D'abord, il y a l'intrigue qui relève de l'enquête/mystère.
Ensuite, la saga faliliale, ses dissenssions, ses manipulations...
Et l'hymne aux femmes militaires, leurs difficultés, leur bravoure...
Un roman complet, qui comporte tous les élèments du polar "made in hollywood"...
ça fait un peu penser à ces téléfilms M6, tortueux (avec un zeste de "sentimental" de bon ton),
bien ficelés... sans sortir des codes strictes du genre.
Quelques longueurs dans certaines descritions (comme dans la plupart des romans anglosaxons :
dès qu'un auteur à du succès, les romans doivent être d'un poids "correct" ! du coup...),
toutefois, le tout est tellement bien ficelé, que ça n'en est pas génant...
Le dernier tiers contient toute l'action/dénouement, qui, même sans surprise majeure, évite l'écueil courant des rebondissements en chaine un peu lourds.
Ici, tout est fluide, bien écrit (et apparemment bien traduit... je n'ai pas pu me procurer la VO, pour comparer...)
Un bon moment de lecture...
(Pour une cible plutôt féminine, mais pas seulement...)
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Vera était la coqueluche de Hollywood depuis plus de vingt ans. Depuis onze de ces années, Hugh était le mari de Vera, aussi savait-il combien la vie peut être difficile quand on fait partie de la suite d’une star de cinéma. Si fort qu’on l’aimât, il était difficile de rivaliser avec le frisson que procurait un public d’admirateurs, ou au contraire de consoler de la désaffection des fans. C’était aussi difficile de comprendre que, pour une superstar, l’égocentrisme n’était pas seulement une habitude, mais une nécessité.
Beaucoup de femmes travaillaient parce qu’elles avaient des talents dont elles voulaient faire profiter la société et parce que, comme les hommes, elles trouvaient que le succès dans un domaine qu’on avait choisi vous épanouissait comme rien d’autre.
La plupart des femmes travaillaient parce que leurs familles avaient besoin de l’argent que cela leur procurait.
Il y avait des jours, dans la vie d’un homme ou d’une femme, qui se détachaient des autres. Des moments historiques possédant un tel impact qu’ils modifiaient le cours de cette vie.
La plupart du temps, il semblait calme et maître de lui, quelles que soient les circonstances. En même temps, on sentait affleurer une force et une puissance qui diffusaient comme un champ d’énergie autour de sa personne. Il avait l’air toujours en attente et prêt à réagir, au cas où surviendrait un événement demandant une réponse rapide.
Ses yeux, ces fabuleux lacs d’azur qu’elle avait hérités de sa mère, étaient sans conteste le trait le plus frappant de son visage ; pourtant, là aussi, elle en voyait l’aspect négatif. Malgré la clarté qu’ils irradiaient, l’intelligence et la curiosité qui les animaient, ils étaient trop souvent vides d’humour.