison compte tenu d'une remise de peine pour bonne conduite, n'ont qu'une seule et unique obsession : se venger de l'homme qui les a conduits là, c'est-à-dire Luke Luke. Les quatre desperados de l'Ouest, encore plus bêtes qu'ils ne sont méchants vont tout faire pour faire tourner en bourrique le héros de la série. Ils iront jusqu'à faire imprimer de fausses affiches où Lucky Luke est présenté comme « voleur, incendiaire, meurtrier, faussaire et cannibale » !
Oeuvre de jeunesse de Morris et Goscinny et quinzième titre de la série, l'épisode « L'évasion des Dalton » permet au duo composé de l'humoriste génial et du dessinateur remarquable de bien rôder leur association. le scénario de Goscinny est aussi un prétexte permettant au dessinateur de multiplier les effets graphiques. Ainsi Morris dynamise avec audace ses cadrages et ses compositions très cinématographiques. Avec deux peu de moyens mais beaucoup d'inventivité, il signe des planches truffées d'action et de trouvailles narratives pour notre plus grand plaisir. Editée pour la première fois en janvier 1960, cette histoire qui n'a pas pris la moindre ride se déguste avec autant gourmandise aujourd'hui qu'hier. C'est à cela qu'on reconnaît un chef-d'oeuvre me semble-t-il.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Evasion et rêves d'enfance qui s'en vont et disparaissent aux détours de ces pages que l'on tourne.

Nouvelles aventures et rebondissements de boulets que l'on se traînent et qui nous encombrent.

Souvenirs d'instants d'une jeunesse déjà trop vite enfuie, que l'on ne peut déjà plus rattraper.
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Cet album est amusant sans être un incontournable de la série Lucky Luke. Évidemment, les extraits les plus rigolos sont ceux qui mettent en scène les fameux frères Dalton, sans qui cette bande dessinée ne présenterait aucun intérêt.
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