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Ils ont fait l'Histoire tome 10 sur 40
EAN : 9782344007426
56 pages
Glénat (26/08/2015)
3.57/5   22 notes
Résumé :
Le symbole rayonnant de la monarchie française

Palais du Louvre, 10 mars 1661. Le jeune Louis XIV est en deuil. Son parrain, le cardinal Mazarin, l’homme le plus riche et le plus puissant du royaume, vient de mourir. Ses derniers mots, à l’adresse du roi, sont sans équivoque : qu’il s’entoure des meilleurs et des plus fidèles conseillers, mais n’oublie jamais de « gouverner par lui-même ». Cet ultime conseil, le jeune et fringant monarque s’évertuera ... >Voir plus
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Ils ont fait l'Histoire, tome 1 : Philippe le Bel par Dobbs

Ils ont fait l'Histoire

Dobbs

3.10★ (2432)

40 tomes

Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Je continue ma série de la collection « Ils ont fait l'histoire » en approfondissant mes connaissances sur Louis, XIVème du nom, baptisé à sa naissance Louis-Dieudonné qui connut un départ difficile dans la vie, départ, qui, on le comprendra, induira son autoritarisme et sa manière propre d'imposer une monarchie absolue.

La bande dessinée ne traite pas de l'ensemble de la vie du monarque, mais des points essentiels de son règne et nous présente d'abord un roi perturbé dès son plus jeune âge par la fronde, cette rébellion des trois ordres qui se soulevèrent dans un pays asphyxié par les impôts, et qui obligea la Reine-Mère, alors régente, a emmener sa famille se réfugier à St Germain. L'auteur montre bien à quel point cette fronde détermina l'avenir du royaume.


Roi perturbé, puis roi décidé à asseoir son autorité, prompt à manipuler Colbert et Louvois qui succédèrent à Mazarin, ministre du roi et à Fouquet, remercié et emprisonné par quelque habile manigance.

Un monarque absolu donc, qui ne pouvait tolérer qu'une information lui échappe, qui fit précipiter des artistes le contrariant dans le marasme, Molière pourrait en témoigner.

Un Roi guerrier qui étendit son royaume en Espagne, en Hollande par des guerres qui coutèrent cher en vies humaines et pesèrent sur les comptes de l'Etat, Louis XIV ne lésinant ni sur le matériel, ni sur la présence humaine et fit construire par Vauban un réseau de places fortes visibles encore aujourd'hui et classées au patrimoine de l'humanité.

Un roi dépensier qui ne regardant pas au coût fit prolonger le pavillon de chasse de Louis XIII pour s'installer avec sa cour, commanda des matériaux à l'étranger, favoriser les constructions à Versailles où nombre d'aristocrates s'installèrent.


Cet ouvrage fort bien dessiné et agréable à lire ne constitue pas une biographie du souverain, mais présente les points forts de son règne. Il ne faut donc pas y chercher la petite histoire, ni les intrigues de la cour, bien que quelques-unes soit mentionnées.


Les sentiments du roi y sont magnifiquement mis en valeur, et on se sent dans la peau de Louis XIV à la naissance du dauphin ou après le décès d'Anne d'Autriche sa mère. En revanche on réalise pleinement que le renvoi de Fouquet, sensé mettre le roi en colère, n'est que magouille politique et que ce dernier n'attendait qu'un faux pas de la part du surintendant pour le faire arrêter.

Le livre est constitué pour la plus grande partie d'une bande dessinée, et un dossier en fin d'ouvrage apporte des précisions tout à fait intéressantes, l'ensemble montre combien le Roi Soleil marqua non seulement son temps, mais aussi les siècles qui suivirent.

Je déplore toutefois que le chapitre traitant de son dynamisme culturel ne soit pas plus développé, cela ferait sans doute l'objet d'une bande dessinée à part entière.

Cet album est passionnant et comme semble-t-il les autres albums de la collection, aide à partir de ce que l'on connaît pour approfondir cette connaissance. de quoi vraiment se cultiver !
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l'histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à un monstre sacré, à la fois totem et Image d'Epinal : Jaurès, le Gandhi français !


Le scénario associe Frédérique Voulyzé à Jean-David Morvan, plus habitué à la SFFF qu'à l'Histoire. Les auteurs ont effectué des choix forts, pour ne pas dire drastiques, pour raconter la vie du grand homme. Jusqu'au 31 juillet 1914, date fatidique de son assassinat par Raoul Villain, nous suivons d'un côté son dernier combat, et d'un autre côté nous suivons à rebours ses autres combats travers les yeux de ses opposants (qui une fois de plus nous montrent que la mixophobie est peut-être bien la mère de tous les maux pour ne pas dire tous les vices !)… Nous suivons donc les derniers jours d'un homme qui croyait encore la paix possible la veille du suicide collectif de la Grande Guerre. Et il y a de la tragédie grecque dans cet homme qui se bat contre la guerre de toutes ses forces, en enchaînant articles, meetings et discours de tribun tandis que son assassin prépare tranquillement sa mort au nom d'idées que n'hésiterais pas une seconde de qualifier de débiles, car le nationalisme semble être le dernier refuge des imbéciles (sans parler des homines crevarices qui pensent être meilleurs que les autres au nom d'un narcissisme suprématiste). Bref, on nous brosse une vie d'engagement, comme on voit trop peu IRL !

Et dire que son assassin fut acquitté par les grands humanistes de la IIIe République… Oui j'espère que vous êtes assis si vous lisez ces lignes : on a acquitté un assassin de sang froid qui a prémédité et exécuté la mort d'un homme public uniquement pour l'expression de ses idées sur la place publique. Ah ça, s'il avait été basané et musulman je ne vous dis pas le ramdam d'enfer que la France bien-pensante n'aurait pas manqué de mettre en oeuvre ! Cela en dit long sur les requins déguisés en républicains et sur les dérives oligarchiques de la soi- disant démocratie de la soi-disant patrie des droits de l'homme ! Mais par un caprice du sort, l'assassin fut rattrapé par le destin puisque la justice immanente eu raison de lui à Ibiza durant la Guerre d'Espagne en 1936…


Graphiquement, rien à redire : les dessins réalistes du philippin Rey Macutay, assisté de Walters aux couleurs sont impeccables. Non, le plaisir de lire a été battu en brèche par toutes ces pages remplies de phylactères faisant la part belles à des extraits entiers de discours du grand homme dédié à tel ou tel sujet, parfois devenu un peu désuet (comme la durée et l'organisation du service militaire, même si c'est celui qui a servi de prétexte à son assassin). Passé un cap, cela a été l'overdose ! Il aurait été sans doute plus intéressant de dynamiser tout cela en allant à l'essentiel : la foi de Jean Jaurès en l'être humain, lui qui rêvait d'une démocratie directe ou à défaut d'une démocratie participative dans laquelle chaque membre de la communauté citoyenne aurait acteur/actrice de son destin. (Oui mais non, à la place on a préféré un système dans lequel les riches et les puissants prennent des décisions pour les riches et les puissants… Monde de Merde !)

Le dossier et le making-off qui accompagnent cette bande-dessinée sont captivants et récapitulent beaucoup de choses en peu de pages : pouvait-on en attendre moins de la part du spécialiste Vincent Duclerc, chercheur au Centre d'études politiques et sociologiques Raymond-Aron et enseignant à l'Ecole des hautes études en sciences sociales ? Mieux, ils sont carrément d'actualité et nous interrogent sur les changements que nous voulons instaurer en ce monde pour que la démocratie ne devienne pas une dictature entre deux élections, puisque nous avons troqué le « ferme ta gueule » pour un « cause toujours »…
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Une belle découverte que cette collection "Ils ont fait l'histoire" chez Glénat / Fayard (bon, ce n'est pas une vraie découverte puisque j'avais vu passer la série en 3 tomes sur Napoléon, mais je n'ai jamais sauté le pas de les lire).

Et bien, je dois l'avouer, passée ma réticence initiale (dessins, textes, personnages, enchaînement des faits m'ont un peu échaudé) j'ai été agréablement surpris par le ton que prenait la présentation. Très accessible et pédagogique, la BD permet de montrer l'homme autant que le monarque, l'ambitieux pour lui-même autant que le dévoué à son pays et son Dieu, la fragilité d'un Louis marqué par des événements violents survenus dans sa jeunesse (mort de son père, Fronde des parisiens, etc.) autant que la puissance du Roy chef de guerre et bâtisseur.

C'est donc une lecture très enrichissante tant les points abordés sont nombreux. Avec l'emploi de flash-back, on aborde de manière très simple et claire la Fronde de 1648 (avec barricades, émeutes et troubles post-traumatiques pour le futur Roi de France…), la généalogie royale (Louis XIII, Anne d'Autriche…).
On trouve ensuite des lieux mythiques (Vaux-le-Vicomte château de Fouquet où le Roi prendra ombrage et la décision de punir ce parvenu mélangeant fortune personnelle et deniers du royaume ; Versailles, pavillon de chasse de Louis XIII transformé en ce que l'on connaît aujourd'hui ; etc.). Des personnages historiques (et là je me suis un peu senti dans mes petits souliers, mes souvenirs de collège étant très lointains et la BD pêchant tout de même de ce côté là par manque de pédagogie), des événements marquants (l'arrestation de Fouquet par D Artagnan ; la Première polémique de Tartuffe ; la création et l'évolution de la Compagnie des Indes Orientales) et des guerres plus ou moins connues (en Méditerranée, contre le Maroc ; contre l'Espagne et la Hollande, avec l'annexion de la Franche-Comté).
Cette densité fait que, parfois et même souvent, on passe d'une date à l'autre à chaque page tournée, coupant un peu le récit et pouvant frustrer le lecteur qui souhaiterait s'informer plus avant mais également l'inciter à ouvrir un ouvrage documentaire ou à se diriger vers un encyclopédie en ligne ;)

On notera la mention du « Lit de justice », sorte de 49.3 monarchique que certains n'auraient pas renié... ainsi que le dossier documentaire et pédagogique qui clôt d'une excellente manière ce tome.

Le tome 2 doit nécessairement être lu (la fin abrupte de ce premier tome laissant le lecteur sur sa fin) !
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Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l’histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à celui qui est connu dans le monde entier sous le surnom de Roi-Soleil : Louis XIV !


Le scénario associe étonnamment Frédérique Voulyzé à Jean-David Morvan, plus habitué à la SFFF qu’à l’Histoire. Et cela ne pose aucun problème ! Le récit commence le 10 mars 1661, et après quelques flashbacks (la naissance inespérée, le traumatisme de la fronde, le souvenir d’un père trop tôt disparu, d’omniprésence d’une mère autoritaire et la mort de Mazarin, son parrain et son mentor), on entre dans le vif du sujet : réformes administratives et économiques, renforcement de l’armée et de la marine, développement des Arts et des Lettres, l’affaire Fouquet, sa relation avec Louise de La Vallière, la construction de Versailles, la Guerre de Dévolution, et le début de la Guerre de Hollande… Et le tome se clos le 25 juin 1973 avec la mort de Charles de Batz de Castelmore dit D'Artagnan. Bref, du classique et du solide qui on essaye en plus de montrer l’homme derrière le roi.

Graphiquement j’ai bien aimé le style réaliste du brésilien Renato Guedes, pourtant bien plus habitué au monde des comics. Les personnages sont bien campés, avec une belle palette d’expressivité et si on connaît un peu l’Histoire ils tous immédiatement reconnaissables. Donc OK pour les dessins et le découpage. Dommage de ne pas avoir été au bout de la logique en dévalant et assombrissant les couleurs de toutes les cases dévolues au flashback, mais surtout j’ai encore plus dommage que je n’ai jamais plus me départir d’un sentiment d’un manque global de finition dans l’encrage et/ou la colorisation. Encore une bande dessinée finie à l’arrache ? Du coup le fait que le visage du Louis XIV soit plus finement détaillé et réaliste que les autres personnages, c’est un choix ou une lacune ? Rendez-vous pour la deuxième et dernière partie de cette biographie du Roi Soleil…

Le dossier et le making-off qui accompagnent cette bande-dessinée sont intéressants et récapitulent beaucoup de choses en peu de pages : pouvait-on en attendre moins de la part d’Hervé Drévillon, professeur d’Histoire moderne à l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne (dont on sent ici supervision dans l’importance accordée aux détails la chose militaire) ?
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Il fallait deux albums pour revenir sur le règne de Louis XIV. Les éditeurs de la collection Ils ont fait l'histoire ont donc fait un choix pertinent en consacrant deux albums au sujet plutôt qu'un seul tome touffu.

Le découpage est toutefois curieux, car si l'album démarre assez logiquement à la mort du cardinal Mazarin, il s'achève en 1673. Autrement dit, il n'est ici question que de la première partie du règne personnel du roi soleil. En apparence du moins car le scénario offre de nombreuses surprises dont des retours sur la Fronde, mais également sur l'annonce de la naissance du protagoniste ce qui permet de revenir rapidement sur cette période tout en l'inscrivant dans le fil narratif.

Assurément, le scénario fait la force de cet album, tout comme l'effort de synthèse qu'il a fallu déployer pour en arriver là. Tout cela est fluide et agréable, sans que le texte finisse par prendre trop d'importance. Il est assez curieux de constater que si la politique tient ici une place importance elle prend d'autres formes que celles auxquelles on aurait pu s'attendre. S'il va être question de la guerre à la fin du récit, le sujet porte surtout ici sur l'installation de ce qui sera plus tard considéré comme le pouvoir absolu du roi. de nombreux personnages feront ici leur apparition : Fouquet (forcément) mais aussi Molière et un certain capitaine D Artagnan.

Si le scénario est une réussite, il est impossible d'en dire autant des dessins. Bon certes, les personnages sont réunis et les décors, tout comme les batailles, les monuments, les grands moments de l'album… Mais malgré tout, il y a ici comme un vague manque de précision. Celui-ci se fait sentir par moments et certains personnages semblent en souffrir plus que d'autres.

Le cahier scientifique et surtout le making off offrent ici une réelle plus-value. le premier axe son propos sur une analyse qui va plus loin que la simple reprise ce qui précède (cela est suffisamment rare pour être noté). le deuxième propose des explications qui sont intéressantes, notamment sur le registre de la langue.

Si ce premier tome consacré à Louis XIV n'est pas le meilleur de la collection, il reste une bonne pioche. A lire donc !
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Palais du Louvre Mars 1661

Le Roi :
-Je suis bien triste de la disparition de Monsieur le Cardinal.
La Reine Mère :
-Vous ?! Vous ne l'aimiez guère et vous êtes souvent plaint de sa tutelle !

Le Roi
-Il a été mon parrain, mon précepteur, l'ouvrier du maintien de ma position sur le trône.Il a sauvé ma couronne.Mais vous-même, n'êtes -vous pas affectée de son décès ?
La Reine Mère :
-Il s'est servi de moi, puis m'a écartée.

Le Roi :
-J'avais confiance en lui, et je crains que sa mort n'amène le chaos. Rien que d'y penser...
La Reine Mère
-Mon fils ressaisissez-vous. Votre trône est solide. La France est unie derrière son monarque.

Le Roi :
-J'ai le sentiment que les haines sont prêtes à refleurir, les affaires de l'Etat sont partagées entre tant de mains dont les intérêts sont parfois contradictoires...Parlement, nobesse, financiers, états provinciaux...Le cardinal savait bien habilement jouer sur l'équilibre de ces forces. Il y a à la cour bien peu de fidélité.
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La nuit du 6 janvier 1649, après la fête des rois mages, la famille royale quitta Paris pour se réfugier dans le château vieux de Saint-Germain-en-Laye. […] Le jeune Louis gardera ancrées en lui la peur, la fuite et l’humiliation subie lors de ces jours sombres. Il vouera son règne à contrôler la noblesse et à ne pas dépendre d’un ministre trop important.
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Quatre mousquetaire moururent en essayant de ramener son corps dans le camp français. Averti, le roi fut fort attristé. Il fit célébrer une messe dans sa chapelle privée. Le soir même, il écrivit à son épouse la reine :
« J’ai perdu d’Artagnan, en qui j’avais la plus grand confiance et m’était bon à tout. »
Avec d’Artagnan disparaissait l’un des derniers hommes qui avaient également servi le père de Louis-Dieudonné. Celui qu’on appellerait plus tard le roi-soleil ne pouvait plus regarder derrière lui. Il était désormais le seul aux commandes de son destin… et celui de la France.
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Après la mort de Richelieu en 1642, le pouvoir monarchique était accusé d’être devenu absolu. La régence d’Anne d’Autriche, la situation financière du pays et la toute-puissance du cardinal Mazarin avaient fait naître une forte opposition au sein du peuple, du Parlement de Paris et de certains membres de la noblesse. Le pays était asphyxié par les impôts, nécessaires au financement de la Guerre de Trente Ans. Les aristocrates, les bourgeois, le peuple, tous voyaient d’un mauvais œil la présence de deux étrangers au pouvoir : une reine espagnole et un premier ministre italien.
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- Eh bien, Fouquet, qu’en pensez-vous ?
- Le roi est trop ami des plaisirs, il se fatiguera vite de cet exercice fastidieux qu’il prétend assumer.
- N’y voyez-vous pas un frein à vos projets toujours plus ambitieux ?
- N’arrive que ce qui doit arriver mon ami…
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