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Hercule (Moran) tome 1 sur 3
EAN : 9782302023741
48 pages
Soleil (24/10/2012)
3.41/5   11 notes
Résumé :
LES 12 TRAVAUX D'HERCULE VERSION S-F !

Hercule est un puissant MerK. Mi-homme, mi-extraterrestre grâce aux greffes cellulaires, il n’a pas peur de la mort. Une part de lui est déjà morte : hanté par le crime commis sur sa femme et ses enfants, il doit expier en acceptant les ordres, même les plus fous, des Officiers. Hercule n’a pas le choix, il DOIT traquer des extraterrestres se crashant sur des planètes colonisées par des humains.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce tome 1, intitulé "Le Sang de Némée", démarre pied au plancher : nous découvrons un antihéros blasé de sa propre légende bâtie dans une sale guerre de l’ombre dont il a été le champion… qui se retrouvé envoûté pour tuer les siens contre son gré et être de nouveau l’esclave des Olympiens. Pour expier l’Oracle l’envoie chez Eurysthée sur la planète Argolide, qui sous les ordres d’Héra l’envoie lui-même sur la planète Némée mettre fin aux mystérieux massacres qui y sont perpétrés… En suivant les mêmes indices le super bidasse et la police parviennent aux mêmes conclusions, mais notre antihéros à la force surhumaine est le seul à pouvoir affronter le fauve mécanique au blindage invulnérable et son maître extraterrestre prêt à tout pour SPOILER…


Le projet d’adapter la mythologie grecque à la Science-Fiction est super kiffant, et après "Ulysse 31" et "Les Chroniques de l’Antiquité Galactique", c’est Jean-David Morvan adepte de la SF en bande dessinée à laquelle il a offert la saga "Sillage" s’attaque ici aux douze travaux d’Hercule ! Autant aller à l’essentiel, les dessinateurs Looky et Olivier Thill nous offrent un space peplum de toute beauté (ce qui interroge sur la formation des dessinateurs quand des autodidactes arrivent à un tel niveau de qualité alors que leurs collègues diplômés y parviennent peu souvent, voire jamais pour certains qui livrent régulièrement des prestations bien moyennes). L’univers mélange space opera, cyberpunk et dysptopie donc se retrouve entre "Warhammer 40000" et "La Caste des Métabarons", entre les séries "2000 A.D." et les séries "Métal Hurlant", et rien que pour cela la série vaut la peine qu’on s’y attarde… Les Axiomatikos qui disposent du monopole des technologies de pointes dirigent d’une main de fer une humanité qui a largement colonisé les étoiles. Pour les bidasses ou les superbidasses, le voyage vers le mur galactique qui marque la séparation entre l’espace connu et l’espace inconnu est un aller simple car ils n’en reviendront jamais pour que personne ne sache qu’en fait l’humanité est en guerre totale avec les 2500 espèces aliens recensées (on reprend ici une thématiques de la SF moderne : si l’humanité rencontre une civilisation extraterrestre, ou elle l’exploitera ou elle craindra d’elle exploiter par elle… ne remercions IRL ces saloperie de mentalités colonialistes et impérialistes). Mais les Axiomatikos craignent-ils davantage la déstabilisation du modèle capitaliste qui soutient l’économie de guerre, ou qu’on apprenne qu’ils ont recouru à tellement d’hybridation avec des gènes aliens pour allonger leur santé et leur longévité qu’ils ne sont plus vraiment humains ?
Et cet univers sombre et désespéré qui ne connaît que la dictature et la guerre, nous le découvrons en suivant les aventures d’un antihéros maudit, bâtard d’un axiomatikos et d’une sklave, célèbre pour tous les exploits qu’il a déjà accomplis… Pour ne rien gâcher, il ressemble pas mal au Sven Tveskoeg du "Cycle des Aux’" de David Gunn alias Jon Courtenay Grimwood, du coup quand on lit les dialogues qui alterne classe, basdassité et coolitude on a l’impression d’entendre Vin Diesel ! ^^

Malheureusement la narration trop rapide n’est pas complètement aboutie, or plus le projet est ambitieux et plus les imperfections sont dommageables : c’est avare d’explications, du coup on se retrouve avec un univers dystopique fascinant mais qui se dévoile trop peu, des personnages badass et grimdark qui se dévoilent trop, et une intrigue complexe qui se dévoile trop peu… Pourquoi Héra manipule-t-elle Hercule ? Pour le tuer, pour l’humilier, pour réaliser ses objectifs à travers lui ou pour toucher quelqu’un d’autre à travers lui… Zeus et Athéna restent dans le flou, et Iolaus et Ulysse ne sont guère plus loquaces…
Les transitions entre les albums et les travaux sont également abrupts, du coup j’ai la curieuse impression de survoler l’ensemble, voire qu’il manque des trucs même si je devine que les révélations viendront ultérieurement (puisqu’à chaque étape Héra fait avancer ses plans, et qu’à chaque étape Hercule récolte des informations qui permettront d’échapper à sa malédiction). Je crains finalement qu’on touche du doigt les limitations du sacro-saint modèle franco-belge : le format 48 pages est désormais beaucoup trop étriqué pour les récits qui sont développés, et là on sent carrément qu’avec au moins 60 pages par album pour fignoler l’univers, les personnages et l’histoire on tiendrait un hit à coup sûr !
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Mes premières impressions à l'ouverture de cette bd ont été "magnifique" et "claustro phobique".
Magnifique parce que je kiffe carrément la mise en scène version sf, des 12 travaux d'hercule, et parce que les graphismes de Looky et Olivier Thill sont juste époustouflants. ils sentent la ferraille, la sueur, le sang, l'huile et la mort. D'ailleurs on ne s'y trompe pas, le choix de la palette graphique est orienté vers les teintes grises, bleues métalliques sombres. Ça sent la saleté et le froid du métal comme de l'espace et seul la couleur rouge est bien marquée et mise en valeur dans cette bd. L'atmosphère y est pesante, stressante, renfermée, étouffante et renforcée par la foultitude détails qui ornent chaque planche, chaque case. Chaque dessin est abondamment chargé. Les gros plans d'hercule sont simplement magnifiques et le transfigurent dans sa légende ( au passage la couverture est superbe et donne le ton...!), nous rappelant qu'il a été le plus grand héros de la mythologie, nous rappelant la grandeur de ses exploits.
Claustro phobique, parce qu'au delà des décors qui nous enferment, le lecteur et le héros, dans un espace confiné ( même les vues extérieures ne suffisent pas à insuffler un minimum d'oxygène au récit), c'est bien le personnage lui même, Hercule, prisonnier de sa culpabilité, de sa douleur, du crime qu'il a commis et qui l'a déjà tué de l'intérieur, qui rend le récit claustro phobique. On a l'impression de ne pas pouvoir sortir des tourments du demi dieu tellement ceux ci le hantent. Pourtant une vague lueur d'espoir réside dans sa résignation à vouloir expier ses crimes dans l'espoir d'y trouver une forme de repos. C'est cet espoir qui le fait avancer, qui guide ses pas et sa main, et qui lui fait accepter les célèbres missions ( travaux) bien connues.
Mais cette bd n'aurait été que superflue si elle s'était contenter de ressasser ces fameux 12 travaux. Jean David Morvan les inscrit ( le personnage, sa légende, ses travaux) dans un contexte plus vaste, dont on ne sait que très peu de choses finalement. C'est d'ailleurs le principal reproche que je ferais à ce premier tome, ça va (trop!) vite, on ne sait rien d'Hercule et de son environnement ( si ce n'est les raisons qui l'amènent à remplir les dits travaux) mais on espère vivement que tout cela sera abondamment développé par la suite( après tout 12 travaux= au moins 12 tomes...!).
Je ne sais si c'est valorisant ou non pour ce premier tome, mais dans tous les cas, ça donne sacrément envie de lire la suite, d'autant que la caractérisation du personnage principal me rappelle par bien des points un personnage de cinéma que j'aime beaucoup, en moins sauvage et animal, j'ai nommé Riddick.
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Là où Valérie Mangin avait réussi à transposer la mythologie jusque dans l'espace (Le dernier Troyen), je vois que d'autres auteurs n'ont pas le même succès. Pourtant, l'idée de base est excellente. C'est encore une fois le traitement qui est mauvais.

Morvan se base sur l'action pure sans expliquer les règles et les contours de ce nouvel univers. D'ailleurs, la narration est absente et des pages sans dialogue se succèdent. La lecture sera très rapide (10 minutes à tout casser). Par contre, les dessins sont de toute beauté. Les monstres et autres robots futuristes font véritablement peur. Visuellement, il n'y a rien à redire !

Cela impressionnera sans doute un public adolescent et de jeunes adultes friands de ce genre de mise en bouche. C'est un peu comme si vous regardez un bon film d'action avec une multitudes d'effets spéciaux mais sans psychologie. En effet, pour le reste, il faudra repasser ! Il est vrai que mes récentes lectures sur des sujets plus mâtures font que je m'éloigne d'une bd à deux neurones avec des couvertures accrocheuses. Mais bon, j'ai conscience qu'il en faut pour tout le monde.
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Transposer la mythologie grecque en saga SF bien bourrine, voilà ce que proposent Morvan, Looky et Thill et c'est extra!

Ici les sklaves (les humains) sont dirigés par les axiomatikos (les dieux), des êtres génétiquement modifiés, officiers supérieurs de milliers de soldats combattant sur la frontière.

Hercule, lui, est un merK (un bâtard d'axiomatikos et un bon gros bidasse blasé façon Marcus Fénix dans Gears of war) qui va être manipulé et forcé de tuer sa femme et son fils.
Sa redemption passera par 12 missions.

Tout est là, les personnages, les symboles, les vêtements, les armures, la langue, les coutumes... fondus dans cet univers glauque et sans pitié rappelant La caste des Méta-Barons.

Le trait est à la fois fin et bourrin, ça foisonne de détails, c'est extrêmement dynamique, les couleurs tour à tour très sombres (à bord des vaisseaux) et très lumineuses (chez la Pythie) donnent à l'ensemble une ambiance glaciale et côté scénario c'est l'éclate.

Délirant au premier abord, ça devient vraiment prenant au fil de la lecture.

Enfin une bonne série sf adulte chez soleil!
On en redemande!

(Et on remercie le résumé éditeur de nous vendre TOUTE l'intrigue du 1er tome...! le nouveau lecteur n'a plus grand chose à découvrir après l'avoir lu...)
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Le terme space-peplum utilisé pour décrire cette réécriture space-opera des aventures d'Hercule est assez marrant, je dois dire.Et ce premier tome mettant en scène le premier travail d'Hercule (le combat contre le fameux lion de Némée) est chouettement dessiné. Mais alors vraiment chouettement dessiné. Et si certains détails me chiffonent (l'absence d'empathie du héros par exemple), ils cadrent bien, je pense, avec l'image de quelqu'un qui est en lutte permanente contre certains dieux de l'Olympe (ou extra-terrestres, dans le cas présent).
9782070448524"
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critiques presse (5)
BoDoi
02 janvier 2013
Le dessin est superbement clinquant, la mise en scène volontairement outrancière et malsaine: Jodorowsky n’est pas très loin – il ne manque que le sexe, mais ça va sûrement venir
Lire la critique sur le site : BoDoi
Auracan
25 décembre 2012
Voilà donc une bonne surprise qui ravira les amateurs de mythologie et de SF pour peu qu’ils prennent la peine de s’immerger dans ce nouvel univers car ce n’est pas le genre d’album qui se lit d’un œil distrait. Mais avec de tels graphismes, il serait dommage de ne pas lui accorder toute notre attention.
Lire la critique sur le site : Auracan
BulledEncre
10 décembre 2012
Si l’exercice n’est pas innovant [...] le scénariste use de son savoir-faire pour proposer une aventure qui semble n’en être qu’à ses prémices et posséder un potentiel qui ne demande qu’à être exploité.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
03 décembre 2012
Un album visuellement très maîtrisé dont la philosophie "terminatorienne" ne parvient cependant pas à convaincre.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
15 novembre 2012
Je ne peux que vous inviter à prendre part à cette nouvelle vision des 12 travaux d'Hercule par l'un des scénaristes les plus populaires et productifs du moment et par l'un des dessinateurs des plus doués qui saura vous en mettre plein la vue.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Pour un berger comme moi, c’est une évidence : ce monstre a la dextérité d’un boucher professionnel. Et pourtant, il a déchiqueté ces animaux comme une bête sauvage.
- Et si c’était pour faire diversion. Si ce n’était pas un animal, mais une créature intelligente.
- Aucun humain n’est capable de perpétrer un tel massacre.
- Humain… Pas forcément.
- Quoi d’autre ?!
- L’univers est si vaste, et il y a tellement de choses qui se passent loin de ta planète. Tu ne les connaîtras jamais et c’est tant mieux pour toi. Crois-moi.
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Je ne suis pas aussi fort qu’on veut bien le faire croire… Hercule, le nourrisson qui tua deux serpents dans son berceau… Hercule, l’adolescent qui fit l’amour à 50 femmes en une seule nuit… Hercule, le vainqueur du siège de TH-B2… L’humanité ne désire voire en moi que le héros. Par peur de ma propre condition, elle me refuse le droit d’être un homme : c’est ma malédiction…
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Le treizième travail d'Hercule : trouver un emploi.
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