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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le Jardin des Secrets nous fait voyager de Cornouailles en Australie, et retour, mais aussi de 1900 à 2005, et retour aussi, dans les pas de Nell et sa petite fille, à la recherche de leur passé.

C'est joli et poétique comme un conte de fées, prenant comme un thriller et romanesque comme une grande saga familiale... Pour preuve, je l'ai lu en moins de 3 jours malgré ses 700 pages en édition de poche.

J'ai particulièrement aimé les descriptions du jardin, les passages dans le Londres victorien des coupe-gorges, la relation entre Nell et Cassandra et la petite morale de l'histoire...

Ce n'est certes pas très original ou profond, mais c'est un vrai petit plaisir... plutôt que 'Le jardin des secrets', on aurait pu l'appeler 'Le livre des vacances'.
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Nos raisons d'aimer ou pas un livre sont bien souvent subjectives et, pour ce qui me concerne, elles sont généralement liées à mon état d'esprit du moment.

J'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a été offert par une amie très chère. Elle savait qu'au motif des sérieux problèmes de santé qui me frappent depuis quelques mois, j'avais besoin de m'échapper. Besoin d'ailleurs. Et cette histoire romanesque a totalement rempli sa mission en ce sens.

Alors, certes, durant le premier quart du récit, j'ai été un peu déroutée par tous ces changements d'époque à chaque nouveau chapitre : on passe de 1900 à 1975, retour à 1913, puis bond en 2005... Mais, finalement, ils sont nécessaires à nous maintenir en haleine et, une fois que l'on a bien assimilé tous les personnages, ces sauts dans le temps n'entravent en rien la fluidité de la lecture.
De plus, ce qui ne gâte rien, ce roman est bien écrit, l'histoire est riche et les caractères des personnages fort bien trouvés.

La thérapie par la lecture : efficace et sans effets secondaires indésirables.
Merci, Françoise. Il était chouette ce bouquin.
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Une petite fille de 4 ans débarque en Australie, au début du siècle. Elle est seule, ne se rappelle de rien. Dans sa valise, quelques vêtements et un recueil de contes d'une mystérieuse Eliza Makepeace … Adoptée par de braves gens, ils ne lui révèlent pourtant le mystère de ses origines qu'à sa majorité. le monde de Nell s'écroule. Et elle va désormais consacrer sa vie à la recherche de son passé : pourquoi a t-elle été abandonnée ? qui sont ses parents ? d'où vient-elle ? « Elle avait passé trop de temps à s'égarer dans les regrets. Il était temps de répondre aux questions, de savoir qui elle était. »

C'est le début d'une longue et douloureuse quête des origines, qui se prolongera 50 ans plus tard par sa propre petite fille, qui terminera l'enquête et parviendra à se trouver elle-même par cette recherche.

Je ne me rappelle plus pourquoi j'ai commandé ce roman. Je n'ai pris conscience qu'après que l'auteur était australienne et qu'il allait pouvoir s'insérer dans mon challenge Tour du Monde. Mais au-delà de ce challenge littéraire, je suis heureuse d'avoir découvert cette histoire qui m'a plongé dans une frénésie de lecture que je n'avais pas connu depuis longtemps. En bref, j'ai dévoré ce roman de 700 pages en quelques heures.

Un style classique qui tient la route, des personnages attachants, un mystère, une histoire de famille, des contes étranges qui révèlent des secrets. Il n'en faut parfois pas plus pour redécouvrir les délices d'une bonne histoire. Rajoutons un peu de poésie à travers l'existence d'un jardin magnifique et secret, et hop le tour est joué ! « Qu'avait donc ce jardin pour laisser croire à ses visiteurs que sa splendeur ne pouvait être entièrement naturelle, qu'on avait dû conclure un pacte avec le monde surnaturel pour y faire pousser une telle profusion végétale ? »

Sur fond d'Angleterre victorienne, c‘est un cocktail d'aventures familiales, amoureuses, sociales (un brin de Jane Eyre par endroit), et finalement une histoire charmante, haletante et prenante que nous a livré Kate Morton, en nous faisant faire des sauts dans le temps et l'espace (la reconstitution du Londres de 1900 est très réussie !). Difficile d'en dire beaucoup plus sans rien révéler donc j'espère que je vous ai alléché et que vous allez craquer … n'hésitez pas à revenir une fois que vous l'aurez découvert !

Un roman dans la lignée du Treizième Conte de D. Setterfield
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Un beau roman qui séduira toutes les adeptes comme moi de secrets de famille sur fond d'Angleterre victorienne : abandon d'enfant, cottage mystérieux, recueil de contes de fées..

En 1913, une petite fille navigue à destination de l'Australie en compagnie d'une mystérieuse conteuse. Mais toutes les deux se perdent de vue et la petite fille se retrouve seule.

En Australie en 1930, à la veille de son mariage, la jeune Nell apprend qu'elle a été adoptée.

Toujours en Australie, en 2005, Cassandra, la petite-fille de Nell, décide de reprendre les recherches entamées par sa grand-mère afin de retrouver sa famille biologique, un voyage à la fois culturel et géographique qui la mènera en Cornouaille. On suit en parallèle le destin d'Eliza Makepeace, une conteuse, qui semble lié à celui de Nell enfant. Trois contes d'Eliza figurent dans le roman, ce que j'ai apprécié.

Si j'ai aimé l'ambiance qui se dégage de ce roman, sa longueur m'a un peu déroutée (plus de sept cent pages) ainsi que le mode de narration, éclaté, qui présente un enchevêtrement de points de vue, d'époques et de personnages. Au début, il faut sans cesse faire l'effort de se remémorer à quelle époque on est et quel est l'âge du personnage en question, petite gymnastique qui finit par devenir naturelle mais qui empêche de s'identifier aux personnages dans un premier temps.

La force de ce roman réside plus dans son thème (la quête identitaire) et dans le charme des lieux (l'Australie et surtout, la Cornouaille et le Londres victorien) que dans l'écriture (le style est assez impersonnel et sommaire, j'aurais aimé par exemple une description un peu plus minutieuse du cottage pour me plonger vraiment dans l'atmosphère) et la narration dont j'ai déjà parlé. Les personnages sont assez superficiels et presque caricaturaux (la méchante tante, le gentil mari docile, le beau bûcheron joli coeur qui travaille gratuitement...), le dénouement prévisible mais l'ensemble ne manque pas de charme et est racheté par une intrigue et un cadre haletants.
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L'histoire est celle d'une quête d'identité, d'une recherche de ses origines et aussi d'une rupture de la transmission. C'est très romanesque. L'intrigue se déroule entre Australie et Angleterre, à différentes époques, de 1900 à 2005 en passant par 1913 et 1975. Il y a du mystère mais le suspens est très relatif, le lecteur a souvent un temps d'avance sur l'héroïne. C'est l'histoire d'une petite fille de 4 ans qui débarque en Australie en 1914, seule, sans rien pour sérieusement l'identifier, et qui découvre à l'âge adulte qu'elle a été adoptée. A son décès, sa petite-fille Cassandra découvre qu'en 1975 elle avait acheté un cottage en Angleterre, et avait sans doute retrouvé trace de son origine, mais il reste bien des questions sans réponse. Cassandra redémarre l'enquête et découvre un secret de famille. Les personnages ne sont pas toujours psychologiquement très crédibles. Adeline et sa fille Rose sont carrément des archétypes, ce qui au final n'est pas gênant : somme toute dans un roman où un personnage est une conteuse il n'est pas surprenant de trouver une méchante digne d'un conte de fée ! L'inconsistance de Cassandra m'a beaucoup plus gêné. Quand à la réaction de Nell quand elle apprend qu'elle est adopté je ne l'ai pas trouvée du tout crédible, en tout cas telle qu'elle est racontée. Pourtant côté psychologie le roman commençait bien avec le comportement et les réactions de Nell petite que Kate Morton a su peindre avec beaucoup de finesse et de justesse. Les ambiances de l'époque victorienne à Londres, de la vie sur le bateau vers l'Australie et des ports autrefois sont très bien dépeintes. On se croirait dans le Londres de Dickens, puis sur le Titanic ! Par contre quel dommage de ne pas avoir mieux décrit le jardin clos : il est censé y avoir des plantes à profusion, mais à part un pommier et un rosier, le lecteur n'a aucune idée de ce qui y a été planté. Pourtant, quatre femmes, de Georginia à Elisa puis Nell et Cassandra, en ont pris soin. L'auteur nous fait ressentir son atmosphère mais vu le rôle de ce jardin il méritait un peu plus de détails. La lecture est par ailleurs fluide, bien prenante. Ce n'est pas un grand roman mais j'ai apprécié ce côté romanesque sans romance, la structure du récit, les contes insérés dans le récit.
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Un livre très bien écrit et impossible à fermer avant la fin. L'histoire est passionnante. Elle se découpe en trois époques racontées simultanément comme trois fils merveilleusement enchevêtrés. C'est le deuxième livre que je lis de cette auteure et je suis fan. Je recommande cette lecture aux passionnée d'intrigue et de suspens.
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Il y a quelques années, j'avais été éblouie par "Le Jardin des Secrets" de Kate Morton dont je m'étais délecté page après page, conte après conte, secret après secret... Pleine d'espoir et alors bien peu méfiante envers les auteurs et les maisons d'éditions qui produisent des romans comme le boulanger façonne baguettes et croissants, je m'étais mise en tête d'explorer la bibliographie de l'auteure. J'avais alors bien apprécié "Les Brumes de Riverton", sans plus, regrettant un peu son air de déjà vu. Têtue, j'ai poursuivi pourtant: "La scène des souvenirs" et "Les heures lointaines"- je crois- qui tous deux m'ont laissé avec une sensation poisseuse d'écoeurement, d'overdose: trop de vastes manoirs, trop de jeunes femmes en quête d'un passé qui expliquerait leur présent, trop de mièvrerie, trop de fils blancs... J'en ai eu la nausée et plus jamais je n'ai rouvert un roman de l'australienne.
Récemment, toutefois, en tâchant de mettre un peu d'ordre dans ma bibliothèque, sorte de petite jungle de papier, j'ai retrouvé "Le Jardin des Secrets" et avec lui la réminiscence quasi-extatique du plaisir dans laquelle sa lecture m'avait plongée jadis. C'est ainsi, poussée par cette ineffable nostalgie que j'ai boudé les livres qui m'attendaient (et cette sublime "Mélancolie des Baleines" qui me bouleverse depuis deux jours!) pour le relire.

Force est de constater que si Kate Morton, à l'instar d'autres faiseurs de best-sellers, a tendance à réécrire sans cesse le même roman, à appliquer à la lettre toujours la même formule comme une Cartland en son temps, elle nous a tout de même offert à nous lecteurs un divin enchantement avec ce jardin anglais aux airs gothiques, cette cruauté et ce mystère propres aux contes qu'on dit de fées et qui m'a furieusement rappelée à la relecture un autre chef d'oeuvre du genre que j'adore: "Le Treizième Conte" de Diane Setterfield (dont je n'ai aimé que cet ouvrage d'ailleurs... Tout cela ressemble fort à une malédiction!).

"Le Jardin des Secrets", c'est l'époque victorienne. Ce sont les bas-fonds londoniens que n'auraient dédaigné ni Charles Dickens, ni Jack l'éventreur. Ce sont les Cornouailles battues par les vents et que la pluie revêt d'un vert éclatant après chaque averse, le gout du sel et d'un feu de cheminée. C'est un manoir victorien dans la plus pure tradition, enclos dans un jardin merveilleux. C'est une famille mystérieuse, tourmentée, pétrie de ténèbres et de secrets. C'est un labyrinthe. Ce sont des contes aussi étranges que beaux, graciles et douloureux. C'est une conteuse. Ce sont le présent et le passé qui s'entrechoquent, le premier cherchant dans le second un baume propre à guérir ses blessures. Ce sont des personnages attachants (deux orphelines, une héroïne) et bien campés, des brumes et des douleurs anciennes. Un peu de lumière aussi.
Voici ce qu'est "Le Jardin des Secrets" et c'est délicieux, hypnotique...

Ainsi au coeur de ce entrelacs de verdure et de secrets, c'est le destin de Nell qui va croiser celui de sa petite-fille Cassandra.
La première est morte laissant en héritage à la seconde un cottage mystérieux perché dans les Cornouailles... Pour sa petite fille qui croit encore que son aïeule était australienne, c'est une découverte plus qu'intrigante et elle entreprend le long voyage qui la mènera de l'Océanie à la vieille Europe pour tenter de percer le secret de Nell et de leurs origines à toutes les deux. Une quête des origines qui court de 1913 et d'un lourd transatlantique à 2003, là où tout avait commencé.

"Le jardin des Secrets" est un page-turner efficace, addictif qui n'est pas sans facilité ni mièvrerie (mais légère!) mais il est servi par un style fluide et parfois poétique et surtout par une intrigue oppressante et romanesque qui saisit et ne lâche plus ainsi que par une connaissance accrue de la part de la romancière du contexte décrit dans le roman et des romans gothiques de ce merveilleux XIX° dans la tradition desquels il s'inscrit.
On ne peut que cesser de grincher face aux histoires conjointes de Nell et Cassandra pour se laisser emporter par leurs entêtantes destinées aux milles soubresauts, aux cent secrets et presque autant d'arcanes et de volutes. Un délice qui fait la part belle aux contes dont on sait tous sans le savoir qu'ils sont toujours plus sombres qu'ils n'y paraissent, qu'ils recèlent en eux l'exquise inquiétude des secrets qu'on se transmet de générations en générations.





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Malgré son nombre de pages impressionnant, c'est un roman qui se lit plutôt rapidement. Par contre, il faut reconnaître que j'ai trouvé quelques longueurs, surtout dans les descriptions qui mettent parfois un certain temps à aboutir... Ce n'est pas le coup de coeur que j'espérais, au vue des critiques élogieuses, mais c'est un roman qui se laisse facilement lire... Il faut dire que Morton est excellente dans les secrets de famille... Alors, une lecture plaisante qui m'encourage à lire d'autres bouquins de Morton, puisqu'elle a une plume accessible et fluide, rendant la lecture très agréable.
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Il y a longtemps que ce roman traînait dans ma PAL (je crois avoir découvert Kate Morton grâce aux blogs, au tout début que je bloguais, ça fait sept ans déjà !) et il s'est révélé une agréable lecture d'été, dépaysante à souhait.

Nous voyageons dans le temps, en 1913, année où une petite fille perdue se retrouve sur le port de Maryborough et est adoptée par un couple alors sans enfant, en 1975-76, où la petite Nell devenue adulte part à la recherche de ses origines, en 2005, quand Cassandra, la petite-fille de Nell, continue l'enquête inachevée de cette dernière. Nous voyageons aussi de l'Australie à la Cornouaille anglaise, du pays adoptif au pays originel.

Ce roman met principalement en scène des femmes (les hommes sont un peu falots dans cette histoire), Nell et Cassandra, Rose et Eliza, Georgiana et Adeline, femmes d'hier et d'aujourd'hui qui jouent un rôle dans la transmission de l'héritage, dans la construction des secrets et dans leur révélation – et d'autres qui jouent de petits rôles révélateurs comme Mary ou Robyn ou encore l'infâme Swindell. Des femmes naturelles, libres, audacieuses ou des femmes blessées, corsetées, enfermées dans les ambitions et les conventions. Des femmes dont les destins s'appellent, se répondent, se fient, se rejoignent par delà le temps et l'histoire de la famille Mountrachet.

Comme le titre français (et anglais « The forgotten garden) l'indique, le jardin ou plutôt les jardins ont un rôle important, fondateur : le labyrinthe et le jardin clos, voisins, symbolisent la liberté et la quête des origines, les mystères et les embûches. Des jardins qui, malgré l'oubli et la végétation envahissante, gardent l'empreinte des origines et révèlent peu à peu leurs secrets enfouis.

Ainsi, comme la Conteuse, en passant sans cesse d'une année et d'un personnage à l'autre, Kate Morton construit une histoire-puzzle dont les pièces se mettent en place sans répit (vous me direz, elle ne pouvait pas adopter une autre forme de narration, sans quoi le suspense serait mort). Les pages se tournent toutes seules jusqu'à la révélation finale (qu'on peut un peu deviner, certes, mais cela ne gâche pas le plaisir).

« On se construit sur ce qu'on a, pas sur ce qui nous manque » dit un des personnages. Parfois le sentiment de manque, de perte est tellement lourd qu'il domine tout, il peut détruire plutôt que construire ; parfois les aléas de la vie permettent de reconstruire, de repartir sur de nouvelles bases. C'est la leçon de cette belle lecture de vacances, riche en émotions.
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
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C'est une histoire émouvante, tenace et palpitante !
On est plongé dans cette recherche d'origines dès les premières pages.
J'avoue avoir été quelque peu perturbée par ces allers-retours constant mais on s'y fait rapidement et ils sont inévitables pour comprendre
Très bon roman un peu bouleversant.
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