AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de belette2911


La tradition du bizutage n'est pas morte, même si elle a un peu changée depuis l'époque du Far-West où les pieds-tendres étaient très mal vu mais accueilli de manière très… heu… virulente !

Ne me demandez pas pourquoi l'Homme n'aime pas les bleu-bites car un jour, il en fut une…

Ici, les cow-boys de cette petite ville sans nom savent qu'ils vont en avoir pour leur sous lorsqu'on leur annonce l'arrivée de l'héritier du vieux Baddy, un certain Waldo Badmington en provenance de la très chic Angleterre.

Si l'album n'atteint pas les sommets des meilleurs, il n'en reste pas moins d'une excellente facture car il joue sur le flegme tout british de Waldo et de son majordome Jasper que rien, ou si peu, ne perturbe.

Ce qui est amusant, lors d'un bizutage, c'est la victime qui crie, mais si elle se laisse faire sans broncher, le jeu perd très vite son côté amusant. Attention, n'allez pas croire que je cautionne ce genre de truc, je déteste ça. J'analyse, c'est tout.

Arrivant à placer quelques jeux de mots (mais pas aussi bons que ceux dans Astérix), Goscinny déploie un scénario aux multiples rebondissements et réussi le tour de force de faire cohabiter un Indien et un butler anglais des plus guindés.

Lucky Luke, lui, est chargé de la protection de Waldo Badmington, qui, british pur sang, ne perdra jamais son sang-froid (quoique…) devant toutes les péripéties qui vont lui arriver, dont une parodie de procès.

Sans compter que notre lonesome cow-boy doit aussi en faire de cet Anglais raffiné, qui boit son thé à 17h, un parfait rancher et lui éviter de tomber dans les manigances du méchant du coin, Jack Redy, qui veut ses terres.

Il y a un vent de fraîcheur sur cet album, c'est enlevé, rythmé, sans temps mort et sans lourdeurs, comme j'ai déjà pu le constater dans d'autres albums de la série éditée chez Dargaud.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          90



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}