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Critique de belette2911


Voilà un album de Lucky Luke comme je les aime : de l'humour, des running gags qu'on a plaisir à revoir, de l'Histoire de l'Amérique et un Lucky Luke qui se fait voler la vedette par le personnage de Horace P. Greely, journaliste intègre et fondateur du journal Daily Star qui imprime plus vite que l'encre ne sèche.

Oui, Horace est une sorte de Twitter avant l'heure car il donne les infos en temps réel.

Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire et encore moins à écrire, dès lors, lorsque vous imprimez noir sur blanc que les alcools servis par le parton du saloon sont frelatés, ne vous étonnez pas que ce dernier vous expulse de la ville.

De nombreuse fois, Horace et sa Washington Impériale n°3 offerte par ses parents se sont retrouvés dans le cours d'eau à la sortie de la ville. C'est d'ailleurs là qu'il a fait la connaissance de notre cow-boy solitaire préféré et de son fidèle destrier.

Horace est un personnage drôle, attachant, émouvant dans sa quête de publier la vérité, sans langue de bois, comme tout journaliste devrait être.

Hélas, vous savez comme moi qu'on aime museler la presse en la corrompant (tout Homme a son prix) ou en menaçant les gens qui veulent creuser dans la fange pour extirper la vérité.

Ça ne va pas faire plaisir à certains dans la ville de Dead End City où le tenancier du saloon n'a pas apprécié l'article sur son whisky frelaté et l'épicier sur ses marges exagérées.

Beaucoup d'humour dans cet album, de l'humour fin, en plus, avec Lucky Luke et Horace cherchant par tout les moyens à imprimer le journal, sur tous les supports possibles et imaginables – ce qui donnera des clins d'oeil des plus amusants sur notre époque – et l'imprimant même avec du café lorsque l'encre n'arrivera pas.

« Vous manquez de café ? Faites infuser votre Daily Star ! »

Inventant des slogans publicitaires, se faisant payer en nature, inventant le premier journal parlé, gravant son nom sur les fers de son cheval, Horace n'est jamais à court d'idées pour diffuser son journal, ne se sentant plus lorsque les ventes passent de 30 à 35 exemplaires.

J'avais déjà pris un plaisir fou à lire cet album post-Goscinny (R.I.P.) qui contenait tout ce que j'apprécie dans les aventures de Lucky Luke et j'ai pris autant de plaisir à le relire et m'esclaffer devant leurs bons mots.

Rien à redire, cet album est une belle réussite et il peut trôner avec mes Lucky Luke préférés !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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