Lucky Luke, tome 28 : L'Escorte

Étant enfant, la couverture de cet album m'a toujours semblé très réussie quoiqu'en vieillissant j'ai l'impression qu'un imposant symbole phallique s'en dégage et pourrait presque évoquer les érections matinales de ces messieurs, ce qui est tout de même un peu déplacé dans une publication destinée à la jeunesse !...
Bon, trêve de grivoiseries, l'album est, à mon humble avis, un peu en dessous de ceux qui l'entourent, voire très en dessous. Goscinny connaît un petit passage à vide dans ce tome n ° 28.
Pour établir le scénario de cette Escorte, il est obligé de faire appel à un album précédent (l'album n° 20, Billy the Kid), et de nous le réchauffer péniblement version road-movie.
En tous points, il me semble moins réussi ; le synopsis est un peu creux et c'est plus une succession de gags qu'une vraie aventure. Lucky Luke se voit mandater pour aller escorter Billy the Kid, qui, bien que déjà condamné à 1247 ans de prison dans l'état du Texas, doit encore être jugé dans l'état du Nouveau Mexique pour des crimes et délits perpétrés avant son arrestation par Lucky Luke.
Ce sale gamin est véritablement intenable et donne bien du fil à retordre à Lucky Luke, notamment en cherchant constamment à se faire la belle. Pour tâcher de dormir quelque peu chemin faisant, Lucky Luke est contraint de laisser en dépôt cet encombrant pensionnaire dans les prisons qui jalonnent le parcours jusqu'à Bronco Pueblo.
C'est dans l'une de ces prisons que l'épouvantable Billy rencontre un malfrat de troisième zone, Bert Malloy, auquel il fait croire qu'il possède un magot enterré quelque part. Alléché, Bert Malloy, qui doit être libéré instamment va tout vouloir mettre en oeuvre pour aider Billy the Kid à fausser compagnie à notre vaillant représentant de l'ordre...
Sur le plan graphique, je trouve Morris irréprochable, au top de sa forme, la dégradation progressive de son dessin n'interviendra que cinq ou six albums plus tard.
Selon moi, L'Escorte est le moins réussi des albums de ce que je nomme " la période d'or " de Lucky Luke qui va du tome 25 de chez Dupuis, La Ville Fantôme, au tome 2 de chez Dargaud, le Pied-Tendre (qui équivaudrait chronologiquement au tome 33), mais cet album demeure tout de même très agréable et très supérieur à ce qui s'est fait dans cette série au cours des années 1980-1990-2000.
Mais bien entendu, ceci n'est qu'un avis, possiblement malhonnête, qu'il convient d'escorter avec le plus d'esprit critique possible car il ne signifie sans doute pas grand-chose.

Dans "L'Escorte", album réalisé par Morris et Goscinny en publié en 1964, Lucky Luke est missionné par la justice américaine pour accompagner au tribunal de Bronco Pueblo au Nouveau Mexique la terreur adolescente Billy the Kid (voir album 20)...
Entre adolescent rebelle et enfant pourri gâté, on reprend donc tous les gags de l'album précédent comme celui des caramels rouges ou des habitants poltrons se pliant aux caprices de l'insupportable rouquin. Morris reprend aussi pour énième fois les archétypes de Minus et Cortex, puis qu'à chaque étape le dénommé Bert Malloy tente de délivrer Billy the Kid qui l'a embobiné avec une histoire de magot planqué à aller récupérer... Cela aurait pu sentir le réchauffé, Billy the Kid remplaçant les inénarrables frères Dalton, mais Goscinny rend l'album très sympa en personnalisant chacune des étapes avec Gun Gulch où Billy the Kid est très connu et où tout le monde se plie à ses quatre volontés, Bulbous Town qui se réduit à un saloon, à une prison et aux pompes funèbres (qui appartiennent à la même famille ^^), la gare de Crooked Junction où quand tout va bien les trains n'arrivent qu'avec 1 ou 2 jours de retard, et Bronco Pueblo où Billy the Kid est inconnu au bataillon donc se fait bolosser par tout le monde ! Une fois de plus, grâce à René Goscinny le maestro de la rigolade on joue sur tous les registres de l'humour et le retour sera plus calme que l'aller :je vous laisse le plaisir de la découverte ^^
Reste que je n'ai pas lâché la 4e étoile parce que ce tome est placé entre les deux meilleurs albums de la saga !

Lucky Luke est appelé par le pénitencier pour une nouvelle mission : eh non, les Dalton ne se sont pas encore évadés. Lucky Luke est chargé d'accompagné Billy The Kid au Nouveau Mexique pour s'y faire juger. Après la traversée d'un premier village ou Goscinny nous ressert une suite de péripéties hilarantes sur le thème de la lâcheté, l'histoire va vite tourner en rond. Malgré l'excellent démarrage, cet épisode va vite s'essouffler, cela reste un bon album de la série, mais il suit le formidable "20e de cavalerie" et souffre un peu de la comparaison.

Dans ce Lucky Luke, paru dans l'hebdomadaire Spirou des années 60, notre cow-boy solitaire est chargé d'emmener Billy The Kid se faire juger.
Morris et Goscinny ont pris le parti de traiter ce outlaw en sale gamin que tout le monde (ou presque) craint.
Fort de sa réputation, Billy The Kid trouve même un autre truand pour essayer de le faire évader...
Humour garanti dans ce récit, qui se relit avec plaisir même s'il n'est pas des meilleurs de la série.

Un album de Lucky Luke sympathique, mais pas extraordinaire.
ici, notre cow-boy solitaire se voit contraint d'escorter Billy The Kid au Nouveau Mexique.
Ce dernier se révèle être surtout un sale gosse qui n'aura de cesse d'essayer de s'évader. En chemin, un autre bandit , manipulé par le sale gosse , essayera lui aussi de mettre son grain de sel dans l'histoire.
Les dessins sont irréprochables, à défaut de l'histoire qui est correcte, certes, mais pas transcendante.

Un album sympathique mais sans plus où l'on retrouve Lucky Luke aux prises avec le gamin teigneux qu'est Billy the Kid. Sous prétexte de l'accompagner se faire juger dans un autre état, nous revoici avec les mêmes gags que dans le premier opus: passants s'enfuyant à la simple évocation de son nom, les autres obéissant scrupuleusement à chacune de ses paroles, son incommensurable orgueil et bien sur son addiction aux caramels rouges.
Distrayant mais pas indispensable.

Dans cet album on retrouve Billy the kid qui va donner du fil a retordre à Luky Luke. L'histoire suit un scénario classique que l'on retrouve souvent dans les aventures de Lucky Luke c'est à dire une course poursuite entre Lucky Luke et les daltons. le changement réside dans les protagonistes. Ici Lucky Luke est poursuivit par un complice du kid pour le libérer.
L'histoire est parsemé de situations toujours aussi humoristiques.

• « Lucky Luke, tome 28 : L'Escorte » de MORRIS et René GOSCINNY, publié chez Dupuis .

• J'ai commencé cette lecture à la suite du défi de lecture de BD de Babelio, cherchant une BD dont la couverture à une couleur brune dominante, dans le but d'étendre ma "culture" BD.

• Première lecture de l'univers de Lucky Luke. Je connaissais vaguement la série animée, regardant à moitié la télévision avant de partir à l'école. La série animée m'avait laisser un bon souvenir. J'avais également en ma possession le jeu PS1 adapté de la franchise, auquel j'ai beaucoup jouer, et qui était d'une difficulté affolante.

• J'ai moins été entrainer par cette histoire en bande dessinée. Je l'ai lu assez rapidement car l'histoire ne nécessitait pas énormément de détails. Je ne me suis pas forcément ennuyer mais l'histoire en elle-même ne m'a pas autant intéressée, pas autant que je l'aurais penser.

• Malgré mon peu d'entrain, la nostalgie des bons moments de mon enfance passer sur la licence et certains éléments découvert dans l'histoire me laisse à penser que je devrais tenter un autre album de Lucky Luke pour me faire un avis sur la série papier.

• Malheureusement, c'est une lecture assez plate, qui ne m'aura pas marquée.. Mais je n'enterre pas la série pour autant.

Sans doute le Lucky Luke dont la lecture m'a le plus ennuyée jusqu'à maintenant. J'ai trouvé moins d'humour que dans les autres. L'ambiance reste tout de même un régal, et Lucky Luke... ben, c'est l'homme qui tire plus vite que son ombre tout de même. Une légende.... mais bon, moins emballée qu'à la sortie de d'autres albums.

Agréable petite bande dessinée légère, L'Escorte, pleine de gags amusants, avec l'irrésistible Billy the Kid, L'Escorte est une bande dessinée distrayante. On y sent bien le talent de Goscinny !