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sur 2168 notes
Beloved est un roman magnifique sur l'amour, la force, la culpabilité, l'esclavage, la dignité, la solidarité. C'est l'histoire de Sethe, jeune et belle esclave échappée, et de ses enfants, vivants ou morts, dans un monde âpre qui souvent les juge et les broie.

Sans en dire plus sur l'intrigue (pour ne pas gâcher le plaisir d'éventuels futurs lecteurs, à qui je recommande d'ailleurs d'éviter la 4ème de couverture), je vais essayer d'expliquer pourquoi ce livre m'a tellement plu. Au-delà de l'histoire, au-delà même des thèmes abordés, c'est le ton qui est juste, et les sentiments, et les réactions d'épuisement, de folie ou d'incompréhension.

Par les mots de Sethe surtout, mais aussi par moments par ceux de Denver, de Payé-Acquitté, de Paul D., de Baby Suggs ou encore de Beloved, on comprend que la tragédie n'est pas ce moment terrible dans le bûcher, mais tous les événements qui y ont mené et qui l'ont suivi. On comprend aussi que, dans certaines circonstances, la dignité peut valoir plus cher que la vie, le meurtre être un acte d'amour, et la culpabilité ressentie bien plus dure à supporter que les sanctions de la société...

Toni Morisson a réussi dans ce roman à rapprocher les paradoxes : c'est poignant mais plein d'humour, empli d'amour mais aussi de solitude et de malheur, tragique mais teinté d'espoir. Bref, c'est magnifique.

Lu dans le cadre du challenge Nobel de Gwen21.
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Ah, ça y est, c'est mon tour !!....une bonne semaine pour lire ce Beloved, Pulitzer 88, de Toni Morrison, Nobel de littérature 1993, lecture pas simple, d'autant plus que j'ai essayé d'appliquer la méthode de lecture rapide de Buzan ! J'avoue j'ai dû abandonner le second pour revenir à ma méthode traditionnelle, lire en marchant ( alors pas question de marcher avec un livre dans chaque main !! comment je fais pour tourner les pages ?).
Donc, pas simple...pas sûr d'avoir reçu le message 5/5, si vous voyez ce que je veux dire ! Faut d'abord maîtriser l' Analepse (ah, vous voyez bien que c'est pas simple ! ), comprenez le flash black si vous préférez la version cinématographique de J. Demme (1999), même que la Bande annonce, j'ai pas su la visionner sur Allociné, dommage...
Il a vraiment fallu que je m'investisse dans ce livre, mais un investissement qui allait s'avérer oh combien rentable ! Ne craignez pas de découvrir l'intrigue à cause de la 4em de couverture comme j'ai pu lire dans certaines critiques, on ne peut pas connaître l'intrigue, si on ne se met pas à la place du, voire des, personnages du roman; place d'ailleurs pas enviable pour deux sous, s'ils souriaient c'est qu'ils avaient un mors en travers la bouche !!! Je vous invite à approfondir l'histoire de l'abolition de l'esclavage aux USA, affranchis ou pas, les esclaves continuaient à mener une vie de timbrés....'chaque jour était une affliction et une épreuve". Dans ces conditions, on comprendra les transes du prédicateur, des apparitions de fantôme, des consomptions incontrôlées, des règlements de compte à tout va, des arbres qui vous poussent dans le dos et j'en passe et des meilleurs ...
Conclusion : du jamais lu, (quoique Faulkner, le bruit et la fureur !! ), écriture réaliste mais poétique, ça vaut largement un Nobel.
J'entends déjà , là-bas dans le vent, un Dylan qui n'en dit pas long ....
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Les lignes qui vont suivre ne traduisent que mon humble ressenti de lecteur, je ne voudrais en aucun cas détourner un lecteur potentiel de ce roman.

Voilà, pour moi, cette lecture a été très laborieuse : j'ai vraiment eu l'impression de me frayer un chemin dans une jungle de phrases, de paragraphes, d'expressions qui ne me parlaient pas. Très régulièrement au cours de l'histoire, des événements concernant la situation des personnages, alors esclaves, sont décrits succinctement, me laissant dans un état de confusion momentanée que, par la suite, l'auteur viendra lever par une narration sibylline.

Un exemple : Seth raconte au début : « Ils m'ont pris mon lait » : incompréhension totale de ma part, comment cela ? Qui ? (le qui n'est pas très important), pourquoi ? … et plusieurs chapitres après, la scène est rappelée, mais le lecteur doit sonder le texte pour comprendre l'origine de cet événement.

J'ai dû relire certains passages plusieurs fois en vain. J'ai poursuivi jusqu'à la fin en espérant trouver des éclaircissements… Mais survenait un autre événement qui semblait occulter celui qui m'avait posé problème...

Je reconnais toutefois qu'il y a là un style d'écriture non dépourvu d'intérêt, une stratégie de l'auteure pour raconter le vécu de chacun, par le biais d' un personnage énigmatique, Beloved, femme venue de nulle part, introduite délicatement et dont on découvre la situation progressivement, personnage clef qui donne aux protagonistes, la possibilité de s'exprimer.

Ce roman, aborde malgré tout un sujet marquant, celui de la condition des esclaves, de leur affranchissement et de leur devenir un fois la liberté retrouvée. Je regrette de n'avoir pas pu maîtriser cette lecture.

Important : ne pas se décourager à la lecture de cette chronique : cette histoire passe ou casse : on a adoré ou on est comme moi resté perplexe si j'en juge par les critiques émises avant la mienne.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Un roman magistral que j'ai lu il y a des années déjà. Voici quelques notes prises à l'époque, concernant les éléments à retenir :

* Clearing : sorte de purification de l'âme par le chant ; synesthésie pratiquée par Baby Suggs puis par la collectivité.
* Esclavage : le crime central du roman, avec très peu de blancs excusables (Gardner), bons (Godwin) et beaucoup d'ignobles (Schoolteacher).
* Communauté : très importante, voire décisive en particulier dans la scène finale.
* Denver : l'héroïne du roman, qui est aussi son Bildungsroman. Son passage à la parole (elle était muette) est décisif, comme sa sortie dans le monde.
* Fantôme : c'est un ghost-story, mais dont le fantôme est psychologique et physique. Beloved a l'âge qu'elle aurait eu si elle n'était pas morte.
* Récit : le roman est fortement influencé par les techniques de narration orale, typiquement afro-américaine.

Cinq étoiles sans hésitation.
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Roman poignant ,bouleversant et dérangeant également. Il nous montre l'homme dans toute sa cruauté et il nous fait honte.

Il y a l'esclavagiste qui se montre tel qu'il est, animal plutôt qu'homme, brutal et stupide. Il agit par ignorance et aussi par peur . Il lui faut le fusil pour montrer sa virilité et sa toute puissance.

Il y a aussi l'autre type d'esclavagiste,hypocrite,qui se dit respectueux des noirs. Certes, il ne les brutalise pas, il les traite bien, il leur donne la parole. Mais leur liberté ne va pas plus loin. Leur corps, leurs pensées, leurs actes sont tout de même entravés par leur soumission, leur asservissement. Il peut changer à tout moment d'avis. S'il a besoin d'argent, il les vendra comme du bétail.

On se rend compte, dans ce roman, de la dureté de l'existence d'un esclave. Rien ne lui appartient, ni son corps, ni l'air qu'il respire, ni le ciel, ni la terre qu'il foule. Il ne faut surtout pas trop aimer, surtout ne pas trop regarder son enfant qui vient de naître, ne pas s'y attacher, car si on le brise cet enfant, il sera impossible de se relever.

Sethe n'a pas été séparée de ses enfants, elle les a aimés. Elle ne pourra pas autoriser qu'on les lui prenne pour en faire des petits esclaves et qu'on les traite pire que du bétail. Son acte d'amour la hantera toute sa vie. On ne peut pas pardonner mais on comprend son acte d'amour courageux et désespéré.

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1ère année de fac, et 1ère lecture imposée.
Et là : bada-boum ! C'est le coup de coeur !!

J'ai été tout de suite happée par ce récit. Un récit de femme, et de femme noire qui plus est. Une femme blessée et meurtrie dans sa chaire. Coupable, oui mais de quoi ? D'être née femme et esclave ? D'avoir trop bien compris sa situation au point d'avoir peur de la faire revivre à quelqu'un d'autre (et par conséquent d'en être responsable) ?

C'est vrai que l'écriture de Toni Morrison n'est pas toujours facile à comprendre car elle transcris avec une très grande fidélité le "parler" afro-américain. Alors quand on y rajoute les ellipses temporelles et retour en arrière... ça peut être un véritable cauchemar stylistique !

Mais c'est un roman tellement fort qu'on oublie vite cet aspect. C'est l'un des romans où il y a tellement de choses à dire -je trouve - qu'on finit par ne pas pouvoir résumer le tout dans une critique. S'il n'y avait qu'un livre de cette auteure à lire, c'est celui-ci à n'en pas douter.
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1873, Cincinnati dans l'Ohio. Sethe vit avec sa fille, Denver, dans une maison habitée par un fantôme malveillant. Cela fait dix-huit ans, l'âge de Denver, que les deux femmes se sont installées en ces lieux, depuis que Sethe, alors enceinte, a réussi à fuir la plantation où elle était esclave. En 1855, elle avait fini par rejoindre sa belle-mère, rachetée par son fils, et ses trois autres enfants, également évadés, dans cette maison située en « zone libre ». Retrouvée par les fermiers blancs, Sethe avait alors commis l'irréparable : pour lui éviter l'asservissement, elle avait égorgé une de ses filles, Denver et ses deux frères échappant de peu au massacre. Un jour, se présente chez Sethe et Denver une jeune fille dont le prénom Beloved correspond à la seule inscription figurant sur la tombe de l'enfant tuée…


Couronné par le prix Pulitzer en 1988, adapté au cinéma, ce roman est considéré comme l'une des meilleures oeuvres de fiction américaine. Son histoire est inspirée d'un personnage et de faits réels. A partir de l'acte désespéré d'une femme, devenue infanticide pour épargner l'esclavage à sa fille, Toni Morrison a créé un récit littéralement habité par l'ombre de toutes les victimes de la traite négrière. Au travers du fantôme qui vient hanter Sethe, et tout au long des retours dans le passé éclairant les conditions de vie de cette femme et des siens, se dessine peu à peu la réalité crue de l'esclavage aux Etats-Unis, ainsi que les profonds traumatismes que son abolition n'a pas estompés. Traités comme du bétail juste bon au travail et à la reproduction, privés de vie affective et familiale, ces êtres niés dans leur humanité ne se sont pas retrouvés libres par la simple fin de l'esclavage. Alors que, par ailleurs, la chasse aux noirs, les meurtres et les persécutions n'étaient pas prêts de disparaître, restait encore à tous les anciens esclaves à se réapproprier « la propriété de ce moi libéré », et à parvenir à vivre avec les terribles fantômes d'un passé qui n'en finissait pas de les torturer.


Procédant par de curieux bonds et détours au gré de la résurgence tronquée et déformée des souvenirs de Sethe, laissant au lecteur le soin de reconstituer la réalité présente et passée au travers des perceptions, des croyances et des émotions des personnages, le récit tout en ellipses et non-dits repose sur une construction et un style souvent déconcertants par ce qu'ils semblent comporter de désordre et d'irrationalité. Tourbillon tumultueux où le fantastique gothique reflète l'état de confusion d'une Sethe en train de glisser dans la folie, le texte exige du lecteur qu'il devine lui-même l'au-delà des représentations dans lesquelles les personnages se retrouvent englués.


Le résultat de cette écriture singulière et exigeante est un puissant cri de douleur, où résonnent toute la violence et l'aliénation à jamais gravées par l'esclavage dans la construction de l'identité noire américaine. Un classique de la littérature, qui mérite largement l'effort d'une lecture souvent désarçonnante.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Une femme dans une maison hantée par le fantôme de son enfant qu'elle a elle-même tuée, l'écriture incisive de Toni Morrison fait mal.

Dans cette maison de la banlieue de Cincinnati dans l'Ohio où vit Sethe, des phénomènes étranges se produisent et persécutent ses habitants. Lorsqu'une jeune fille apparait à sa porte, elle devient le fantôme de sa fille assassinée et peu à peu, la maisonnée bascule dans la folie.

En flash-back, on apprendra ce qui s'est passé, la terrible histoire des esclaves dans les plantations du sud des États-Unis, des hommes battus, torturés, vivant dans des conditions immondes, des femmes violées, qu'on traite comme des « poulinières » et dont on peut vendre les enfants.

Un maître bon aussi parfois, qui traite ses esclaves comme des hommes, leur permet d'apprendre à lire et à compter et leur confie même des fusils pour qu'ils puissent se ravitailler dans les bois. Mais à la mort de ce Blanc, la fuite devient la seule option, au risque d'être poursuivi par les chasseurs d'esclaves.

Le contexte historique est celui du milieu du 19e siècle, avec la Guerre de Sécession qui mettra officiellement fin à l'esclavage. La violence envers ces Noirs ne cessera pas immédiatement pour autant… (Ce n'est pas dans le roman, mais Martin Luther King, c'est juste 100 ans plus tard!)

Dans le livre de Morrison, l'histoire de fantôme tranche avec la réalité brutale, mais les superstitions ajoutent aussi à l'ostracisme envers la femme infanticide et on comprend aisément que sa raison s'effrite devant l'insupportable.

Un lourd moment de l'histoire de l'Amérique…
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Beloved est un roman à la fois d'une incroyable dureté et d'une beauté fascinante par l'humanité et la poésie qui s'en dégage. Aucun voyeurisme, aucune complaisance ne viennent troubler la pureté de ce récit qui nous plonge dans l'avant et l'après "Grande Guerre", c'est-à-dire la guerre de Sécession. En refermant avec regret mais aussi soulagement ce splendide roman de Toni Morrison, je me suis demandé à quoi tenait ce miracle d'équilibre entre ce qui fascine et fait horreur. Je crois que cela tient à la plume de l'auteure et à la forme qu'elle a choisi : celle d'un conte cruel qui nous plonge dans un univers onirique et fantastique, mais aussi, avec des plongées d'un réalisme cru, dans un univers d'une noirceur absolue, celui des victimes ou des rescapés d'une guerre censée les libérer et qui s'est souvent transformée en une impitoyable chasse à l'homme pour toutes celles et ceux qui fuyant le Sud tentaient de rejoindre le camp des abolitionnistes au Nord des Etats-Unis.
C'est dans ce contexte historique que se situe l'incroyable odyssée de Sethe, qui va fuir avec ses enfants le domaine où elle était esclave pour rejoindre le domicile de sa belle-mère, Baby Sugs au Nord. Mais c'est sans compter sur les fantômes et les traumatismes de son passé qui l'accompagnent, sans compter sur "les esprits" qui rôdent autour du 124 Bluestone Road, notamment celui de Beloved, la fille ainée de Sethe qui est au coeur de la tragédie que va vivre cette dernière. Mais je n'en dirai pas plus...
Cette tourmente dans laquelle nous plongeons dès le premier chapitre n'est pas facile à suivre. Télescopage de temporalités et d'espaces différents, voix multiples : celle de Sethe, de Denver sa fille, de Paul D, son amant, et bien d'autres. Toni Morrison ne nous ménage pas... Au gré de petites phrases sibyllines, de ruptures brutales de lieux ou de temporalités, elle pique notre curiosité et nous oblige à être plus vigilant, à vivre au plus près des personnages.
Et ce qu'elle nous invite à partager est très dur. Elle procède souvent par petites touches pour évoquer l'incroyable déshumanisation à laquelle se sont livrés les esclavagistes des grands domaines du Sud. Mais elle sait aussi lorsque la réalité devient trop effroyable basculer dans le fantastique pour mettre à distance. Je lui ai su gré d'avoir donné cette tonalité à la scène où Paul D. se souvient de son séjour dans un camp de travaux forcés en Georgie. Il se dégage de ce passage une force de suggestion qu'elle n'aurait pas eu si elle avait été dépeinte constamment avec le réalisme le plus cru.
De même, il y a aussi dans le roman des instants de grâce, comme l'incroyable passage où Sethe donne naissance à sa fille Denver, du bon côté de l'Ohio, celui de la liberté. Cette scène aux accents quasiment bibliques, est fabuleuse, par la paix et l'harmonie qui s'en dégage.
Le surnaturel est donc tout au long du roman un compagnon de route que l'on retrouve régulièrement sans s'en étonner tellement il fait partie du quotidien des personnages. Et la dernière partie du récit baigne dans son ambiance, puisque, dans un huit-clos mortifère, Sethe va se faire "vampiriser" par Beloved transformée en une sorte de déesse primitive maléfique. La scène finale m'a d'ailleurs laissée pantoise à la fois par la force qui s'en dégage et le lyrisme.
On ne pouvait pas, à mes yeux, imaginer une plus belle fin...
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Il faut se sortir du style de toni Morrison chargé de lourds symbolisme et de noirceur confuse pour apprécier ce livre à sa juste valeur. le lecteur habitué aux parcours balisés aura l'impression d'avancer dans un tunnel sans fin et alors qu'il désespèrera d'accrocher à cette écriture nébuleuse viendra la lumière. Mais cette illumination sera terrible et révoltante car l'esclavage tel qu'il est décrit dans ce livre est loin d'être un soleil. Au contraire c'est une interminable nuit de cauchemar pour les hommes, les femmes et les enfants qui y sont soumis. On compare souvent les esclaves à du bétail, mais leur sort était bien pire. Les bêtes elles n'étaient ni fouettées, ni violées, ni pendues et encore moins humiliées selon le bon plaisir de leurs employeurs. Sethe a tenté de s'enfuir de la ferme ou elle vivait avec ses enfants à la mort de ses maîtres, mais elle est vite rattrapé et pour éviter que ses petits retournent sous le joug elle tente de les tuer. Ses fils survivent à leurs blessures, pas sa petite fille de 2 ans. le roman tourne autour de la culpabilité qui va la ronger au point que la maison qu'elle habite bien des années plus tard une fois libre semble être hantée par le fantôme de ce petit être. Quand elle recueille Beloved, une jeune femme sans passé et sans souvenirs, elle comble le vide créé par l'absente mais réveille aussi les souvenirs d'une vie vouée à l'horreur et à la servitude. Ce livre est indispensable mais il faut savoir qu'un sentiment de honte mêlée d'amertume sera le compagnon du lecteur éclairé bien des jours après sa découverte...
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